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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p14

    21/02/2013 13:03

      © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p14


     

    Analyse filmique par Sandra Walger (suite 2)
               
    L’extrait suit un schéma particulier entre équilibre et déséquilibre entre les deux personnages. La fin de l’extrait annonce les enjeux du film : la victoire de la vie ou de la mort.L’intérêt de l’étude réside dans la façon dont Bergman introduit son film par une mise en scène et une construction à la recherche d’un équilibre impossible. Cette construction particulière crée un jeu de miroir entre les différents parties, d’où son intérêt. Nous procèderons donc à une analyse méthodique autour de trois axes qui traduisent cette construction instable définissant l’ensemble du film. (Procédons...procédons)





    © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p15

    21/02/2013 13:10

      © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p15


     

    Analyse filmique par Sandra Walger (suite 3)
                 
    Premièrement, nous remarquerons le partage implicite de l’image, puis nous verrons la constitution du jeu vers un équilibre incertain, et enfin, la construction miroir et onirique de l’extrait.Ingmar Bergman manie parfaitement la mise en scène d’après son expérience au théâtre. Ici, il va utiliser subtilement l’espace afin de créer un partage implicitede l’image entre les deux personnages.Ils ne sont présents physiquement que dans la deuxième partie de l’extrait mais de manière suggérée, ils sont constamment présents et se partage un espace spécialement propice à leur future rencontre.





    © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p16

    21/02/2013 13:14

      © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p16


     

    Analyse filmique par Sandra Walger (suite 4)
                
    Tout d’abord, la mort est omniprésente par l’utilisation des formes symboliques. Dans une première partie, dès le second plan, l’aigle de l’Apocalypse apparaît dans un ciel couvert comme une preuve annonciatrice d’un malheur, c’est à dire de l’arrivée de la mort.Cette apparition précède celle du chevalier au plan5. Elle est ensuite pressentie par ce dernier lorsqu’il interrompt sa prière au plan 13. En effet, il confirmera ce doute lors de sa conversation avec la mort.
     
    La mort est également présente dans le décor comme une ombre dans la troisième partie.Lorsque le soleil ressurgit, les rochers imposants créent un contraste important sur une partie de la plage et donc délimite l’espace de la mort et celle du chevalier qui repart. 
     





    © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p17

    21/02/2013 13:18

      © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p17


     

    Analyse filmique par Sandra Walger (suite 5)
                 
    On ne le voit d’ailleurs pas avancer dans l’ombre. Sa présence est ici moins évidente mais l’ombre occupe les deux-tiers de l’extrait. De même, la présence sonore de la mort précède la voix du chevalier par le chant tragique Dies Irae introduisant le premier plan.La voix du chevalier annonce elle la prophétie du septième sceau qui définit les volontés de Dieu pour la destruction de l’homme. Tout indique la venue prochaine de la mort ; presque attendue par le chevalier, seul avec l’échiquier.
                





    © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p18

    21/02/2013 13:25

       © DR -LE 7e SCEAU de Ingmar Bergman (1957) p18


     

    Analyse filmique par Sandra Walger (suite 6)
                
    Dans la seconde partie de l’extrait, l’espace va se réduire par l’intervention de la parole. Le chevalier est le premier à instaurer le dialogue et très vite s’installe un jeu de questions-réponses à distance.Les deux personnages sont filmés d’abord par des plans en pied du plan 16 au plan 24.C’est la mort qui prend les devants en avançant dangereusement vers le chevalier jusqu’au gros plan de son visage au plan 26.
     
    On assiste à ce passage par trois raccords dans l’axe : plan en pied 25, plan moyen et gros plan au plan 26 pour atteindre le passage au noir du plan 27,comme un passage "à la mort". Le spectateur traverse la cape par un passage au noir et un raccord de l’autre côté de la cape.
     
    La mort impose sa puissance, sa détermination et son pouvoir d’interrompre à sa guise l’échange verbal. Elle domine finalement l’échange en champs-contrechamps par l’amorce de sa cape. Elle conclut le dialogue par "C’est la couleur"qui marque définitivement sa supériorité dans le dialogue.





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