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©-DR-À BOUT DE SOUFFLE de Jean Luc Godard (1960) p47
31/10/2014 04:11
Dialogue
Avant d’expirer, allongé sur les pavés, Michel murmure à Patricia : « C'est vraiment dégueulasse. » N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers : « Qu'est-ce qu'il a dit ? » À quoi on lui répond : « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. » « Qu'est-ce que c'est, dégueulasse ? »
demande-t-elle enfin, prenant soudain conscience de sa trahison en fixant son regard direction caméra (le public) et en reprenant un geste de Michel, le pouce caressant sa lèvre supérieure, signe de doute que le jeune voyou se réservait quand il croisait son image dans un miroir.
Ce dialogue final est parfois attribué à Daniel Boulanger lui-même, acteur circonstanciel(dans le film) et surtout auteur de romans et de théâtre, et dialoguiste distingué d'une quinzaine de films
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©-DR- À BOUT DE SOUFFLE de Jean Luc Godard (1960) p48
30/10/2014 08:11
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©-DR-À BOUT DE SOUFFLE de Jean Luc Godard (1960) fin
30/10/2014 08:43
Trivia
Showing all 13 items
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According to Jean-Pierre Melville, Godard asked him for consultation during the post-production stage because the first edit was too long for distribution. Melville suggested Godard remove all scenes that slowed down the action (his own turn as novelist Parvulesco included). But instead of excluding entire scenes, Godard cut little bits from here and there. This led to the "jump cut" technique this movie introduced. Melville declared the result to be excellent.
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To give a more detached, spontaneous quality, Jean-Luc Godard fed the actors their lines as scenes were being filmed.
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Jean-Paul Belmondo was very surprised by the warm reception the film received. Immediately after production he was convinced it was so bad that he thought the film would never be released.
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Despite reports to the contrary, Jean-Luc Godard did not shoot the film without a script; however, he did not have a finished script at the beginning, instead writing scenes in the morning and filming them that day. See also Pierrot le fou (1965).
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Aside from the film's title, the distribution visa number, and the dedication to Monogram Pictures, there are no other credits or titles on this film. The entire cast and crew is uncredited.
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This film is dedicated to Monogram Pictures.
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Parvulesco the Writer, the subject of the press interview, is played by Jean-Pierre Melville, "Godfather of the New Wave." There is a reference to Melville's film, "Bob the Flambeur, in "Breathless" when Poiccard asks Tomatchoff how to cash the check he gives him. Tomatchoff responds, "Try Bob Montagne," who is the title character in the Melville film. Poiccard replies, "But he's in jail."
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The song playing when Michel goes to visit the first girl in Paris is "Pity Pity" by Paul Anka (released in 1959).
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Melville's film, "Bob the Flambeur, in "Breathless" when Poiccard asks Tomatchoff how to cash the check he gives him. Tomatchoff responds, "Try Bob Montagne," who is the title character in the Melville film. Poiccard replies, "But he's in jail."
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The character of Michel Poiccard uses the name Laszlo Kovacs as an alias. It is often wrongly assumed this was an homage to the cinematographer of the same name: the film was made long before Kovacs established himself in the movie industry. It was actually a reference to the character played by Jean-Paul Belmondo in Claude Chabrol's À double tour (1959), earlier the same year.
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When Patricia and Michel are on the bed, and she is holding the Teddy Bear, the book Michel is reading is 'Photographing The Female Figure' by Bunny Yeager, from 1957. The close-up shots do not come from this book, though; it appears another book was used for these shots.
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Spoilers
The trivia item below may give away important plot points.
Jean-Luc Godard: Towards the end of the movie, the bystander (wearing sunglasses and reading the paper) who recognizes Michel and runs off to presumably tell the police.
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©-DR- Jean Luc Godard / Bio (partielle)
30/10/2014 08:57
Filmo et distinctions : à venir + tard (si vous êtes pressés:cliquer sur le lien)
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Jean-Luc Godard est un cinéaste franco-suisse, né le 3 décembre 1930 à Paris.Auteur complet de ses films, il en est fréquemment à la fois réalisateur, scénariste, dialoguiste, et il en maîtrise le montage. Il y apparaît occasionnellement, parfois dans un petit rôle, parfois non comme acteur, mais comme sujet intervenant. Producteur et écrivain, il est aussi critique et théoricien du cinéma.
Comme Éric Rohmer, François Truffaut, Claude Chabrol ou encore Jacques Rivette, Jean-Luc Godard commence sa carrière dans les années 50 comme critique de cinéma. Il écrit notamment dans la Gazette du cinéma, les Cahiers du cinéma et Arts. Parallèlement à cette activité, il tourne des courts métrages en 16 mm, Opération béton (1954), un documentaire sur la construction du barrage de la Grande-Dixence en Suisse, Tous les garçons s'appellent Patrick ou Charlotte et Véronique, un marivaudage écrit avec Éric Rohmer, Une histoire d'eau (1958),qu'il monte à partir d'images filmées par François Truffaut et enfin Charlotte et son jules (1958).
En 1959, il passe au long métrage avec la réalisation d'À bout de souffle. Le film rencontre un grand succès et devient un des films fondateurs de la Nouvelle Vague. Au cours des années 60, il multiplie les projets et réalise plusieurs films par an. En 1960, il tourne ainsi Le Petit Soldat, un film sur la guerre d'Algérie et Une femme est une femme, un film hommage à la comédie musicale. Il réalise ensuite Vivre sa vie (1962), un film sur une jeune femme qui se prostitue, Les Carabiniers (1963), un nouveau film sur la guerre et Le Mépris (1963) un film sur l'univers du cinéma. Il poursuit en 1964 avec Bande à part et Une femme mariée.
En 1965, il réalise Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, son film de science-fiction puis Pierrot le fou, un road movie où nombre de spécialistes voient son chef-d'œuvre. Il réalise ensuite Masculin féminin, un film sur la jeunesse, Made in USA, Deux ou trois choses que je sais d'elle, dans lequel il traite à nouveau du thème de la prostitution, La Chinoise (1967) et Week-end (1967).
Godard est alors devenu un cinéaste de première importance, et un personnage de premier plan du monde artistique et de l'intelligentsia. En 1968, les événements de Mai pressentis par certains de ses films antérieurs, sont l'occasion de la rupture avec le système du cinéma. Godard se radicalise politiquement, et se marginalise. Il tente avec Jean-Pierre Gorin de faire un cinéma politique et signe ses films sous le pseudonyme collectif de Groupe Dziga Vertov. Durant cette période, ses films sont peu diffusés. À partir de 1974, il expérimente la vidéo avec sa compagne Anne-Marie Miéville, travaille pour la télévision et s'éloigne du cinéma.
Il revient au cinéma au tournant des années 80 avec Sauve qui peut (la vie). Il retrouve alors la place centrale qu'il avait occupée au cours des années 60. À partir de la fin des années 1980, il se consacre à une série de films-essais intitulée Histoire(s) du cinéma qu'il achève en 1998 et qui tente de faire une histoire cinématographique du cinéma.Dans les années 2000, il poursuit son travail au cinéma avec Éloge de l'amour (2001), Notre musique (2004) et Film Socialisme (2010). Il monte aussi un projet d'exposition au centre Georges Pompidou à Paris. Le projet extrêmement ambitieux est finalement abandonné et donne lieu à une exposition intitulée Voyage(s) en utopie. À la recherche d'un théorème perdu. JLG 1945-2005 qui montre les maquettes de l'exposition prévue.
Jean-Luc Godard a obtenu l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1965 pour Alphaville(?!! mé c'est une daube ce machin) ainsi que deux Ours d'argent (meilleur réalisateur en 1960 pour À bout de souffle et Grand prix du jury en 1961 pour Une femme est une femme). Il a également reçu un Lion d'or d'honneur en 1982 à la Mostra de Venise et le Lion d'or du meilleur film pour Prénom Carmen en 1983. Par ailleurs, il s'est vu décerner le Prix du Jury au Festival de Cannes pour Adieu au langage en 2014 ainsi que deux Césars honorifiques, en 1987 et 1998, et un Oscar d'honneur en 2010 pour l'ensemble de sa carrière.
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©-DR- Jean Luc Godard : Filmo /Distinctions
30/10/2014 15:15
Filmographie
1960 : À bout de souffle j'ai dû le voir (et le faire voir)12 fois minimum 1960 : Le Petit Soldat 1961 : Une femme est une femme(ne m'a laissé aucun souvenir) 1962 : Vivre sa vie. Film en douze tableaux(ne m'a laissé aucun souvenir) 1963 : Les Carabiniers 1963 : Le Mépris (chiant) 1964 : Bande à part 1964 : Une femme mariée. Fragments d’un film tourné en 1964 1965 : Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution (Mauvais / chiant) 1965 : Pierrot le fou ne m'a laissé que peu de souvenir) 1966 : Masculin féminin revu le 27/Nov/2014 = j'ai aîmé)
1966 : Made in USAne m'a laissé aucun souvenir) 1966 : Deux ou trois choses que je sais d'ellene m'a laissé aucun souvenir) 1967 : La Chinoise (pas franchement mauvais...très intello) 1967 : Week-end (pas franchement mauvais...très intello) 1968 : Le Gai Savoir 1968 : Cinétract (numéros 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, 15, 16, 23, 40) 1968 : Un film comme les autres (revendiqué a posteriori par le Groupe Dziga Vertov) 1968 : One American Movie,terminé par Richard Leacock et D.A. Pennebaker en 1971 sous le titre One P.M.)On voit Jefferson Airplane jouer sur un toit d'immeuble!! 1968 : One Plus One (distribué dans une version modifiée par le producteur sous le titre Sympathy for the Devil)la création du morceau avec les Rolling Stones en studio...J'aime
1969 : British Sounds (signé a posteriori par le Groupe Dziga Vertov) 1969 : Pravda (signé a posteriori par le Groupe Dziga Vertov) 1969 : Vent d’est (signé par le Groupe Dziga Vertov) 1970 : Luttes en Italie (Lotte in Italia) (signé par le Groupe Dziga Vertov) 1970 : Vladimir et Rosa (signé par le Groupe Dziga Vertov) 1972 : Tout va bien (coréalisé avec Jean-Pierre Gorin) 1972 : Letter to Jane (coréalisé avec Jean-Pierre Gorin) 1974 : Ici et ailleurs (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 1975 : Numéro deux (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 1976 : Comment ça va (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 1976 : Six fois deux (Sur et sous la communication) (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 1977 : Quand la gauche aura le pouvoir 1979 : France tour détour deux enfants (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 1979 : Sauve qui peut (la vie) 1982 : Passion 1983 : Prénom Carmen ne m'a laissé aucun souvenir) 1985 : Je vous salue, Marie (j'ai aîmé...à sa sortie) 1985 : Détective...Chiant J.P.Léaud pénible/Une chouette scène avec Emmanuelle Seigner jeune et belle) 1985 : Soft and Hard. Soft Talk On a Hard Subject Between Two Friends (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 1985 : Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma révélées par la recherche des acteurs dans un film de télévision publique (t'aurais dû le faire encore plus long le titre)d’après un vieux roman de J.H. Chase (alias Chantons en chœur – titre de la sortie VHS) 1986 : Meetin' WA 1987 : Soigne ta droite. Une place sur la Terre 1987 : King Lear 1987 : On s'est tous défilés 1988 : Puissance de la parole 1988 : Histoire(s) du cinéma 1990 : Nouvelle vague 1991 : Allemagne année 90 neuf zéro. Solitudes, un état et des variations 1993 : Hélas pour moi 1993 : Les enfants jouent à la Russie 1993 : Je vous salue Sarajevo 1995 : JLG/JLG. Autoportrait de décembre 1995 : Deux fois cinquante ans de cinéma français (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 1996 : Espoir/Microcosmos 1996 : Le Monde comme il ne va pas 1996 : For Ever Mozart 1996 : Adieu au TNS 1996 : Clip vidéo Plus Oh! de France Gall 1998 : Histoire(s) du cinéma 1998 : The Old Place. Small Notes Regarding the Arts at Fall of 20th Century (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 2000 : L'Origine du XXIe siècle 2001 : Éloge de l'amour 2002 : Dans le noir du temps (épisode du film Ten Minutes Older : The Cello) 2002 : Liberté et patrie (coréalisé avec Anne-Marie Miéville) 2004 : Notre musique 2004 : Moments choisis des Histoire(s) du cinéma 2006 : Vrai faux passeport. Fiction documentaire sur des occasions de porter un jugement à propos de la façon de faire des films 2006 : Ecce homo 2006 : Une bonne à tout faire (nouvelle version) 2010 : Film Socialisme 2014 : 3x3D, coréalisé avec Peter Greenaway et Edgar Pêra 2014 : Adieu au langage 2014 : Les Ponts de Sarajevo
Récompenses Très souvent récompensé, on le remarque surtout avec ses huit films en sélection officielle à Cannes, ses six films en compétition pour le Lion d'or à la Mostra de Venise, ou encore ses nombreuses participations à la Berlinale, festival de Berlin. C'est grâce à la diversité de ses films, ou par son originalité que les sélectionneurs le remarqueront souvent. Voici une liste des prix qu'il a gagnés.
Berlinale 1960 : Ours d'argent du meilleur réalisateur pour À bout de souffle 1961 : Ours d'argent extraordinaire pour Une femme est une femme 1965 : Ours d'or pour Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution 1966 : Interfilm Award, Youth Film Award et Ours d'argent pour Masculin féminin : 15 faits précis 1968 : Sélection officielle en compétition pour Week-end 1969 : Sélection officielle en compétition pour Amore e rabbia 1973 : Interfilm Award pour Tout va bien (co-réalisé avec Jean-Pierre Gorin) 1985 : Interfilm Award et OCIC Award pour Je vous salue Marie (en lice pour l'Ours d'or)
Festival de Cannes Festival de Cannes 1980 : Sélection officielle en compétition pour Sauve qui peut (la vie) Festival de Cannes 1982 : Sélection officielle en compétition pour Passion Festival de Cannes 1985 : Sélection officielle en compétition pour Détective Festival de Cannes 1987 : Sélection officielle en compétition pour Aria (film collectif) Festival de Cannes 1990 : Sélection officielle en compétition pour Nouvelle Vague Festival de Cannes 2001 : Sélection officielle en compétition pour Éloge de l'amour Festival de Cannes 2010 : Sélection officielle, dans la section Un certain regard, pour Film Socialisme Festival de Cannes 2014 : Prix du Jury pour Adieu au langage
César du cinéma 1981 : Nomination au César du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Sauve qui peut (la vie) 1983 : Nomination au César du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Passion 1987 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière 1998 : César d'honneur exceptionnel pour son œuvre
Oscar du cinéma 2010 : Oscar d'honneur (Governor's Award) pour l'ensemble de sa carrière.
Mostra de Venise 1962 : Prix spécial du jury et Pasinetti Award pour Vivre sa vie 1964 : Sélection officielle en compétition pour Une femme mariée 1965 : Sélection officielle en compétition pour Pierrot le fou 1967 : Sélection officielle en compétition pour La Chinoise 1982 : Lion d'or pour la carrière 1983 : Lion d'or pour Prénom Carmen 1991 : Médaille d'or du président du Sénat italien et nomination au Lion d'or pour Allemagne année 90 neuf zéro 1996 : Sélection au Festival du Film de Venise pour For ever Mozart
Autres distinctions 1980 : Prix de l'Âge d'or pour Sauve qui peut (la vie) 1989 : Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la culture 1995 : prix Theodor-W.-Adorno181
Bon...je le dis une fois pour toute : Jean Luc Godard
a apporté qq chose d'indispensable au Cinéma,
à l'homme dans l'homme,à l'esprit,la pensée
Son Cinéma est bien plus qu'un banal divertissement
c'est un discours donnant à réfléchir
sur le monde moderne...
sur nous même
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