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©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) p6
08/11/2014 16:18
La critique d'Abus de Ciné
Vendetta
Qu’il est agréable de découvrir sur grand écran un film de ce calibre, et français de surcroît ! Quatrième long-métrage du jeune Eric Valette, "Une affaire d’état" s’inscrit dans la glorieuse lignée des thrillers politiques d’Yves Boisset ou d'Alan Pakula, investissant son contexte sulfureux pour mieux s’engouffrer dans le polar teigneux et radical.
Adaptant un roman saisissant de Dominique Manotti, le réalisateur de l’efficace "Maléfique" assume son ambition d’un polar sans concession et fonce dans le tas avec une virulence qui fait plaisir. Prenant pour contexte une situation politique ambiguë et lourde de sens, Valette ne traite pas tant de trafic d’armes et de manipulations étatiques qu’il dresse le portrait contrarié de personnages en état de crise permanente et dont le rapport, forcément contradictoire, à la morale, ne cessera d’être éprouvé tout le long d’une intrigue mouvementée et riche en suspense.
A un bout de l’histoire, le personnage de Nora Chahyd, vigilante au féminin, adepte du tabassage de suspect et bien décidée à mener son enquête jusqu’au bout. Extrémiste dans ses idéaux (voire quasi-fasciste, pourrait-on dire), ambitieuse dans son parcours, elle se révèle loin du cliché de la fliquette beurre, comme on pouvait le craindre, l’extraordinaire Rachida Brakni créant un personnage n’ayant rien à envier aux flics durs à cuir décrits par l’écrivain James Ellroy dans ses romans les plus noirs (on pense parfois au Russell Crowe violent de "L.A. Confidential", toutes proportions (?) gardées).
Sorry man,je n'ai pensé ni à Russel Crowe,
ni à L.A Confidential (qui est pour moi un gros navet)
ni à Yves Boisset,ni à Pakula...
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©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) p7
08/11/2014 16:28
A l’autre bout de l’histoire, François Bornand symbolise ces hommes de l’ombre travaillant au sein des gouvernements, résolvant les crises tout en gérant, au mieux, leur propre intérêt personnel. Proche d’un personnage de western, cache-poussière noir inclus, André Dussollier prête sa silhouette élégante et son charisme naturel à ce conseiller occulte, obéissant à un code d’honneur archaïque, proche du pouvoir, tentant de résoudre dans la discrétion une affaire d’état qui le dépasse rapidement.
Entre ces deux figures archétypales, l’électron libre : ex-barbouze accroc à la drogue et enclin à de tétanisants accès de violence, Michel Fernandez est le trait d’union entre les différentes intrigues du film, celui par lequel tout finit par arriver. Campé par Thierry Frémont, terrifiant et solide comme un roc, Fernandez justifie à lui seul la vision du film. Au centre des meilleures scènes (dont une courte fusillade dévastatrice et une course-poursuite exténuante dans les rues de Pigalle), il est le personnage-clé d’une histoire entre polar (c’est un tueur) et politique (c’est un homme de main).
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©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) p8
08/11/2014 16:38
Thierry Frémont : Michel Fernandez
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La critique d'Abus de Ciné (fin)
Rythmé par une musique évoquant les grandes heures du cinéma populaire italien (polar ou western), jusqu’auboutiste dans son traitement de la violence (voir la fin expéditive du plus beau personnage du film, flic intègre fan de western spaghetti et interprété par l’excellent Gérald Laroche), proche du cinéma de Michael Mann dans sa gestion des seconds rôles, réalisé avec passion et discernement (d’abord distante et posée, la caméra se rapproche progressivement des personnages, tournant autour d’eux jusqu’à un ultime gros plan), "Une affaire d’état" s’impose comme le complément indispensable aux films de Jean-François Richet ou Olivier Marchal, certes réussis mais un peu trop policés. Une série B jouissive et intelligente n’oubliant jamais son statut de divertissement couillu et frondeur, qui donne envie de découvrir l’inédit "Hybrid", film de voiture tueuse réalisé par Valette aux Etats-Unis. A n’en pas douter, la révélation d’un futur grand.
Frédéric Wullschleger
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©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) p9
08/11/2014 16:47
Christine Boisson : Mado
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An exciting political thriller.
Author: GUENOT PHILIPPE (philippe.guenot@dbmail.com) from France
28 November 2009
*** This review may contain spoilers ***
I was not surprised by this film. I expected that. No more no less. I love french political thrillers; better than American ones, which are always politically correct, with bad guys vs goods guys scheme, good happy endings, and useless love stories between lead characters.
It's very difficult to summarize such a movie. Nearly every body is crooked, corrupted, fierce and ruthless. No warmth between them, except some no said friendship. I could describe that as a sort of a hank of stories, where every one wants to get rid of another. It's very well described, edited and acted. Frémont is terrific as a ruthless hired killer.
The female cop-an Arab(elle est française d'origine algérienne)- gives also here a powerful performance Action sequences are brutal, bloody, very percussive, and talkative ones useful for a good understanding of this captivating tale. As SECRET DEFENSE,(le prochain film sur ce blog) I commented last year, it shows how politicians are rotten and ordinary people expendable. A little masterpiece. A real gem.
A great french political thriller
 Author: foutiroir from switzerland
21 June 2010
*** This review may contain spoilers ***
It's been a while since the last convincing french spy movie, and "State Affairs" might open a new era, as Olivier Marchal's "36, Quai des Orfèvres" did for french police thrillers.The pace is a typical french one for a spy movie, as in the great "Le silencieux" by Claude Pinoteau or the stunning "Espion, lève-toi" by Yves Boisset.
The investigation goes slowly on, piece by piece, and all of them matters. The background intrigue is settled in Africa, where French soldiers are held hostages by rebel forces in Congo. The shadow "Mr. Africa" for the french Presidency, Victor Bornand, wonderful André Dussolier, has to deliver weapons as ransom to free the hostages, but the plane delivering the cargo is shot down somewhere over Congo. Bornand will then have to find who's trying to burn him with this potential scandal, in the middle of the presidential campaign.
From these premises, we follow a young police officer, Rachida Brakni (delivering a bluffing performance), who's investigation on the murder of a young woman leads to a particular "Madame", manager of a very select escort-agency. Who happens to be intimate with our Mr. Africa.Third destiny, the one of a former member of the french secret services (DRI - new agency born from the merging of DGSE and DST after 9/11), Fernandez - very convincing Thierry Frémont - that works now as a hit-man for Bornand.
Those three will see their paths crossing, with a score that reminds of old Italian westerns such as the famous "Django" movies or Ennio Morricone's score for "Espion, lève-toi".The cinematography is efficient and beautiful, night scenes are especially good, as the superb run across Montmatre near the end. Both editing and dialogues are flawless, leading us through corruption, murder, dirty state secrets' and struggle for power and surviving. 9/10 because of some unnecessary pathos.
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©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) p10
08/11/2014 16:54
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