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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) p4

    19/12/2011 15:53

     © DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) p4


    Catherine Zeta-Jones-Isabel Lahiri :
    Le grand plus apporté au film 
     

     

     

    ABUS DE CINE
    Une maxime cinéphilique dit que la seule suite supérieure à son original est Le Parrain 2. Pas faux, tant il est vrai que nombre de suite (99% d’entre elles ?) répondent avant tout à une motivation mercantile. Ocean’s Twelve ne déroge pas à la règle, car autant l’annoncer tout de suite : le premier est supérieur.(pas du tout d'accord) Car rien ne justifiait une suite n’était-ce le casting le plus glamour (et le plus cher) au monde et ces fans prêts à beugler devant le moindre sourire de Clooney et le moindre déhanchement de Roberts. (nan les apparitions de Zeta Jones...Roberts est franchement tarte)Heureusement, Soderbergh est un cinéaste « jouisseur » qui s’amuse avec son art, et nous avec. Ou presque.

    Car là où le premier opus valait pour son incroyable classe, sa fluidité hors pair et l’empathie légitime qu’inspirait la distribution, cette suite brouille les repères à plus ou moins bon escient. Lorgnant plus encore vers le thriller seventies type « L’Affaire Thomas Crown » ou « L’Arnaque », Soderbergh se livre à un exercice de style arty, quasi expérimental, avec au programme scénario d’équilibriste, mises en abyme décalées et autocitation permanente. Si la démarche est passionnante tant elle se joue de la narration (changements incessants de points de vue, de référant, caractérisation sans cesse bousculée) avec brio et jubilation, elle atteint les limites de l’incongruité tant l’effet de distanciation est prononcé.Difficile en effet de s’identifier à des personnages qui n’existent désormais que pour eux-mêmes.

    Comme si le premier spectateur de Clooney était Pitt, et on vous laisse découvrir ce qu’il advient de Julia Roberts, car là encore on est partagé entre inspiration géniale et l’impression que Soderbergh fait sa popote replié sur son nombril starisé de réal’ branchouille. Le problème est qu’on a beau voir les limites du projet, il y a toujours cette maîtrise formelle certaine qui emballe malgré tout. Peut-être faut-il simplement prendre Ocean’s Twelve pour ce qu’il est : une parodie du premier. Couillu, excitant. Frustrant.(toute cette critique est "éventuellement valable pour OCEAN'S 13"

    Thomas Bourgeois






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