| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tellurikwaves.vip-blog.com


 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
  • 103 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Novembre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    272829300102
    03040506070809
    10111213141516
    17181920212223
    24252627282930

    ©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) p11

    08/11/2014 17:15

    ©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT  de Eric Vallette (2008) p11


    External Reviews
    Showing all 6 external reviews (!?)





    ©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) Fin

    08/11/2014 17:23

    ©-DR- UNE AFFAIRE D'ETAT de Eric Vallette (2008) Fin


    Jean-Marie Winling : Macquart
    le chef des Renseignements Intérieurs
    appellés R.G autrefois
     

    *

    *

    Pas de Trivia,seulement deux commentaires de spectateurs
    pas de distinctions ni récompenses
    j'ai bien fait de mentionner ce film





    ©-DR- Rachida Brakni : Bio ultra succinte

    08/11/2014 17:41

    ©-DR- Rachida Brakni : Bio ultra succinte


    Rachida Brakni
    est une actrice et metteuse (sic) en scène (Théatre)
    française, née le 15 février 1977 à Paris de parents algériens.

     


    Enfance et formation

    Petite, elle se destinait à des études d'avocate, puis elle a finalement fait des études théâtrales au studio-théâtre d'Asnières puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris.

    Carrière

    En 1997, elle entre comme pensionnaire à la Comédie-Française où elle a notamment joué dans Ruy Blas, rôle qui lui a valu un Molière de la révélation féminine, en 2002, moins d'un mois après son César. Elle a ensuite choisi de quitter la Comédie-Française pour mener une carrière au théâtre et au cinéma.

    Au cinéma, elle a interprété le rôle d'Élisa dans L'Outremangeur, sur le tournage duquel elle a rencontré son futur mari, l'ancien footballeur Éric Cantona.

    En 2002, elle s'est vu attribuer un César pour son interprétation dans le film Chaos.

    Son premier album de chansons, simplement intitulé Rachida Brakni, sort en février 2012. Éric Cantona lui a écrit des chansons et Cali a fait les musiques, après leur rencontre sur un concert et après avoir chanté avec lui Lullaby de The Cure.

    Vie privée

    -Le 16 juin 2007, elle se marie avec l'ex-footballeur Éric Cantona rencontré sur le tournage de L'Outremangeur.

    -La ville qu'elle préfère est Berlin où elle se rend souvent.

    -En septembre 2009, elle pose seins nus pour le magazine Marie-Claire afin d'encourager les femmes à aller passer des mammographies. Elle confirme aussi être enceinte.

    -Le 25 octobre 2009, elle donne naissance à son premier enfant prénommé Émir, qui signifie prince. Elle accouche de son deuxième enfant, une fille nommée Selma, dans la nuit  du 16 au 17 octobre 2013.






    ©-DR- Rachida Brakni : Filmo / Distinctions

    08/11/2014 17:49

    ©-DR- Rachida Brakni : Filmo / Distinctions


    Filmographie

     

    Cinéma
    1997 : Une couleur café d'Henri Duparc
    1998 : Voiles de Raphaël Didierjean
    2001 : Loin d'André Téchiné : Nezha
    2001 : Chaos de Coline Serreau : Noémie / Malika
    2002 : Comme un avion de Marie-France Pisier : Ourdia
    2003 : Portrait caché de Jean-Louis Leconte : Pauline
    2003 : L'Outremangeur de Thierry Binisti : Elsa
    2004 : Ne quittez pas ! d'Arthur Joffé : Yaëlle
    2004 : L'Enfant endormi de Yasmine Kassari : Halima
    2005 : Une belle histoire de Philippe Dajoux
    2005 : One Day in Europe de Hannes Stöhr : Rachida
    2005 : La Part animale de Sébastien Jaudeau : Claire
    2006 : On ne devrait pas exister de HPG : Rachida
    2006 : Barakat ! de Djamila Sharoui et Cécile Vargaftig : Amel
    2007 : Lisa et le Pilote d'avion de Philippe Barassat : Lisa
    2007 : La Bombe humaine de Laurent Touil-Tartour
    2008 : Les Bureaux de Dieu de Claire Simon : Yasmine
    2008 : Skate or Die de Miguel Courtois : Sylvie
    2008 : Secret défense de Philippe Haïm : Leïla
    2009 : Un homme et son chien de Francis Huster
    2009 : Neuilly sa mère ! de Gabriel Julien-Laferrière : Djamila
    2009 : Une affaire d'État d'Éric Valette : Nora Chahyd
    2011 : La Ligne droite de Régis Wargnier : Leïla
    2012 : Les Mouvements du bassin de HPG : Marion
    2013 : Cheba Louisa de Françoise Charpiat : Djemila

    Télévision
    2002 : Un jour dans la vie du cinéma français de Jean-Thomas Ceccaldi : Elle-même
    2007 : La Surprise d'Alain Tasma : Claude
    2007 : Notable, donc coupable de Francis Girod et Dominique Baron : Claire Laris
    2009 : L'une chante, l'autre aussi (documentaire) d'Olivier Nicklaus : elle-même
    2011 : L'âme du mal de Jérôme Foulon : Marion Lanski
    2013 : Silences d'État de Frédéric Berthe : Claire Ferran

    Théâtre
    Lien vers page complete IMDb Rachida Brakni
    http://www.imdb.com/name/nm1021224/

    Prix et nominations
    1998 : Premier prix de tragédie Silvia Monfort pour la pièce Grand Guignol

    Césars 2002 : César du meilleur espoir féminin pour Chaos

    Molières 2002 : Molière de la révélation théâtrale pour son interprétation dans Ruy Blas

    2006 : Prix Jean-Jacques Gautier de la SACD pour son rôle dans Le Viol de Lucrèce

     






    ©-DR- Rachida Brakni / Portrait

    08/11/2014 17:54

    ©-DR- Rachida Brakni / Portrait


    Entre deux tournages, plutôt radicaux, la jeune comédienne et metteur en scène
    raconte ses choix, son parcours, son mari – Cantona. Et revient sur l’enfance,
    les souvenirs d’Algérie, le fait d’être une actrice française.
    Rencontre feutrée et fiévreuse.

    Rachida Brakni : «Je suis une femme libre»

     Parce qu’elle est faite comme un roseau et qu’elle est connue depuis un film explosif et maladroit, Chaos ; parce qu’elle porte un nom et un prénom qui ne convoquent pas la bonne vieille France, on croit vite que Rachida Brakni, actrice, metteur en scène, lectrice, flâneuse, est une fille directe, différente – et donc irrésistible. Elle l’est, oui. Entre autres choses .Ces « autres choses » qu’on pourrait lui attribuer sont plutôt floues. Une fois rappelées l’allure, la rapide biographie (enfance en cité, heureuse, études au Conservatoire,

     puis la Comédie-Française, puis Cantona, Eric, un coup de théâtre à lui seul dont elle devint l’épouse, et la mère de leur fils Emir), une fois dit cela, quoi ? Pas tant de beaux rôles. Elle joue de manière si physique, cet ex-athlète de sprint, qu’on se demande même si elle aurait de quoi les porter, les incarner, ces rôles qu’on lui prêterait volontiers – sensibles, en demi-teinte, presque effacés. Mais comment effacer une once de Rachida B. ?

    Elle est tellement ravie d’exister qu’elle transforme ce métier d’être humain en quelque chose d’immensément énergique, non-tragique, non-victimaire. Applaudissons-la ! Louons-la ! Tant une homonyme plus baguée, moins tendre, a fait depuis quelques années de ce prénom le symbole de la courtisanerie. Un début d’après-midi saisi par le froid, Rachida Brakni avait choisi l’endroit, un bar d’hôtel dans un beau quartier, pour sa tranquillité, et prévenu, avec une prévenance rare, d’un retard de quinze minutes.

    Arrivée sanglée dans une veste trois-quart kaki à l’aspect un peu rêche, un peu militaire mais sûrement de marque (elle aime bien Rykiel), elle porte à bout de bras un cabas Céline, aux pieds des chaussures bizarrement baba-cool, beiges, à hautes semelles compensées. Un grand sourire. Elle dit votre prénom avec une gentillesse  embarrassante, ajoute que le tutoiement pourrait venir aisément mais on décline. Elle semble soulagée, au fond, de la distance imposée. S’installe une certaine raideur accorte, quasiment virile, pas de minauderies, oh non !

    Résumons. Son âge, 33 ans, son œuvre, un César, un Molière, une vingtaine de films, une dizaine de pièces classiques. Elle y trouve « son compte d’actrice ». Elle ne conçoit pas que l’essor de Cantona en tant qu’acteur puisse la gêner, lui faire de l’ombre, ou, pire, la dévaloriser face aux décideurs du cinéma français, tellement snobs. Elle croit tant au talent de son mari qu’elle l’a mis en scène au théâtre, en début d’année. Qu’elle dit de lui : « C’est un putain d’acteur. » (Cantona, parlons-en. Ex-maillot rouge de Manchester, numéro 7, col de chemise relevé, regard noir, crâne ras.

    Une masculinité, une nature. Il est envié par tous les hommes de France (et d’Angleterre), adulé par les publicitaires, admiré par certains poètes, admiré aussi par quelques francs-tireurs qui se reconnaissent dans son mépris de l’injonction permanente à la fête, la bonne conduite, la coolitude (et si Canto avait lu Philippe Muray ?). Mais il a beau être tenu en haute estime nationale, cet Eric-là et ses états d’âme, on parie mille kopecks que l’estime de la machine culturelle, il ne l’a pas.

    Perçu comme trop populaire, probablement, alors que lui/elle/eux aspirent à tout autre chose ; à des rôles forts, à des montagnes de sensibilité ; à la photographie, la peinture, le jeu ; à un retrait du monde, partiel, et ils s’y emploient, déménageant sans cesse, allant vers la nature, l’intériorité, l’épure.Dans cette France d’automne bien lasse, on sent Rachida B. plus proche des pavés mouillés que du Fouquet’s, sensible au désespoir de classe ; on la sent bien loin des boîtes de nuit qui poussent sous les ponts, de la nouvelle garde de l’art contemporain et des noctambules héritiers à particules. (Cela n’empêche pas le goût du déguisement. Pour les photographies de Next, elle s’est métamorphosée en vamp du Studio 54 ou du Palace, héritière de Grace Jones et Farida, reprenant la célèbre pose de Bianca Jagger immortalisée, avec son rasoir, par Andy Warhol au début des années 80.)

    Bien qu’à distance de la « hype », Rachida Brakni a fait partie du système. Au cœur de l’entreprise mondiale de rapprochement des peuples, des portes-monnaies : l’Oréal. Elle fut l’une de leurs égéries pendant deux ans ; la beauté maghrébine et ses cheveux bouclés. (Qu’elle portait longs jusqu’aux fesses. Ils étaient aussi beaux qu’envahissants ; entre Gorgone et tragédienne de l’Acropole, comme l’essence d’une féminité pétrifiante dont le cœur, forcément brisé en mille morceaux, aurait battu entre Athènes, Alger et Marseille.)

    Et un matin, prenant l’excuse de sa nouvelle coupe, plus courte, la direction du groupe français a suspendu le contrat. C’était le 9 juillet à Charléty, l’un des derniers jours du tournage du prochain film de Régis Wargnier (elle y joue une athlète sortie de prison qui aide un coureur devenu aveugle, sortie en 2011). Il y a des jours comme ça. Qui commença, sur la piste du stade, par une rupture du tendon d’Achille, qui se termina par le coup de fil de l’Oréal. Presque quatre mois après, elle boîte encore. Et Cantona vient de se faire mal aux cervicales. Brillante équipe ! Ils ont malgré tout la bougeotte. à croire qu’ayant pris, par habitude, le pli du baluchon, ils ont ensuite découvert qu’on n’avait rien inventé de mieux – à condition d’avoir des papiers, de l’argent – pour se sentir libre.

    Depuis leur rencontre/coup de foudre sur le film l’Outremangeur, en 2003, ils ont vécu à Paris, en Bretagne, près d’Arles, ont navigué entre Berlin, l’Espagne ou l’Italie au gré des engagements de l’un et de l’autre, et à Paris sont à nouveau en attente d’un appartement qui les éloignera du XVIe arrondissement où ils transitent, transis, presque honteux - elle évoque l’adresse deux fois, s’en excuse, en rougit. Comme si ce n’était pas sa place.Rachida Brakni est née en France d’un père orphelin qui a quitté l’Algérie dans les années 50, et dont le frère est, depuis, interné là-bas en hôpital psychiatrique ; sa mère, également Algérienne, avait déjà une fille lorsque cet homme est arrivé dans sa vie, cet ouvrier qui habitait dans un foyer Sonacotra et qui lui a donné trois enfants.

    Rachida est l’aînée, il y a un frère qui se « cherche encore», une sœur qui fait des études à la Sorbonne. La question de l’injustice la travaille au creux du ventre depuis gamine ; à croire qu’un jour de maternelle on lui a piqué la gomme, le cartable, et filé une gifle de surcroît. Elle rêvait d’être avocate, admirait Badinter et s’était inscrite en classe de seconde option théâtre, à la fin du lycée, pour cela : apprendre le cirque du tribunal, l’aisance verbale – le jeu du je, du faire semblant, n’est venu qu’ensuite.Les parents sont des prolétaires qui se montrent sévères, aimants, drôles. « Je ne sais rien de mon père ; je lui imagine trop de pudeur, de douleur, pour faire partie de ces gens qui pensent que la parole libère. » Les Brakni rasent un peu les murs, c’est une ère à courber l’échine.






    Début | Page précédente | 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tellurikwaves ]

    © VIP Blog - Signaler un abus