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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990)

    20/12/2011 20:01

     © DR - PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990)


    Oui j'avais dit que je parlerai de films moins connus et d'acteurs moins glamour...MAIS comme je n'ai mis encore aucune photo de Julia Roberts-notamment pour OCEAN's12 ..(souris mais je n'ai pas aîmé son personnage dans ce film ni dans OCEAN's11..ce sont des choses qui arrivent)et euh...je n'ai pas mis l'affiche du film qui est à chier.

    *

    *

    Pretty Woman
    ou Une jolie femme au Québec
    est un film américain réalisé par Garry Marshall et sorti en 1990.
    *

    Lien vers la fiche Wiki (pour les références)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pretty_Woman

     

     

    Résumé
    Alors qu'il est sur le point de conclure une très importante transaction financière, Edward Lewis, un richissime homme d'affaires, recherche le chemin de son hôtel. Une jeune prostituée de Beverly Hills, Vivian Ward, se propose de le lui montrer. Edward décide d'inviter Vivian à passer la semaine avec lui, dans sa luxueuse chambre d'hôtel, pour bénéficier de ses « services ».Vivian est délurée, mais Edward deviendra sensible à son charme et à son pragmatisme, alors qu'elle sera touchée par le charme et la noblesse de l'homme.

    [...]Le film met en scène l'histoire d'amour entre deux êtres que tout sépare, du moins en apparence (métaphoriquement, un prince charmant et une simple roturière), au beau milieu des somptueux quartiers de Beverly Hills. À cet égard, il peut être considéré comme un conte de fées moderne.À noter, l'influence déterminante de Barney Thompson (Hector Elizondo) en très bienveillant directeur de l'hôtel, véritable deus ex machina, qui influence favorablement les évènements, jusqu'à la fin.

    *

    *

    Cast
    Richard Gere  : Edward Lewis
    Julia Roberts : Vivian « Viv » Ward
    Ralph Bellamy  : James « Jim » Morse
    Jason Alexander  : Philip « Phil » Stuckey
    Laura San Giacomo  : Kit De Luca
    Hector Elizondo  : Barney Thompson, directeur de l'hôtel
    Alex Hyde-White  : David Morse
    Amy Yasbeck  : Elizabeth Stuckey
    Larry Miller  : M. Hollister
    Elinor Donahue  : Bridget
    Judith Baldwin  : Susan
    Jason Randal : Magicien
    Bill Applebaum : Howard
    Billy Gallo  : Carlos
    Hank Azaria : Inspecteur
    Andrea Parker : Vivian « Viv » Ward (doublure corps de Julia Roberts,
    notamment pour la scène d'ouverture des jambes de Vivian)
     
    *
    *
    Fiche technique
    Titre : Pretty Woman
    Titre québécois : Une jolie femme
    Réalisateur : Garry Marshall
    Scénariste : Jonathan Frederick Lawton
    Musique : James Newton Howard,
    Roy Orbison (Oh, Pretty Woman),
    Giuseppe Verdi (La Traviata),
    Antonio Vivaldi (Les Quatre Saisons)
    Directeur de la photographie : Charles Minsky
    Chef décorateur : Albert Brenner
    Producteur : Arnon Milchan et Steven Reuther
    Production : Silver Screen Partners IV et Touchstone Pictures
    Montage : Raja Gosnell et Priscilla Nedd-Friendly
    Genre : Comédie romantique
    Durée : 119 minutes (125 minutes pour le montage américain)
    Format : Couleurs (Technicolor)- 1,85:1 - 35 mm
    Dates de sortie : 23 mars 19901 (USA et Canada), 28 novembre 1990 (France)
    Film: Tout public, accord parental.
     





    © DR - PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990 ) p2

    20/12/2011 20:04

     © DR - PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990 )  p2


    avec sa copine Kit jouée par  Laura SanGiacomo
    (SEXE,MENSONGE ET VIDEO etc...)

     

     

     

     

    *

    Casting
    Le rôle d'Edward Lewis avait d'abord été proposé à Al Pacino qui l'a refusé.Julia Roberts, à l'époque peu connue, était le dernier choix pour incarner Vivian, le rôle a été refusé par plusieurs actrices parmi lesquelles Michelle Pfeiffer, Valeria Golino et Darryl Hannah qui jugea le rôle dégradant pour l'image de la femme.Il s'agit du dernier film de l'acteur Ralph Bellamy, décédé en 1991.

    Tournage
    Edward emmène Vivian à l'hôtel Beverly Wilshire sur Wilshire Boulevard. Si dans le film la façade est réelle, l'intérieur est un décor3. On peut cependant apercevoir le véritable intérieur de l'hôtel dans Le Flic de Beverly Hills.Vivian et Edward vont voir l'opéra La traviata de Verdi. Il s'agit d'une référence en opposition, puisque Violetta, l'héroïne de cet opéra, est une courtisane, d'une certaine manière une prostituée. Mais au contraire de Vivian, elle est rejetée par son amant à cause des conventions sociales.

    Réception
    Le film a essuyé de vives critiques, notamment dans les milieux féministes, pour sa représentation de la femme jugée machiste et stéréotypée : entre la vulgaire prostituée et la luxueuse potiche, critique que met notamment en exergue l'auteur et réalisatrice australienne Julia Leigh qui y voit une incitation ouverte à la prostitution.Le film a amassé environ 460 millions de dollars de recettes dans le monde. Il s'agit à ce jour du plus gros succès de la carrière de Julia Roberts.

    Versions
    Il existe des variantes de montage tant sur cassette VHS que sur DVD.
    Il semble que la séquence de la bagarre de Richard Gere avec le maquereau ait été définitivement gommée.

    Culture populaire
    La scène lors de laquelle Julia Roberts essaye plusieurs tenues sur la chanson de Roy Orbison a fait l'objet de nombreuses parodies. On peut citer par exemple celles des films La Cité de la peur et Dumb et Dumber Un spectacle sur scène nommé Hollywood's Pretty Woman a été donné du 24 septembre au 3 novembre 1991 dans le parc Disney-MGM Studios7.






    © DR - PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990 ) p3

    20/12/2011 20:08

     © DR - PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990 ) p3


    SENS CRITIQUE

    Critique publiée par Steig le 25 juin 2011
    Ce film est une de ces pures comédies romantiques américaines que les hommes détestent. Peu m'importe, je suis une fille; et je suis restée ébloui devant ce film.Les acteurs sont tout à fait excellents et la beauté de certaines scènes est à couper le souffle (celle où Richard Gere joue au piano par exemple). Car ce film ressemble à bien des égards à ces contes de fées que l'on nous lisait étant jeunes mais l'érotisme qu'il dégage marque la rupture qui fait de cette oeuvre bien plus qu'une simple comédie romantique. Les regards que s'échangent les personnages pourraient dispenser le film de toute sonorité et le fil de l'histoire nous porte dans une sorte de rêve éveillé.Je conseille ce film aux filles qui adorent pleurer devant les comédies romantiques, mais aussi aux copains amoureux qui veulent quelques conseils pour séduire une femme (oui la carte bleue a un effet magique!). Plus sincèrement, ce film m'a agréablement surprise et j'espère qu'il en sera de même pour vous.

    Critique publiée par bobozelda le 8 février 2011
    Julia Roberts est merveilleuse et incarne la princesse idéale. J'aime particulièrement la relation qu'elle entretient avec le Maître d'Hôtel et sa métamorphose (Freud saurait expliquer ça mais à l'adolescence c'est plutôt facile à piger...). Pour l'expression culte c'est "J'ai failli faire pipi dans ma culotte." qui devient "Elle a mieux aimé que Don Quichotte" et "Relations humaines impossibles" qui caractérise encore bien mon point de vue sur les relations en question. Quant à la musique, je rappellerai l'ineffable chanson éponyme . Mon plus grand regret est donc de n'avoir jamais vu ce film dans une salle obscure et c'est pourquoi je ne manque jamais d'aller revoir un film culte maintenant! Je tiens à préciser que je n'ai jamais retrouvé l'alchimie de ce film avec Julia Roberts mais je ne désespère pas!

    Critique publiée par Lepetit-Puck le 3 avril 2011
    Pretty Woman, c'est comme tous les plaisirs coupables : trop sucré, trop coloré, plein d'arômes artificiels... Mais c'est si bon qu'on replonge, quand même, quand le moral est au plus bas et que l'on a envie de sa dose.

    Critique publiée par K_elly le 7 février 2012
    C'est un film culte, il faut bien l'admettre. Pourquoi ? Parce que c'est une histoire de princesse, que les acteurs sont beaux, que la musique est mignonette et que ça transpire l'amour par tous les pores de la peau parfaite de ce casting prestigieux.Le gnagnan est évité de justesse, malgré une balance fragile qui se courbe du coté du rose bonbon marshmallow un peu gerbant musicalement pour la scène finale.Mais ouais, ce film  ça ne se décrit pas, ça se voit.

    Critique publiée par Anne_Lise le 30 août 2010
    Un grand classique en terme de comédie romantique typiquement américaine. On ne peut qu'aimer cette Cendrillon des années 80, surtout grâce au sourire charmeur de Julia Roberts et à sa complicité avec Richard Gere. Ce film respire la joie de vivre, on ne s'en lasse pas, même 20 ans après...

    *

     

    FILMDELOVER


    par Docteur Love
    Avec "Pretty Woman", un petit Lover comme toi est sûr que la soirée sera réussie. Ce film de 1990 de Garry Marshall donne la pêche, est drôle, optimiste, et l’élu(e) de ton cœur en sera toute épanouie. Edouard Lewis, un homme d’affaire que seul l’argent intéresse, joué par Richard Gere, rencontre fortuitement Viviane, jeune fille qui fait le trottoir sur Hollywood Boulevard, jouée par Julia Roberts, très présente dans notre sélection car grande spécialiste des films romantiques. Il lui propose de la garder pour la semaine afin de profiter de ses "services", mais il tombera sous son charme, tandis qu’elle réussira à lui faire comprendre combien sa réussite n’est pas réellement celle qu’il rêvait d’avoir.

    Cette comédie romantique parfaite joue sur le registre du conte de fée entre le prince charmant et la jeune fille perdue, de l’humour avec la délurée Viviane qui découvre le monde des gens riches et du coup de foudre inattendu entre cet homme d’affaire très occupé et cette prostituée sans réel but dans la vie. L’action se passe à Hollywood, ce qui fera d’autant plus rêver ton amie.Mais attention, ami(e) Lovenaute, Richard Gere place la barre très haut : Grands hôtels, limousines, avions privés, opéra, bijoux, fringues à volonté. Il te sera difficile d’en faire autant pour l’élue de ton cœur, à moins de mettre en péril ta petite tirelire!

    Alors je te donne deux tuyaux pour t’aider malgré tout à l’impressionner par ta grande culture cinématographique: La chanson "Pretty Woman", qu’elle hurle à tue-tête depuis la fin du film n’a pas du tout été créée pour le film puisqu’elle existait depuis 1964, composée par Roy Orbison. Et Richard Gere retrouvera Julia Roberts en 1999 dans un film du même réalisateur, "Just Married", comédie romantique elle aussi mais sans le charme exaltant de Pretty Woman. Est-ce que ces informations suffiront à lui montrer tes charmes pour te permettre d’arriver à tes fins ? C’est à toi de jouer maintenant…
                                        

     






    © DR -PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990 ) p4

    20/12/2011 20:16

     © DR -PRETTY WOMAN de Garry Marshall (1990 )  p4


    Madame LE FIGARO

     

    Le temps ne semble pas avoir de prise sur ce « sexygénaire » au charme inoxydable. Loin du tumulte Hollywoodien, l’acteur produit et joue dans le dernier film de Lasse Hallström, Hatchi, conte métaphorique imprégné des valeurs bouddhistes qu’il revendique.

     

    Difficile d’imaginer que cet homme, celui d’American Gigolo et de Pretty Woman, a fêté ses 60 ans cet été. Richard Gere, dents blanches, yeux noirs et crinière grise, résiste au temps. Est-ce le bouddhisme qu’il pratique assidûment depuis qu’il a épousé la cause tibétaine dans les années 80, lui l’ami intime du dalaï-lama ? Du coup, le diable sexy s’est fait ermite : aujourd’hui, Gere, marié et père de famille, médite plus qu’il ne fait parler de lui dans les tabloïds. Ses choix parlent pour lui : il joue et produit Hatch , de Lasse Hallström, tiré d’une histoire vraie, celle d’un chien fidèle (et accessoirement héros national au Japon), conte sur l’amitié, la patience et la fidélité, et métaphore de l’enseignement bouddhiste.

    Madame Figaro. Aimeriez-vous vous réincarner en chien ?
    *
    Richard Gere. Ni en chien ni en crapaud, en vache ou en serpent. Le monde des hommes n’est pas si mal.
    Même si ce chien s’appelle Hatchi, comme celui de votre film, attachant, doué d’émotions et de sentiments…
    *
    Ce serait tentant. Nous avons plein de choses en commun. Hatchi, le mot gravé sur le collier du chien, signifie « huit » en japonais, un chiffre symbole de l’infini et de la quête du paradis.
    *
    Ce qu’en somme vous recherchez ?
    *
    Oui, mais Hatchi n’est pas un homme. Je n’ai pas voulu faire d’anthropomorphisme. Dans le film, même si Hatchi éprouve des sentiments et des émotions, il reste un chien. La preuve : connaissez-vous un homme ou une femme capable d’une telle fidélité ? Moi non ! Il n’y a qu’un chien pour être aussi loyal. C’est ce qui m’a touché dans cette histoire vraie. Le véritable Hachiko a vécu à Tokyo dans les années trente. Son maître était professeur à l’université de Tokyo. Il prenait chaque jour le train à la gare de Shibuya. Le chien l’y a attendu au-delà même de la mort de son maître. Aujourd’hui, Hatchi y a sa statue.
    *
    Alors, quelle sorte d’homme aimeriez-vous devenir après votre mort ?
    *
    Je ne veux pas devenir une sorte d’homme. Je serai le même. En mieux. La vie est comme l’eau d’un fleuve. C’est toujours de l’eau, mais elle change, elle est plus froide, plus chaude… Après ma mort, je serai différent car je serai devenu meilleur.
    *
    Comment ?
    *
    Grâce à la méditation. Je médite tous les jours quarante-cinq minutes. Et parfois davantage.
    *
    Combien de temps faut-il pour atteindre le nirvana ?
    *
    Je pratique le bouddhisme depuis trente ans, et je n’y suis pas encore. Il me faudra encore plusieurs vies pour l’atteindre.
     
    « Être bouddhiste m’a donné le sens des responsabilités. »
     
    *
    Cela ressemble à quoi, le nirvana ?
    *
    À un état de plénitude. Vous ne ressentez plus de jalousie, de colère, de haine. Vous ne perdez plus votre énergie à survivre mais à faire le bien.
    *
    Comme le personnage de votre film. Un mari exemplaire, un père parfait, un professeur dévoué...
    *
    Ce film est plein de bonté. C’est un film sur l’attente, la signification de l’attente. Attendre, est-ce renoncer à la vie ou gagner en sagesse ? Hatchi est une métaphore des valeurs qu’enseigne le bouddhisme. Il raconte la vie qui passe. C’est un film à la Robert Bresson. L’histoire d’une vie simple comme la mienne.
    *
    Simple ? Vous êtes un sex-symbol, vous avez épousé les plus belles femmes du monde, vous êtes une star…
    *
    Vous mélangez tout. J’adore préparer les œufs brouillés du petit déjeuner. J’accompagne mon fils tous les matins à l’arrêt de bus. J’assiste à ses matchs de base-ball. Oui, je fais des films. Et alors ? Cela n’a rien d’extraordinaire pour moi. Les choses ne sont extraordinaires que pour ceux qui ne les ont pas encore faites.
    *
    Que faites-vous de votre argent ?
    *
    J’en donne une partie à la Gere Foundation qui oeuvre au Tibet où elle construit des écoles, des hôpitaux, des routes, des puits. Si on ne fait pas attention, la Chine risque de s’approprier toute l’eau qui vient de l’Himalaya.
    *
    Vous avez dit que vous étiez devenu bouddhiste car vous étiez malheureux…
    *
    Je cherchais à savoir pourquoi j’étais sur Terre. Je sentais que j’avais quelque chose à faire, mais je ne savais pas comment. Être bouddhiste m’a donné le sens des responsabilités vis-à-vis de moi-même et de la communauté des hommes.
    *
    Le bouddhisme n’est-il pas en opposition avec la culture américaine, fondée sur le combat, la réussite sociale et non sur la méditation et la prière ?
    *
    Le moine bouddhiste, comme l’Américain moyen, ressent de la jalousie, de la haine, de la colère, et tous deux, qu’ils vivent à New York ou dans un monastère de Lhassa, veulent se débarrasser de ces mauvaises ondes.
    *
    Le président Obama a-t-il un meilleur karma que le président Bush ?
    *
    Ce n’est pas difficile. Tout le monde a un meilleur karma que Bush. Le monde vit un grand moment avec ce nouveau président, et la crise n’a pas que de mauvaises conséquences. Certaines personnes ont perdu beaucoup d’argent, mais elles ont sûrement gagné en humanité.
    *
    Quand avez-vous rencontré le dalaï-lama pour la dernière fois ?
    *
    Il y a trois jours. Et je me suis fait gronder car je ne travaille pas assez !
    *
     *
    Quatrième chapitre de notre série d'été : Julia Roberts.
     
     
    Sous ses airs d'éternelle collégienne et de girl next door, la star au sourire Ultra Brite est une serial loveuse. Sur son tableau de chasse, on retrouve le Tout-Hollywood. Mais en 2002, elle flaire la perle rare et mise tout sur ce mari en or."Julia Roberts est la fille la plus hot que je connaisse" Celui qui livre ce verdict sait de quoi il parle. Il s’appelle Steven Soderbergh. Grâce à lui, Roberts décrocha son premier oscar dans Erin Brockovich, un contre-emploi renversant où elle défendait les minorités opprimées en décolleté Wonderbra. Soderbergh la casta ensuite dans deux films cultes : Ocean’s Eleven et Ocean’s Twelve, adaptations new-look de l’Inconnu de Las Vegas, un classique smart où s’illustrait The Rat Pack.(?)
    *
    Entourée des plus beaux gosses de Hollywood, la fille aux jambes télescopiques (1,10 m de gambettes galbées) était aux anges. Telle une gamine gourmande salivant devant la vitrine d’une pâtisserie, elle avait envie de goûter à tout (Brad Pitt, Andy Garcia, Bruce Willis) et finit par sélectionner George Clooney, spécimen de play-boy épicé et incasable. Elle interprète son épouse. Elle est sexy, drôle, brillante. Et ils achevèrent dans la vie réelle ce qu’ils avaient commencé à l’écran. La villa de Côme abrita leurs amours clandestines à l’écart des paparazzis.
    *
    American scenario
    On peut décliner le CV de la petite fiancée de l’Amérique à l’infini : à chaque page figure une aventure amoureuse liée à un tournage. La grande bringue aux cheveux châtains, aux yeux pétillants, au minois d’écureuil, a systématiquement puisé dans le vivier de mâles que lui offrait son travail, prolongeant les idylles virtuelles des scripts à la ville. Un réflexe compulsif. Tout commence avec la déflagration Pretty Woman. Avant cela, la collégienne de Géorgie n’était qu’une provinciale montée à New York, exerçant des métiers de survie (serveuse dans un McDo, mannequin improbable, vendeuse dans un grand magasin) et tannant son grand frère, Eric, déjà comédien, pour qu’il l’introduise dans l’usine à rêves. Grâce à lui, elle plaît, se retrouve dans une bluette (Mystic Pizza) sans oser croire qu’elle décrochera un jour la timbale.
     
    Une idylle avec Richard Gere
    *
    Or, le rôle de sa vie arrive très vite. On la veut dans une partition de paumée qui cachetonne en cuissardes et mini-robe de Lurex sur Hollywood Boulevard. Pretty Woman devient sa Comtesse aux pieds nus, son conte de fées intime. En Cendrillon moderne, passant du tapin sous la pluie à la suite moelleuse du Four Seasons, elle emballe les foules sentimentales. Le public fond pour son sourire 18 carats avec dents parfaites, son teint de pêche et sa candeur. Le prince charmant, lui, porte des costumes Armani et abat sa Carte Gold dans les spots de Rodeo Drive. Que fait cette Baby Doll de 21 ans face aux avances expertes du don Juan de la décennie ? Elle fond. Après tout, trois mois durant, elle a répété des scènes d’amour avec l’American gigolo, ce Richard Gere qui ravage sans effort deux ou trois générations de midinettes.
    *
    On voit mal pourquoi elle lui résisterait. La tête lui tourne. Elle n’a pas la moindre expérience de l’art dramatique et ne sait pas mettre ses émotions à distance. Une enfance traumatisante – deux parents qui se déchiraient, un père qui quitta le foyer quand elle avait 4 ans et qui mourut cinq ans plus tard – fait de Julia une névrosée quatre étoiles éternellement en quête d’amour. Elle continue donc à mélanger les rôles et la vie, à s’enivrer de cette exquise confusion des genres et des sens. Raison en berne, elle tombe dans le lit de presque tous ses partenaires. À l’époque, intriguée par son aventure avec Gere, les tabloïds enquêtent et découvrent, médusés, qu’elle avait déjà séduit le torride Liam Neeson deux ans plus tôt alors qu’elle tournait en sa compagnie dans Satisfaction, titre prémonitoire !
    *
    Quand on interroge Julia sur sa propension à érotiser le champ professionnel, elle noie le poisson. « Ce qui est formidable au cinéma, dit-elle, c’est l’ambiance sur un tournage ! J’adore ce côté grande famille de bohémiens. Au fond, on se complète le temps d’une histoire. » Le problème avec cette personnalité franchement désinhibée, c’est qu’elle n’accepte pas la fin de l’histoire et la prolonge en actes.
    *
    Le faux mariage
    *
    Peu après le succès de Pretty Woman, on pressent la girl next door aux grandes jambes pour  l’Expérience interdite. Elle a pour partenaire un rebelle pur jus, fils d’un mythe absolu. De  Donald Sutherland, chirurgien distrait de Mash, Casanova bouffon chez Fellini, Kiefer a hérité d’une bonne dose de décontraction et d’un anticonformisme qui séduit très vite la sudiste en jet lag à Hollywood. Peu après ce tournage, ils ne se quittent plus, arrosant leur quotidien de gosses gâtés de cognac, de tequila, de hard rock et de poudre blanche. C’est une période dark pour la jeune femme devenue entre-temps une actrice bankable. Sa bluette sur Rodeo Drive ayant rapporté la somme phénoménale de 400 millions de dollars, elle détrône désormais Meg Ryan et Sandra Bullock, poids lourds des comédies sentimentales.
    *
    Inévitablement, cette ascension éclair produit sur elle un effet déstabilisant. C’est son époque petite robes fleuries ploucs, amaigrissement spectaculaire, joues d’anorexique et mine de junkie. On zoome, on creuse, on s’inquiète. Pourquoi cette adorable Julia déprime-t-elle ? De quoi a-t-elle peur ? Elle possède le succès, le talent et même un fiancé amusant. Justement, Kiefer ne la fait plus kiffer. Ou trop ou mal. Leur couple est un cocktail Molotov qui peut imploser à tout moment. En vacances à Hawaï, ils font beaucoup la fête. Et voici que circule une vidéo : un condensé de pulsions trash.
    *
    On y voit Julia déshabiller tous les hommes présents à la soirée et se prêter à une séance de dirty dancing avec son fiancé. Mais le pire est à venir. De retour des Caraïbes, les noces sont annoncées en grande pompe, le 14 juin 1991 à Los Angeles, cité des anges dépravés. On a annexé le plateau 14 de la Fox, recouvert pour l’occasion d’un gazon cousu main et de milliers de vraies roses. Mais elle ne portera jamais la robe blanche signée Richard Tyler. Sur un coup de tête, très Bette Davies, elle annule tout : les 500 invités, le gratin local, la presse autorisée. Il a même fallu retourner les cadeaux.
     
    Coût du caprice : 500000 dollars ! Kiefer a vécu ce jour-là un very bad trip. « La Julia que j’ai connue était une personne formidable, lâchera-t-il, amer. Mais cette personne existe-t- elle encore ? Depuis ce mariage annulé, je ne l’ai jamais revue. » Après son putsch, celle qui faillit devenir Mrs. Sutherland se consolait dans les bras du meilleur ami de Kiefer, un comédien nommé Jason Patric. Le lendemain, elle s’envolait en Irlande avec ce sextoy de substitution où elle fêta dans le bourbon et le Kama-sutra sa liberté retrouvée.
    *
    Au même moment, des scénaristes futés s’inspirèrent de cette rocambolesque séquence pour lui tricoter sur mesure Just Married. La comédie très autobiographique racontait l’histoire d’une fille qui s’enfuit en robe blanche au moment de prêter serment devant le prêtre. Julia laissa passer huit ans avant d’accepter ce remake de sa propre vie. Pour qu’elle dise « oui », Garry Marshall mit deux atouts dans sa manche : il lui raconta qu’il s’agissait d’une variation sur le film culte de Mike Nichols, le Lauréat, et recruta Richard Gere, à qui elle ne refusait jamais rien !
     
    L'amour n'a pas de prix
    *
    Erreur de casting
    Quelques mois passent. Exit Jason Patric, friandise exotique. Robert Altman lui demande une petite participation dans The Player. Lyle Lovett joue aussi dans le film. C’est un chanteur de country au visage émacié, au sourire inquiétant, doté de frisettes gominées de rockeur daté. Sur elle, il produit un effet boeuf. En 1993, elle l’épouse et l’installe dans sa fabuleuse propriété de Los Angeles. Durée du bail, vingt-deux mois d’un bonheur fade, dont elle dira : « Au fur et à mesure, nous avons découvert que nous étions plus amis qu’époux. Lyle est le plus gentil, le plus serviable, le plus charmant des hommes. Nos relations ont été remarquables de douceur, de compréhension et de délicatesse. » Charmant euphémisme. Il faut traduire : au lit, Lyle ne faisait pas l’affaire. Défilent alors dans le désordre : Ethan Hawke, qui est sérieux, Daniel Day-Lewis, qui est dangereux, Matthew Perry, dont chacun sait qu’il est le plus chic type de la planète. Dans Friends, ce joke maker est le colocataire de Joe.
    *
    Dans la vie, il escorte Julia une année durant, job épuisant. Car cette fille-bouche est une croqueuse d’hommes. Insatisfaite chronique, elle cherche le grand amour et ne le trouve pas. Quand il est très tourmenté, ce qu’elle ne déteste pas, le type la quitte. Trop lisse et sympa ? C’est elle qui s’enfuit. Heureusement, elle a le choix. Tous les espoirs de Hollywood se damneraient pour goûter à ses baisers fruités. Professionnellement, elle subit une petite traversée du désert. Mais en 1999, coup sur coup, deux succès la remettent en selle. Dans Just Married (ou presque) et Coup de foudre à Notting Hill, le public la plébiscite. Elle redevient la copine préférée, la belle-fille idéale, le coup du siècle. Elle est prête pour le IIIe millénaire. Un acteur de soap, assez beau, l’épaule. Mais Benjamin Bratt, 35 ans, est-il le bon ? « On n’aime pas sortir le soir, confie-t-elle, on se balade dans la nature. On rit, on adore lire et on s’intéresse à Dieu. Ben m’a fait découvrir son église amérindienne. » Il fait l’affaire jusqu’en 2001. Et puis l’insatiable Julia se lasse. Elle croit avoir trouvé l’âme soeur : pas un comédien cette fois, mais un technicien.

    Le prix du bonheur
    *
    Sur le Mexicain qu’elle tourne avec Brad Pitt, le cameraman, Daniel Moder, l’a si bien éclairée qu’elle n’a plus voulu s’en éloigner. Problème cependant : Danny est déjà marié avec Vera. La killeuse ne s’arrête pas à ce genre de détail. Elle porte en public des tee-shirts « Allow Vera » (en gros : Vera, donne ton autorisation à cette liaison), humilie sa rivale et finit – dit-on – par lui offrir une somme substantielle pour qu’elle lâche son Danny. On parle de 400 000 dollars. L’amour n’a pas de prix quand on est une million dollar baby ! En 2002, triomphante, elle passe la bague au doigt du just divorced. Depuis, nageant dans la love attitude, Danny et elle vadrouillent, passent du duplex de New York au ranch du Nouveau Mexique, s’engueulent, se réconcilient.
    *
    Surtout, il la fait mère et la volage se fixe, enfin satisfaite, apparemment sereine. Son sourire radioactif l’atteste. Ils évoluent dans une arche de Noé foutraque : sept chiens, trois enfants – les jumeaux Hazel et Phinnaeus, et le petit Henry. Alléluia ! Cendrillon, 44 ans, riche et célèbre, a enfin trouvé son prince rédempteur. L’actrice la mieux payée du monde, celle dont on aime afficher les mensurations (1,75 m, 52 kg, 95 bonnet B) et les cachets mirifiques, a enfin posé ses bagages. Lucide, rangée, la très hot Julia propose même sa version du bonheur : « J’ai enfin compris qu’un couple, c’est une équipe. Pas un coach et un joueur obéissant. » On souhaite à sa dream team de très bons scores et un destin durable !
     





    © DR - Julia Roberts /PRETTY WOMAN p5 +Bio/Filmo

    20/12/2011 20:25

     © DR - Julia Roberts /PRETTY WOMAN p5 +Bio/Filmo


    Julia Roberts, née le 28 octobre 1967 à Atlanta en Géorgie, est une actrice et productrice américaine. Elle a obtenu l’Oscar de la meilleure actrice en 2001, pour Erin Brockovich. Elle est une des actrices les mieux payées de Hollywood. Son frère, Eric Roberts, sa sœur, Lisa Roberts Gillan et sa nièce, Emma Roberts, sont également acteurs.

    Biographie/Carrière

    Julia Fiona Roberts fait ses premières apparitions dans des téléfilms, des spots publicitaires et des films à petits budgets (Firehouse, Satisfaction et Mystic Pizza, où elle tient son premier rôle important). Elle fait ses débuts au cinéma en 1986, sous la direction de Peter Masterson, dans Un fusil pour l'honneur. Elle connaît son premier succès avec Potins de femmes (comédie dramatique d'Herbert Ross, 1989). Son interprétation de Shelby Eatenton lui vaut d'être citée à l'Oscar et de remporter le Golden Globe.

     
    Elle est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour la première fois en 1990 pour son interprétation dans Pretty Woman aux côtés de l'acteur Richard Gere. L'Affaire Pélican, dans lequel elle donne la réplique à Denzel Washington, conforte son statut de star internationale. Elle obtient finalement l'Oscar pour son rôle dans Erin Brockovich, seule contre tous.Elle est l'actrice la mieux payée de Hollywood de 2002 à 2005 (24 millions de dollars pour Le Sourire de Mona Lisa en 2003), avant de se faire détrôner récemment par Reese Witherspoon (29 millions de dollars pour Our family troubles en 2007). ???!!! Mais elle est tarte! Reese Witherspoon

    Julia Roberts a abordé des registres variés comme le cinéma fantastique avec L'Expérience interdite, le thriller avec Les Nuits avec mon ennemi, le drame avec Le Choix d'aimer, puis la superproduction Hook, de Steven Spielberg, dans laquelle elle est une malicieuse fée Clochette. Dans un registre plus sombre elle a été la servante du Docteur Jekyll dans Mary Reilly, de Stephen Frears.Julia Roberts joue dans Le Mariage de mon meilleur ami en 1997 en compagnie de Cameron Diaz et Ruppert Everett, tombe sous le charme de Hugh Grant dans Coup de foudre à Notting Hill en 1999 et partage une nouvelle fois l’affiche avec Richard Gere dans Just married (ou presque).

    En 2000, Steven Sodenbergh permet à l’actrice de remporter un oscar d'interprétation grâce au film Erin Brockovich, seule contre tous. Elle jouera dans Ocean's Eleven, du même réalisateur, en 2001, aux côtés de George Clooney, Brad Pitt et Matt Damon. En 2003, elle est à l’affiche du Le Sourire de Mona Lisa, aux côtés de Kirsten Dunst, Julia Stiles et Maggie Gyllenhaal. En 2004, dans Ocean's Twelve, elle campe le rôle d'une escroc sosie de l'actrice Julia Roberts.

    Vie privée
    Elle a été, en 1991, fiancée à Kiefer Sutherland, mais ils ont rompu quelques jours avant leur mariage.Elle a été mariée à Lyle Lovett de 1993 à 1995. Mariée depuis 2002 à Daniel Moder, un caméraman qu'elle a rencontré en 2000, elle a eu trois enfants : les jumeaux Phinnaeus Walter et Hazel Patricia, nés le 28 novembre 2004, ainsi que Henry Daniel, né le 18 juin 2007.

     

     Filmographie/ Actrice

    1987 : Firehouse de J Christian Ingvordsen : Babs (non créditée)
    1988 : Satisfaction de Joan Freeman : Daryle
    1988 : Baja Oklahoma de Bobby Roth : Candy Hutchins
    1988 : Mystic Pizza* de Donald Petrie : Daisy Arujo
    1989 : Un Fusil pour l'honneur (Blood Red) de Peter Masterson : Maria Collogero
    1989 : Blood Red de Peter Masterson
    1989 : Potins de femmes (Steel Magnolias) de Herbert Ross : Shelby Eatenton Latcherie
    1990 : Pretty Woman*** de Garry Marshall : Vivian Ward
    1990 : L'Expérience interdite (Flatliners) de Joel Schumacher : Rachel Mannus
    1991 : Les Nuits avec mon ennemi de Joseph Ruben : Laura Burney (pas aimé )
    1991 : Le Choix d'aimer (Dying Young) de Joel Schumacher : Hilary O'Neil
    1991 : Hook (Hook) de Steven Spielberg : la fée Clochette
    (detesté ce film)
    1993 : L'Affaire Pélican de Alan J. Pakula : Darby Shaw (
    Mwouais...quand on a lu le livre!)
    1994 : Les Complices (I Love Trouble) de Charles Shyer : Sabrina Paterson
    1994 : Prêt-à-porter de Robert Altman : Anne Eisenhower
    1995 : Before your eyes: Angelie's secret film TV : narratrice
    1995 : Amour et mensonges (Something to Talk About) de Lasse Hallström : Grace King Bichon
    1996 : Mary Reilly de Stephen Frears : Mary Reilly (pas aimé)
    1996 : Michael Collins de Neil Jordan : Kitty Kiernan
    1996 : Tout le monde dit I love you (Everyone Says I Love You) de Woody Allen : Von Sidell
    1996 : Friends (série télévisée, épisode 2-13) : Susie Moss, ancienne camarade de classe de Chandler
    1997 : Le Mariage de mon meilleur ami** (My Best Friend's Wedding) de P.J. Hogan : Julianne Potter
    1997 : Complots (Conspiracy Theory) de Richard Donner : Alice Sutton (
    c'est Naze!!!)
    1998 : Ma meilleure ennemie**  (Stepmom) de Chris Columbus : Isabel Kelly
    1999 : Coup de foudre à Notting Hill**** (Notting Hill) de Roger Michell : Anna Scott
    1999 : Just married (ou presque) (Runaway Bride) de Garry Marshall : Maggie Carpenter
    1999 : Une affaire de cœur (Empire) de Matthew Penn N.Y police Saison 9 épisode 20 : Katrina Ludlow
    2000 : Erin Brockovich, seule contre tous**** de Steven Soderbergh : Erin Brockovich
    2001 : Le Mexicain  de Gore Verbinski : Samantha Barzel (seulement James Gandolfini)
    2001 : Couple de stars (America's Sweethearts) de Joe Roth : Kathleen "Kiki" Harrison
    2001 : Ocean's Eleven de Steven Soderbergh : Tess Ocean
    2002 : Full Frontal de Steven Soderbergh : Catherine/francesca
    2002 : Grand champion de Barry Tubb : Jolene (apparition)
    2002 : Confessions d'un homme dangereux  de George Clooney : Patricia Watson
    2003 : Le Sourire de Mona Lisa*** (Mona Lisa Smile) de Mike Newell : Katherine Ann Watson
    2004 : Closer, entre adultes consentants (Closer) de Mike Nichols : Anna
    2004 : Ocean's Twelve de Steven Soderbergh : Tess Ocean
    2006 : Lucas, fourmi malgré lui (The Ant Bully) de John A. Davis : Hova (voix)
    2006 : Le Petit Monde de Charlotte (Charlotte's Web) de Gary Winick : Charlotte A. Cavatica (voix)
    2008 : La Guerre selon Charlie Wilson*** de Mike Nichols : Joanne Herring
    2008 : Fireflies in the Garden de Dennis Lee : Lisa Waechter
    2009 : Duplicity** de Tony Gilroy : Claire Stenwick
    2010 : Valentine's Day de Garry Marshall : Kate
    2010 : Mange, prie, aime de Ryan Murphy : Elizabeth Gilbert
    2011 : Il n'est jamais trop tard (Larry Crowne) de Tom Hanks : Mercedes Tainot
    2012 : Mirror, Mirror de Tarsem Singh : Reine Clementianna

    Prochainement :
    The fireflies in the garden de Dennis Lee : Lisa Waechter
    Kit Kittredge : an american girl de Patricia Rozema
    Daniel isn't talking de Stephen Chbosky





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