|
|
|
|
|
|
© DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p4
21/02/2013 11:21
| |
|
|
|
|
|
|
|
© DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p5
21/02/2013 11:30
Résumé 2
XIVe siècle, Suède. La grande épidémie de peste ravage le pays. De retour des croisades, un chevalier et son écuyer rencontrent la Mort sur une plage déserte. Le chevalier lui propose une partie d'échecs, espérant retarder l'échéance fatidique, le temps de trouver une solution à ses problèmes métaphysiques. Tandis que l'écuyer professe l'idée de néant, le chevalier découvre au passage d'une procession que la peur est l'unique fondement de la religion.
Il est également le témoin de l'intolérance qui envoie une jeune femme au bûcher. Non loin d'eux, une jeune famille de baladins chemine au cœur du pays tourmenté. A leur contact, le chevalier découvre que le bonheur terrestre réside dans les plaisirs simples de la vie.Le sourire d'une jeune femme qui offre du lait et des fraises sauvages à son enfant est pour lui une révélation.
| |
|
|
|
|
|
|
|
© DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p6
21/02/2013 11:37
Analyse par Jipi
"Moi,Antonius Blok je joue aux échecs avec la mort".
La peste noire doublement présente dans la réalité et sur fresques accentue les interrogations d’un esprit errant revenu de dix ans de croisades.L’initiation divine se quête en gagnant un temps nécessaire à la collecte de réponses, pour cela il faut entretenir la longévité d’une partie d’échecs en récupérant une stratégie captée faussement derrière les barreaux d’un confessionnal de fortune ,par une mort à visage humain habillant une entité, dispensée de moralité par nature.
"Le vide est le miroir de mon visage, je veux savoir pour ne plus croire. Je veux que dieu me tende la main, qu’il me dévoile son visage et qu’il me parle".
Antonius cherche à l’aide de ses interlocuteurs temporaires la mise en pages de ses réflexions, l’espoir d’une révélation consciente, une compréhension religieuse pure, conquise dans le pré ou lors de la traversée de ces villages dévastés.Une découverte faisant de cet indécis; un homme libre acquis à une croyance dévoilée par une image, un comportement ou un mot révélateur ;contre argument; envers une époque souillée par la démence d’individus mystiquement isolés dans un moyen age dévasté par les épidémies et les malédictions.
| |
|
|
|
|
|
|
|
© DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p7
21/02/2013 11:53
Analyse par Jipi (fin)
L’étude se poursuit en croisant un chrétien naïf persuadé d’avoir vu la vierge. Les yeux exorbités d’une sorcière au bûcher scrutés intensément afin d’y percevoir une vérité au seuil du passage dans l’au delà s’avèrent décevant, ils ne conduisent qu’a un diagnostic primaire repositionnant Antonius dans un processus de questions sans réponses.Qui a-t-il après la mort ? A quoi sert la vie ? Quelle est notre mission sur terre ?Ingmar Bergman signe une œuvre difficile, souvent hermétique, le contexte médiéval assoiffe ces âmes à la recherche d’un repos terrestre impossible.
Manipulées par les désordres de leurs terres ils réactualisent les écritures apocalyptiques en y rajoutant l’outrance du désespoir.Les configurations offertes ne procurent que peu de positionnement réfléchis. L’homme n’est plus homme, il se réfugie dans une prophétie réactualisée.Antonius ne dispose pas d’éléments pour travailler sur ses interrogations,l’époque est vide de lumière,croupie sous les superstitions ses composants pillent les cadavres,rôtissent les illuminés,sarabandes sur les crêtes.Un monde en dérive espère la rédemption dans des processions abusives pendant qu’un interrogatif recherche désespérément un apaisement dans ses conflits métaphysiques.
| |
|
|
|
|
|
|
|
© DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p8
21/02/2013 12:01
Ciné club de Caen(Synopsis)
Le chevalier Antonius Blok revient des Croisades avec son écuyer Jons. Soudain la silhouette noire de la mort apparaît sur le bord de la mer pour appeler sa victime ; le Chevalier de la raison la défie aux échecs pour pouvoir ainsi gagner du temps et découvrir le sens de la vie.
Non loin de là, Jof le bateleur, sa femme Mia, leur bébé Mikhaël et le jongleur Skat. Jof a vu la Vierge Marie. Plus tard Blok et Jons s'arrêtent dans une église de campagne : le moine qu'interroge le chevalier n'est autre que la Mort. Quant à Jons, qui regarde un peintre travailler à une danse macabre, il raconte sa croisade et se déclare sceptique.
Sortis de l'église, ils aperçoivent une jeune sorcière vouée au bûcher et, poursuivant leur route, arrivent dans un village déserté par ses habitants : la peste règne sur la contrée et, au moment où Jof fait son numéro, une procession de flagellant débouche au chant du "Die Irae".
| |
|
|
|
|