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©-DR- LES 400 COUPS p15
06/11/2014 11:56
Le film retraçant la vie d’un petit parisien qui pourrait tout à fait être Truffaut, on aura souvent glosé sur le côté autobiographique du film (le père de Truffaut s’opposera d’ailleurs violemment aux 400 Coups, lui reprochant une description à charge de la vie familiale du petit Doinel - lire à ce propos les passages bouleversants du "François Truffaut" de Antoine de Baecque et Serge Toubiana).
Mais cela reste finalement un détail : le film vaut plus que cela. Il est le portrait de toute une génération de petits parigots, et plus généralement une évocation universelle de l’enfance où tous les spectateurs pourront puiser. On est loin ici des enfants stars ou de ces portraits d’enfance bourrés de clichés.
En témoigne la séquence de Guignol,(scène magnifique) quelques minutes d’éternité et une évocation de l’enfance qui n’est pas sans rappeler le grand Doisneau. D’une certains manière, Truffaut livre ici un film proche du cinéma-vérité, un quasi-documentaire sur la vie d’un adolescent dans les années 50 qui pourrait tout aussi bien être Truffaut que.. Léaud.
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©-DR- LES 400 COUPS p16
06/11/2014 11:59
Guy Decomble : « Petite feuille », l'instituteur
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©-DR- LES 400 COUPS de François Truffaut (1959)p17
06/11/2014 12:03
DVD Classik (fin)
Jean-Pierre Léaud, dont c’est alors le premier film... D’une énergie et d’une aisance tout bonnement démentielles, Léaud EST Doinel, un adolescent gouailleur au naturel confondant. Le film lui doit énormément et sa performance épate encore aujourd’hui. Découvert par casting (dont vous pouvez voir de larges extraits, jubilatoires, dans les bonus),c’est lui et lui seul qui porte le film sur ses épaules. Jetez vous sur le chapitre 18 (confrontation avec le psychologue), sûrement un des moments les plus bouleversants du film : une scène telle que celle-ci démontre la palette d’émotions dont était déjà capable Léaud, alors débutant de 14 ans.Un jeune acteur qui s’engage sur les nouvelles voies du cinéma français tracées par Truffaut et son film, mais aussi par Chabrol, Godard, Rivette, Demy, Varda et les autres – et dont la route croisera à nouveau celle de son pygmalion pour d’autres aventures de Doinel qui, toutes réussies qu’elles seront, n’auront toutefois jamais la fraîcheur et l’éclat de ce premier joyau.
Par Margo Channing - le 2 mars 2009
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©-DR- LES 400 COUPS de François Truffaut (1959) p18
06/11/2014 12:09
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©-DR- LES 400 COUPS de François Truffaut (1959) p19
06/11/2014 16:24
Critique de L'Ecran noir
Premier long métrage de François Truffaut, Les 400 coups raconte un peu de la véritable histoire du cinéaste et de son ami Robert Lachenay, par ailleurs assistant sur le film. Truffaut avait réalisé un court métrage, Les Mistons, l'année précédente et souhaitait écrire une série de sketches centrés sur l'enfance, dont le premier d'entre eux se nommait La fugue d'Antoine. Puis il imagine un long métrage chapitré (Antoine à l'école, Antoine chez lui, Antoine dans la rue). Antoine n'est autre que le sosie de l'auteur. Cancre, adepte de l'école buissonnière, fan de cinéma, menteur, grand lecteur, il vit entre la Place Clichy et la Place Pigalle, les quartiers d'enfance de Truffaut (et accessoirement le quartier d'Ecran Noir).
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