Analyse par Jipi
"Moi,Antonius Blok je joue aux échecs avec la mort".
La peste noire doublement présente dans la réalité et sur fresques accentue les interrogations d’un esprit errant revenu de dix ans de croisades.L’initiation divine se quête en gagnant un temps nécessaire à la collecte de réponses, pour cela il faut entretenir la longévité d’une partie d’échecs en récupérant une stratégie captée faussement derrière les barreaux d’un confessionnal de fortune ,par une mort à visage humain habillant une entité, dispensée de moralité par nature.
"Le vide est le miroir de mon visage, je veux savoir pour ne plus croire. Je veux que dieu me tende la main, qu’il me dévoile son visage et qu’il me parle".
Antonius cherche à l’aide de ses interlocuteurs temporaires la mise en pages de ses réflexions, l’espoir d’une révélation consciente, une compréhension religieuse pure, conquise dans le pré ou lors de la traversée de ces villages dévastés.Une découverte faisant de cet indécis; un homme libre acquis à une croyance dévoilée par une image, un comportement ou un mot révélateur ;contre argument; envers une époque souillée par la démence d’individus mystiquement isolés dans un moyen age dévasté par les épidémies et les malédictions.