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© DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) p4
19/12/2011 15:53
Catherine Zeta-Jones-Isabel Lahiri :
Le grand plus apporté au film
ABUS DE CINE Une maxime cinéphilique dit que la seule suite supérieure à son original est Le Parrain 2. Pas faux, tant il est vrai que nombre de suite (99% d’entre elles ?) répondent avant tout à une motivation mercantile. Ocean’s Twelve ne déroge pas à la règle, car autant l’annoncer tout de suite : le premier est supérieur.(pas du tout d'accord) Car rien ne justifiait une suite n’était-ce le casting le plus glamour (et le plus cher) au monde et ces fans prêts à beugler devant le moindre sourire de Clooney et le moindre déhanchement de Roberts. (nan les apparitions de Zeta Jones...Roberts est franchement tarte)Heureusement, Soderbergh est un cinéaste « jouisseur » qui s’amuse avec son art, et nous avec. Ou presque.
Car là où le premier opus valait pour son incroyable classe, sa fluidité hors pair et l’empathie légitime qu’inspirait la distribution, cette suite brouille les repères à plus ou moins bon escient. Lorgnant plus encore vers le thriller seventies type « L’Affaire Thomas Crown » ou « L’Arnaque », Soderbergh se livre à un exercice de style arty, quasi expérimental, avec au programme scénario d’équilibriste, mises en abyme décalées et autocitation permanente. Si la démarche est passionnante tant elle se joue de la narration (changements incessants de points de vue, de référant, caractérisation sans cesse bousculée) avec brio et jubilation, elle atteint les limites de l’incongruité tant l’effet de distanciation est prononcé.Difficile en effet de s’identifier à des personnages qui n’existent désormais que pour eux-mêmes.
Comme si le premier spectateur de Clooney était Pitt, et on vous laisse découvrir ce qu’il advient de Julia Roberts, car là encore on est partagé entre inspiration géniale et l’impression que Soderbergh fait sa popote replié sur son nombril starisé de réal’ branchouille. Le problème est qu’on a beau voir les limites du projet, il y a toujours cette maîtrise formelle certaine qui emballe malgré tout. Peut-être faut-il simplement prendre Ocean’s Twelve pour ce qu’il est : une parodie du premier. Couillu, excitant. Frustrant.(toute cette critique est "éventuellement valable pour OCEAN'S 13"
Thomas Bourgeois
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© DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) p5
19/12/2011 16:00
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© DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) p6
19/12/2011 16:03
ZOOM CINEMA
CRITIQUE DU FILM OCEAN'S 12 (7 / 10)
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ECHEC ET MATT
Voilà un film qui devrait en déconcerter plus d'un. Peu d'action et de suspens. Moins de glamour que dans Ocean's 11. Alors quel intérêt présente Ocean's Twelve ? Connaissant le passé auteuriste de Steven Soderbergh (L'anglais), on ne sera guère surpris de la tournure qu'il a voulu donner à la suite de son premier casse, en cassant dans une certaine mesure son " jouet " pour en faire plus qu'un simple long-métrage censé rapporté un maximum d'argent à la Warner. Pas véritablement une séquelle d'ailleurs, puisque ses acteurs sont ici des anti-héros. Le plaisir, moins immédiat, se fait davantage sentir après la séance, pour les cinéphiles de surcroît.
Truffé de multi-références (l'apparition de Bruce Willis initialement prévu au casting du premier épisode), de mise en abîme (Julia Roberts téléphone àJulia Roberts), Ocean's 12 demeure un long métrage subtil et à multiples tiroirs. La réalisation reste toujours aussi inspirée, mais le clinquant de Las vegas a laissé place à des personnages à contre-courant, limite blasés. Pas d'action crescendo cette fois donc, mais une intrigue avec coup de théâtre final que n'aurait pas renié M. Nigh Shyalaman. L'ensemble du casting hollywoodien étant littéralement sous-exploité, le scénario taille un véritable boulevard aux nouveaux venus : Catherine Zeta-Jones, la féminité incarnée, et surtout le sémillant Vincent Cassel, impérial. Comme quoi, la classe, c'est aussi une affaire de famille (merci papa Jean-Pierre Cassel)
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© DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) p7
19/12/2011 16:06
Commentaires
Le film garde un certain sérieux, à cause de la menace de mort qui sert d'épée de Damoclès pendant une grande partie du film. Néanmoins, l'auto-dérision a une place assez importante, et mêle la réalité des acteurs avec la fiction des personnages.
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-Le débat sur le nom de l'équipe. (Pourquoi le nom d'Ocean est-il mis en avant si c'est un travail d'équipe ?)
* -Danny Ocean s'offusque, comme George Clooney, que d'autres croient quinquagénaire.
* -Le personnage de Julia Roberts doit jouer le rôle de la vraie actrice Julia Roberts, enceinte, et rencontrant le véritable acteur Bruce Willis. * -On trouve sur la bande son du film une version instrumentale d'un titre français : Thé à la menthe de La Caution, joué lors de la scène acrobatique durant laquelle Vincent Cassel doit passer sous des rayons lasers déclencheurs d'alarme.
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© DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) p8
19/12/2011 16:09
La suite d'Ocean’s 11 Suite au succès mondial d’ Ocean’s 11, l’équipe au complet (George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon et consorts rempilent pour un second opus, Ocean’s 12 .Viennent s’ajouter à ce casting déjà étoffé Catherine Zeta-Jones (Traffic) et le frenchy Vincent Cassel (Le pacte des loups, Les rivières pourpres). Le tournage d’Ocean’s 11 s'était déroulé à Atlantic City, St. Petersburg (Floride) et Las Vegas, dans l'enceinte et aux abords de l'Hôtel Bellagio. Pour les extérieurs Ocean’s 12, Jerry Weintraub et Steven Soderbergh firent encore mieux, en embarquant pendant dix semaines toute la fine équipe à Chicago, Amsterdam, Paris, Monte Carlo et Rome, ainsi qu'au Lac de Come et à Castellmare del Golfo, en Sicile.
En avril 2004, la production quitta Chicago pour trois semaines de tournage à Amsterdam, principalement dans le "Kattenkabinet", un bâtiment du 18ème siècle avec vue sur l'un des canaux les plus pittoresques de la ville. Steven Soderbergh, réalisateur d'Ocean’s 12 : "Amsterdam possède une physionomie et une beauté singulières. On a rarement l'occasion de la voir dans les productions américaines, et j'ai été content de lui réserver un vrai rôle dans ce film." Durant son séjour aux Pays-Bas, l'équipe tourna aussi à l'Hôtel Pulitzer, au café Dampkring, à la gare centrale de Haarlem et dans l'Hôtel de Ville de La Haye, conçu par l'architecte Richard Meier.
Paris, Rome, La Sicile... La production d'Ocean’s 12 se rendit ensuite à Paris pour tourner notamment à la Sorbonne, à l'Ambassade d'Australie, dans la Gare du Nord, ainsi que dans divers quartiers de la capitale. Après Paris, l'équipe passa une semaine au Lac de Come, un mois à Rome et deux jours en Sicile. Située sur les berges du lac de Come, la Villa Erba est, dans ce film, la propriété de François Toulour. Elle fut, en son temps, la résidence d'été des Visconti, et c'est même là que fut achevé le montage de LUDWIG. La famille l'a revendue en 1986, ainsi que son parc, et elle abrite aujourd'hui un centre d'expositions et de conférences.
À Rome, les prises de vues se déroulèrent au Grand Hôtel Plaza de la via del Corso (dont le restaurant était l'un des préférés de Federico Fellini) ; à la gare centrale Stazione Termini ; dans l'empire Prada de la via Condotti ; dans divers cafés proches du Campidoglio ; à l'Hôtel Exedra ; dans les jardins de la Villa Borghese ; dans un entrepôt de l'ancien Mercati Generali ; dans la piscine de l'Es Hôtel ; dans le Panthéon (également connu sous le nom d'Église Santa Maria Rotonda).
La partie italienne s'acheva par deux jours de tournage à Castellmare del Golfo, un petit village de pêcheurs du golfe de Sicile. L'équipe regagna ensuite Los Angeles en juillet pour 4 semaines d'intérieurs aux Studios Warner Bros. Même s’il n’attint pas le sommets d’Ocean’s 11, Ocean’s 12 séduit à nouveau le public en masse. A tel point qu’un troisième volet sera tourné, Ocean’s 13, présenté au festival de Cannes 2007, hors Compétition.
Par zoom-Cinema.fr le 15 décembre 2004
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