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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-La Nouvelle Vague / Histoire-Définition

    27/10/2014 00:13

    ©-DR-La Nouvelle Vague / Histoire-Définition


    Bon...je me suis suffisamment gaussé de ce courant
    pour me sentir obligé d'effectuer qq recherches
    Pour profiter des liens ,se rendre  directement sur la page Wiki
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Vague
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    La Nouvelle Vague est un mouvement du cinéma français de la fin des années 50. Il rassemble des réalisateurs qui ont tourné leurs premiers films à la fin de cette période. Les  figures emblématiques en sont notamment François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Éric Rohmer et Jacques Rivette.
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    Naissance de la Nouvelle Vague
    Le terme apparaît sous la plume de Françoise Giroud dans L'Express du 3 octobre 1957, dans une enquête sociologique sur les phénomènes de génération. Il est repris par Pierre  Billard en février 1958 dans la revue Cinéma 58. Cette expression est attribuée à des films distribués en 1959, principalement ceux présentés au Festival de Cannes, et réalisés par  de nouveaux réalisateurs. Une campagne publicitaire du CNC va définitivement effacer le sens sociologique du terme pour l'appliquer plus strictement au cinéma.
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    Le coup d'envoi est donné par Le Coup du berger, court métrage de Jacques Rivette en 1956, mais le rejet du cinéma français officiel remonte en fait à la Libération et à la  découverte enthousiaste, au lendemain de la guerre, du cinéma américain. La Cinémathèque puis la célèbre « revue à couverture jaune », d'André Bazin, les Cahiers du cinéma,  servent d'école aux critiques qui vont bientôt s'emparer de la caméra.
    *
    La Nouvelle Vague ne se définit pas seulement par ses techniques cinématographiques révolutionnaires pour l'époque, mais aussi par ceux qui la composent tels François Truffaut,  Éric Rohmer, Agnès Varda, Jean Eustache, Jacques Rivette, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard, qui constituent le cœur du mouvement. Le mouvement n'est pas le fruit d'une longue recherche sur le cinéma, mais le produit immédiat d'une époque et le fruit de la rencontre de plusieurs jeunes cinéastes.
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    Il s'inscrit dans le contexte historique de l'époque et traduit les mouvements de société : début des Trente Glorieuses, des révoltes étudiantes, guerre d'Algérie, Mouvement de libération des femmes. Le cinéma se fait miroir de  l'époque. Ainsi, la saga Antoine Doinel (joué par Jean-Pierre Léaud) suit de près l'évolution de la société, des transformations du modèle familial (Les Quatre Cents Coups), de la jeunesse avec la modernisation des foyers (Antoine et Colette dans L'Amour à 20 ans), l'amour entre Antoine et Christine (Claude Jade) dans Baisers volés, la vie commune de ce  petit couple dans Domicile conjugal jusqu'au divorce d'Antoine et Christine (L'Amour en fuite).
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    La Nouvelle Vague ne se limite pas à un nouveau genre cinématographique, mais se  fait, par le vent de liberté qu'elle apporte et tout ce qu'elle sait représenter, l'instantané d'une époque.
    *
    La Nouvelle Vague et les Cahiers du cinéma
    L'histoire de la Nouvelle Vague est aussi l'histoire d'un groupe de critiques qui voulaient devenir réalisateurs. En effet, la majeure partie des figures tutélaires du groupe, à l'image de  François Truffaut, Jean-Luc Godard et Jacques Rivette, sont issus des Cahiers du cinéma. À partir de 1952, une nouvelle génération de critiques apparaît dans les pages de la revue  (Godard au n°15, Truffaut n°21, Rivette n°23). Bientôt surnommés  "Jeunes Turcs", ces critiques se caractérisent par leur assiduité à la cinémathèque et par leur véhémence.
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    Sous l'impulsion de François Truffaut, les "Jeunes Turcs"conçoivent la politique des auteurs. Ils prônent alors une posture critique consistant à attribuer à certains réalisateurs un  statut d'auteur, et à mettre à jour la cohérence interne de l'œuvre de ces réalisateurs, en termes de mise en scène plutôt que sujets ou de thèmes comme le faisait la critique  conventionnelle.
    Ils instituent cette politique au sein des cahiers du cinéma1. Mais leur activité au sein des Cahiers, et de la revue Arts sert surtout aux Jeunes Turcs à défendre des  idées nouvelles en termes d'écriture, de réalisation, de production.Ils attaquent ce qu'ils considèrent comme l'académisme du cinéma français dominé par les scénarios littéraires et  un jeu d'acteur venu du théâtre,(là je suis d'accord;il fallait établir une distance avec le théatre) et défendent ce qui à leurs yeux représente des formes plus proprement cinématographiques, qu'ils repèrent chez des cinéastes aussi différents que  Alfred Hitchcock, Jean Renoir, Jean Cocteau, Ingmar Bergman, Howard Hawks, Vincente Minnelli, Fritz Lang ou Friedrich Murnau.
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    Les réalisateurs associés
    En 1958 ou 1959, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol et Éric Rohmer, Pierre Kast, Jacques Doniol-Valcroze réalisent leurs premiers longs  métrages. Ils sont tous issus des Cahiers du cinéma. D'autres cinéastes partagent les mêmes valeurs, même s'ils ne sont pas issus de la critique comme Agnès Varda, Jacques  Demy, Jean Rouch, Jacques Rozier, Jean-Daniel Pollet. Chris Marker et Alain Resnais ont déjà tourné de nombreux courts métrages remarquables, le dernier marque la période avec son premier long, Hiroshima mon amour. Louis Malle ne se définira jamais comme appartenant au mouvement (ou plutôt il s'estimera rejeté par les figures du mouvement).
    Maurice Pialat ne parviendra pas à passer au long métrage à cette époque et "ratera le coche de la Nouvelle Vague", comme il le dira lui-même. Jean-Pierre Melville tient un rôle un  peu à part, ayant été le grand frère respecté dont les jeunes réalisateurs ont voulu s'affranchir progressivement tout en prenant des conseils auprès de lui. Sans être à l'origine du mouvement, de nouveaux réalisateurs se reconnaissent ensuite dans la lignée de la Nouvelle Vague. Ce sont principalement Jean Eustache, Jean-Marie  Straub et Danièle Huillet, André Téchiné, Philippe Garrel, Jacques Doillon, Benoît Jacquot.
    *
    Caractéristiques formelles et esthétiques
    On voit apparaître une nouvelle façon de produire, de tourner, de fabriquer des films qui s'oppose aux traditions et aux corporations. Devenu Ministre des Affaires Culturelles en 1958,  André Malraux facilite l'accès à la réalisation des jeunes cinéastes sans passer par le parcours traditionnel de la profession. Le change ment de société et de mœurs, le désir de  transformer le cinéma et de rompre avec le passé sont au principe de la Nouvelle Vague. Celle-ci n'est pas une « école artistique » avec un style particulier, mais plutôt un esprit qui  aura autant de traductions différentes qu'il y a de cinéastes pour s'en emparer. Souvent mentionnée l'apparition de nouveaux appareils(caméra et magnétophone)joue un rôle d'appoint significatif mais secon daire dans ce mouvement.
    *
    C'est toute la grammaire du cinéma qui est remise en question de multiples manières, dans le tournage, le jeu des  acteurs, le montage, l'utilisation de la voix off, le rapport à l'autobiographie, la manière de filmer la ville ou les sentiments.Les films de la nouvelle vague sont aussi caractérisés par leurs héros. Une étude menée sur 18 films de la nouvelle vague montre que les héros sont jeunes et contemporains. Ce  sont des gens ordinaires qui ne s'occupent que de leurs affaires personnelles. Ils sont en quête d'indépendance. Ils sont souvent oisifs, n'ont pas peur d'enfreindre la loi (par exemple  Michel Poiccard qui tue un policier dans À bout de souffle), sont indifférents à la société et à la famille et sont en quête d'amour.
    *
    Bilan
    La Nouvelle Vague est apparue dans les années d’après guerre alors que des jeunes gens animés par un désir de cinéma aspiraient à une vie libre et sans convention. Le cinéma  français de cette époque était relativement dépourvu de créativité et d'originalité, se contentant souvent d’être un simple support au roman. Les jeunes cinéastes de la Nouvelle  Vague ont bousculé les règles en revoyant tous les fondements du cinéma. Ainsi, la règle de continuité n’est plus toujours respectée, le point de vue du spectateur est parfois pris en considération dans le film par le biais de regards caméra et interpellation du spectateur, des jeux de mise en abyme sur le cinéma questionnent les différents points de vue  cinématographiques, de nombreux jeux d'arrêt sur image, de ralentis, de style saccadé sont également créés…
    *
    Tout cela s'unit afin que le film rappelle sans cesse qu'il est un film, que c'est du cinéma. Un effet de réalisme s’instaure : le réalisateur ne cherche plus à tromper le spectateur avec du faux vrai mais à montrer la réalité du cinéma comme elle est, notamment, avec ses plans qui ne sont pas continus dans le temps comme pourrait le croire ou l’oublier le spectateur, avec ses acteurs qui ne sont là que pour être acteur d’un film et non acteur d’une histoire ou d’un scénario et avec ses décors qui n’existent que parce qu’ils ont un pouvoir symbolique et non parce qu’ils ressemblent à la réalité. Ainsi, ce mouvement ne cherche pas à reproduire la réalité comme elle devrait être mais à montrer la réalité du cinéma comme elle est.
    *
    La Nouvelle Vague fut « une affaire de jeunes hommes désireux de donner au cinéma le statut d'un art à part entière, c'est-à-dire une vision du monde à un moment donné de son histoire et plus encore une participation à un destin commun" ».
    *
    Critiques
    Mouvement de transformation critique du cinéma inscrit dans une époque particulière, le tournant des années 50-60, mais dont les effets ont continué d'influencer le cinéma à travers  les décennies, la Nouvelle Vague n'a cessé d'être attaquée par les tenants d'un cinéma conformiste, y compris au nom d'un « nouvel anticonformisme ». À l'époque de sa naissance,  elle fut en butte à la fois à l'hostilité violente des porte-parole de l'industrie et aux agressions de Positif, alors la revue rivale des Cahiers du cinéma . Elle a depuis été vilipendée  notamment par des réalisateurs, comme Claude Lelouch qui s'évertue à en faire uniquement une transformation technique[réf. souhaitée].
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    Cinquante ans après son apparition, la Nouvelle Vague demeure l'enjeu de polémiques qui témoignent de sa vivacité toujours active, malgré l'éloignement dans le temps et les  innombrables changements qu'a connu le cinéma. Pour Philippe Person, la Nouvelle Vague est essentiellement un concept publicitaire sans cohérence esthétique.Il dénonce un  cinéma "qui privilégie jusqu’au paradoxe l’inexpérience professionnelle et le narcissisme autobiographique comme gages d’authenticité artistique".(ce n'est pas faux)Selon Jacques Lourcelles la seule originalité majeure et incontestable des cinéastes de la Nouvelle Vague, c'est que personne, avant eux, n'avait osé dire autant de bien de soi et autant de mal des autres. (Ha ha ha !!)
    *
    Acteurs et actrices
    L'arrivée d'une nouvelle génération d'acteurs (Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg, Jean-Pierre Léaud, Jeanne Moreau, Anna Karina, Jean-Claude Brialy, Bernadette Lafont, Brigitte  Bardot, Alexandra Stewart, Anne Wiazemsky, Claude Jade, Henri Serre…) et de techniciens comme Raoul Coutard ou André Weinfeld, le soutien d'une poignée de producteurs- mécènes (Georges de Beauregard, Pierre Braunberger, Anatole Dauman) furent aussi des éléments déterminants. Le cinéma français n'avait pas su renouveler ses acteurs depuis  l'entre-deux guerres, et l'apparition de nouveaux visages permit notamment de toucher le jeune public.
    *
    Jean-Paul Belmondo incarne, grâce à la direction de Jean-Luc Godard, le visage masculin de la Nouvelle Vague. Il est l’acteur type de ce mouvement de par son physique qui ne
    répond pas aux critères du jeune premier classique et par un jeu qui se veut très spontané et une diction qui sont plus proches du réel du spectateur de 1960. Ses rôles majeurs sont  ceux de À bout de souffle, qui lui offre le statut d’acteur vedette, puis Une femme est une femme et Pierrot le fou.
    *
    Jean-Pierre Léaud(que je trouve sympathique dans LES 400 COUPS ,MASCULIN FEMININ mais franchement imbuvable lorsqu'il pris de lâge) incarne lui aussi les exigences des nouveaux metteurs en scène, avec un jeu souvent décalé,qui paraît gêné C’est lui qui va incarner le grand personnage truffaldien d’Antoine Doinel. Chez Godard, il incarne le mal-être de la jeunesse d’avant 1968, aussi déboussolée que révoltée, à la recherche d’un idéal révolutionnaire et d’une vraie relation avec des jeunes femmes toujours insaisissables et incompréhen sibles.
    *
    Bernadette Lafont, révélée par Truffaut dans Les Mistons, on la retrouve aussitôt dans les films de Chabrol et elle joue dans La Maman et la Putain de Jean Eustache. Comparée aux 
    actrices des années cinquante, elle apporte une image plus moderne de la jeune femme méridionale à l’aise dans ses rondeurs physiques, naturelle, spontanée et populaire.
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    Jean Seberg, Anna Karina et leur relation avec Jean-Luc Godard :
    Jean Seberg est l'héroïne de À bout de souffle ; contrairement aux actrices classiques, elle apparaît plutôt comme  une « anti-femme », ou un garçon manqué, avec ses cheveux courts et son allure androgyne. Mais c'est surtout avec Anna Karina que Godard va enrichir sa palette de rôles féminins ; (hélas) il lui donne son premier grand rôle dans Le Petit Soldat.Elle tourne dans sept films majeurs de Godard et même lorsque ce dernier dirige Brigitte Bardot dans Le Mépris, celle-ci  porte, durant une séquence fameuse de film, une perruque brune qui n'est pas sans rappeler l'allure d'Anna Karina.De plus,comme Jean Seberg,Anna Karina contribue à prolonger l'attraction séductrice du français prononcé avec un accent étranger.
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    Annexes





    ©-DR- La Nouvelle Vague (2)

    28/10/2014 19:02

    ©-DR- La Nouvelle Vague (2)


    Ciné Club de Caen

    La nouvelle vague et l'art in situ sont descendus dans la rue pour inventer une forme d'art à le fois plus ludique, plus jeune et plus optimiste. Ces deux mouvements cherchent à rénover le romantisme en liant passé et présent au sein d"histoires romanesques. Nul ne conteste aujourd'hui l'importance historique, économique et même technique de la Nouvelle vague française (voir : Histoire de la Nouvelle Vague). Ce qui est remis en cause et régulièrement attaqué c'est son importance esthétique. Même Gilles Deleuze ne définit pas un concept propre pour la Nouvelle vague.

    Méthode

    Nous nous montrerons moins radical que le philosophe et suivrons pour définir l'esthétique de la nouvelle vague la méthode qu'il a employé pour renouveler le concept de néoréalisme : dépasser ce qui a pu réunir un temps historique donné des cinéastes très différents pour exclure du mouvement ceux qui s'en sont ensuite beaucoup éloigné. En revanche, nous agrégerons à ce mouvement ceux qui en ont retrouvé l'esprit beaucoup plus tard ou sous d'autres horizons.Il nous apparaît aussi clairement que les originalités esthétiques de Jean-Luc Godard, Claude Chabrol et Jacques Rivette ne relèvent effectivement pas de la Nouvelle Vague mais, pour l'un, du cinéma de la pensée, pour l'autre du cinéma mental et pour le dernier de l'image cristal. En contrepartie, appartiennent pour nous à l'esthétique de la Nouvelle vague les cinéastes comme Arnaud Desplechin, Olivier Assayas, Christophe Honoré, Wim Wenders ou Jim Jarmusch et Hong-Sang-soo.

    Définition

    Historiquement, La Nouvelle vague s'est distinguée par une vitalité qui semblait pouvoir complètement renouveler le cinéma français avec la création d'œuvres fortes prenant le contre-pied des habitudes garantes d'un succès respectueux des traditions.Esthétiquement on définira la nouvelle vague comme cherchant à inscrire le lyrisme dans les gestes du quotidien. Elle refuse l'esthétique autant que l'éthique fondée sur le rôle du destin avec des trajectoires narratives tragiques relevant du réalisme poétique, forme française de l'expressionnisme allemand. Elle se situe en phase avec son époque, ses réalisateurs, ses peintres et ses écrivains. Le refus du carcan de la narration va souvent de paire avec les moments de lyrisme. Le film interrompt ainsi parfois le cours de sa narration par des instants de bonheurs hors du temps et donc hors de la fiction (petits déjeuners, marches dans la rue) par des adresses au spectateur, des moments incongrus, des poussées de lyrisme musical ou pictural.

    La nouvelle vague pourrait ainsi être le cinéma placé sous le signe d'une double composition entre un corps à prendre en compte et un esprit qui cherche sa voie dans le monde contemporain. A partir de cette position, deux voies plus radicales sont possibles. Il est ainsi des cinéastes qui choisissent de s'intéresser aux postures, au cinéma des corps alors que d'autres, suivant la voie d'Alain Resnais s'orienteront vers un cinéma du cerveau.

    La nouvelle vague et les acteurs

    La double composition entre le corps et l'esprit pour la Nouvelle vague agit aussi sous la forme d'une nouvelle relation entre le metteur en scène et l'acteur. Le premier crée un dispositif où le corps de l'acteur exprime un sens qui lui est propre définissant ainsi un personnage avec lequel le metteur en scène est amené à composer.L'acteur dans la nouvelle vague est aussi important que pour le Néoréalisme ou l'actor studio. Il n'est plus un instrument mais doit donner de lui-même, participer à la mise en scène. La nouvelle vague partage aussi avec le néoréalisme, le refus du carcan du scénario dirigé vers une morale compréhensible par tous et en même temps. Mais contrairement au néoréalisme, elle ne rompt pas avec le cinéma classique en proposant des situations optiques ou sonores pures.

    Cette façon de promouvoir des héros positifs, jeunes souvent, cherchant à découvrir leur personnalité au sein d'un monde difficile mais qui vaut la peine d'être vécu provient pour l'essentiel de modèles américains. Si le romanesque est une composante essentielle de la Nouvelle vague, il n'est cependant composé que de rares moments de lyrisme car l'inquiétude y est aussi très présente. Emblématiques de cette position François Truffaut et Eric Rohmer.

    Chacun des films de Truffaut est le lieu d'une double lecture et projette simultanément deux histoires : l'une, réaliste, obéissant aux règles logiques d'un enchaînement narratif classique (histoire d'amour, chronique d'enfance ou intrigue policière) ; l'autre, fantasmatique, projection d'un vécu personnel où le fils tente de comprendre son rapport avec sa mère.

    Les personnages de Rohmer confrontent leur discours (qui construit un dispositif piège) à la réalité de la confrontation avec le corps de l'autre, têtu et moins malléable que le voudrait le personnage central. L'être humain n'est pas une caméra. Il ne voit le monde que reflété par sa conscience, déformé par sa subjectivité.

    Autour de François Truffaut et Eric Rohmer, figures tutélaires de la Nouvelle vague, figurent aussi Jean Eustache et plus tard Arnaud Desplechin, Wim Wenders ou Jim Jarmusch. Ils exploreront aussi des dispositifs de mise en scène tout en dialoguant toujours avec leurs acteurs lorsque ceux-ci se heurtent aux contraintes du système qu'ils imposent.
     

     

     

     

     






    ©-DR-La Nouvelle vague (fin)

    31/10/2014 11:18

    ©-DR-La Nouvelle vague (fin)


    NOUVELLE VAGUE


    Quand et qui??

    Ce renouveau du cinéma français commence en 1956 avec un court métrage de J. Rivette. Mais la Nouvelle Vague se fera vraiment connaître du grand public en 1959 par la sortie de deux films de Claude Chabrol Le Beau Serge et Les Cousins (sortis en février et mars 1959), puis par les prix décernés lors du festival de Cannes à Alain Resnais pour Hiroshima mon amour (la palme d’or) et Les Quatre Cents Coups (prix de la mise en scène) de François Truffaut.

    Les réalisateurs de la Nouvelle Vague sont pour la plupart d’anciens critiques de cinéma (pour la célèbre revue Les Cahiers du Cinéma): Jean-Luc Godard, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Jacques Doniol-Valcroze. Mais d’autres réalisateurs appartiennent également à la Nouvelle Vague: Jacques Demy, Agnès Varda, Alain Resnais, Chris Marker, etc.

    Qu’est-ce que le style de la Nouvelle Vague??

    Ce sont des films à l’opposé du cinéma traditionnel français : les codes narratifs classiques sont cassés, ce sont des films à petits budgets qui utilisent destechniques légères (pas de studio, peu d’éclairage, etc.).

     

    Voici les points les plus importants du style de la Nouvelle Vague:

    – la règle de continuité dans le temps n’est pas toujours respectée,
    – le point de vue du spectateur est pris en considération en utilisant
    des regards caméra*, ce qui interpelle  le spectateur,
    – clins d’œil cinématographiques qui créent une mise en abyme et donc une réflexion sur le cinéma,
    – utilisation d’arrêts sur image, de ralentis, de style saccadé,
    de mouvements de caméra proches du reportage / documentaire, etc.,
    – tournage en décors naturels (intérieur comme extérieur):
    avant les films étaient tournés en décors complètement reconstitués,
    – mise en scène avec des acteurs inconnus et jeunes
    (Jean-Claude Brialy, Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Léaud, etc.),
    – utilisation de nouvelles techniques : une caméra légère,
    une pellicule ultrasensible (qui permet de tourner avec un éclairage naturel),
    la postsynchronisation (le son n’est pas enregistré en même temps que l’image.
    Il est rajouté après, pendant le montage).





    ©-DR- TIREZ SUR LE PIANISTE de François Truffaut (1960)

    01/11/2014 04:44

    ©-DR- TIREZ SUR LE PIANISTE de François Truffaut (1960)


    Tirez sur le pianiste
    est un film français de François Truffaut sorti en 1960.
    Il a été (re)diffusé récemment à la télévision sur Arte le 20 octobre 2014
     





    ©-DR- TIREZ SUR LE PIANISTE de François Truffaut (1960) p2

    01/11/2014 07:28

    ©-DR- TIREZ SUR LE PIANISTE de François Truffaut (1960) p2


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    Cast
    Charles Aznavour : Charlie Kohler/Édouard Saroyan
    Marie Dubois : Hélène dite Léna(très bien dans ce rôle)
    Nicole Berger : Théresa, la femme d'Edouard
    Michèle Mercier : Clarisse, la fille de petite vertu(très jolie)
    Jean-Jacques Aslanian : Richard Saroyan
    Daniel Boulanger : Ernest, un des frères qui recherche Charlie
    Serge Davri : Plyne, le patron du cabaret
    Claude Heymann : Lars Schmeel, l'impresario
    Alex Joffé : Un passant
    Richard Kanayan : Fido Saroyan
    Catherine Lutz : Mammy
    Claude Mansard : Momo, un des frères qui recherchent Charlie
    Albert Rémy : Chico Saroyan
    Boby Lapointe : un chanteur(In-sup-por-ta-ble !!)
    Laure Paillette : la mère (non créditée)
    Alice Sapritch : la concierge (non créditée)






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