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© DR - OCEAN'S12 de Steven Soderbergh (2004) fin
19/12/2011 16:49
Distinctions et Récompenses
Showing all 2 wins and 8 nominations
BET Awards 2005
BET Comedy Awards 2005
Nominated BET Comedy Award |
Outstanding Supporting Actor in a Theatrical Film Don Cheadle
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Outstanding Supporting Actor in a Theatrical Film Bernie Mac
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BMI Film & TV Awards 2005
Broadcast Film Critics Association Awards 2005
Costume Designers Guild Awards 2005
Golden Trailer Awards 2005
Nominated Golden Trailer |
Best Music
For "The Guys".
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Most Original
For "They're Back".
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Hollywood Film Awards 2004
Image Awards 2005
Nominated Image Award |
Outstanding Supporting Actor in a Motion Picture Don Cheadle
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© DR - 37°2 LE MATIN de Jean Jacques Beineix (1986)
20/12/2011 06:11
37°2 Le matin est un film français réalisé par Jean-Jacques Beineix et sorti en 1986, d'après le roman du même nom *de Philippe Djian. Le titre tire son origine de la température normale d'une femme enceinte au réveil.
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Lien vers la fiche complete http://www.imdb.com/title/tt0090563/?ref_=fn_al_tt_1
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Une station balnéaire, hors saison. Un jeune homme nommé Zorg, qui travaille comme dépanneur mécanicien, est installé dans une petite baraque, non loin de la plage. Depuis huit jours, il vit une histoire d'amour sensuelle et passionnée avec Betty - une toute jeune fille rencontréepar hasard.Betty prend de plus en plus de place dans la vie de Zorg, et le distrait de son travail - ce qui ne va pas plaire du tout au patron de Zorg, qui est aussi le propriétaire de la baraque où il vit....
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Cast * Jean-Hugues Anglade : Zorg * Béatrice Dalle : Betty * Claude Aufaure : Le médecin * Gérard Darmon : Eddy * Consuelo de Haviland : Lisa * Clémentine Célarié : Annie * Jacques Mathou : Bob * Dominique Besnehard : Le client de la pizzeria * Vincent Lindon : Richard le jeune policier * Simon de La Brosse * Jessica Forde * Raoul Billerey : Le vieux policier * Claude Confortès : Le propriétaire des bungalows * Dominique Pinon (non crédité) Le dealer * Jean-Pierre Bisson : Le commissaire
Fiche technique * Titre : 37°2 le matin * Réalisation : Jean-Jacques Beineix * Scénario : Jean-Jacques Beineix, d'après
le roman du même nom* de Philippe Djian * Musique : Gabriel Yared * Photographie: Jean-François Robin * Costumes : Élisabeth Tavernier * Montage : Marie-Aimée Debril et Monique Prim * Décors : Carlos Conti * Production : Claudie Ossard et
Jean-Jacques Beineix pour Cargo Films * Genre : drame * Durée : 185 minutes. * Date de sortie : France : 9 avril 1986 * Interdit aux moins de 12 ans à sa sortie en France
* FUCK éponyme!!
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© DR - 37°2 LE MATIN de Jean Jacques Beineix (1986) p2
20/12/2011 06:17
[...]Trois ans plus tard, Beinex ayant fait fortune dans la pub, le roman de Philippe Djian tape dans l'oeil du cinéaste.Sujet frais,histoire contemporaine: 37°2 est né.Produit par Claudie Ossard,qui fera DELICATESSEN et AMELIE POULAIN, le sujet est générationnel. Deux jeunes qui s'aiment, qui emmerdent les autres. Jean-François Robin, le chef op, signe une image qui prouve l'existence de Dieu. Un des choix de Beineix va renverser le cinéma français. Il montre l'amour comme il est. Frontal. Direct. Marrant et sans chi-chi.
Béatrice Dalle et Jean-Hughes Anglade se montrent à poil car on fait l'amour à poil.La sortie du film, dans le sillage des cartons de OUT OF AFRICA et de HIGHLANDER, tourne au phénomène de société. Une génération se reconnaît dans cet amour fou.Beineix obtient le second carton de sa jeune carrière. 4 millions d'entrées France et un succès international sous le titre BETTY BLUE. Aux César, il est battu par Alain Cavalier et sa prude THERESE.
09:27 Publié dans Cinéaste
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© DR - 37°2 LE MATIN de Jean Jacques Beineix (1986) p3
20/12/2011 06:21
1986. Beineix adaptait Djian et offrait à toute une génération son film culte. Portée par la présence volcanique de Béatrice Dalle, cette histoire d’amour fébrile est un vrai choc charnel et passionnel à (re)découvrir dans sa version longue pour goûter à la mélancolie amère des années 80.
Notre avis : Véritable phénomène à sa sortie en 1986, 37°2 le matin a été vite estampillé le film de toute une génération. Les crises d’hystérie et de folie de la jeune Béatrice Dalle, qui campait avec Betty son premier personnage au cinéma, son amour fusionnel pour Zorg, interprété par un Jean-Hugues Anglade investi d’une mission dramatique, l’issue tragique de leur romance, les mythiques plages de Gruissan, la complicité festive entre les acteurs, tout cela nourrissait les fantasmes et les passions d’une jeunesse avide de rébellion et d’émotion. Sur la douce musique de Gabriel Yared, qui signa là l’un des plus beaux thèmes des années 80, le charme opéra à fond. Et opère toujours vingt ans après.
L’histoire, intemporelle, n’a pas pris une ride. Un récit de jeunesse qui pourrait être encore d’actualité. L’amour de nos deux tourtereaux, seuls au monde, prêts à s’aimer jusqu’à la mort aussi tragique soit-elle, peut être perçu comme naïf, mais révèle la pleine conscience des insuffisances de leur monde. Simplement, mais avec toute la fougue des récits charnels et incarnés, Beineix résumait les paradoxes d’une jeunesse abîmée par le système. Universalité, quand tu parles aux jeunes, le succès est éclatant... Le jeune prodige de Diva qui se remettait de l’échec cuisant de la flamboyante Lune dans le caniveau, assagissait sa mise en scène, sans pour autant l’affadir. L’éclairage de 37°2 n’est plus criard et esthétisant. Les décors y sont plus sobres et réalistes. Néanmoins le talent visuel du réalisateur est toujours éloquent, notamment quand il s’agit de retranscrire la douce chaleur estivale de Gruissan ou les couleurs en mi-teintes d’un crépuscule (cf. l’affiche). Le génie m’as-tu-vu que certains dénigraient pour ses effets visuels clinquants s’essayait à une réalisation sans excès, véritable forum d’expression d’émotions exacerbés.
Des deux versions du film, la version intégrale, dit longue par rapport au montage cinéma, est la version à découvrir absolument. Le film gagne une heure, au sens propre et figuré, car il profite de chaque rallonge et de chaque rajout de scènes. Tout vient ici sustenter la fusion destructrice qui unit les deux protagonistes. Leur histoire, sublimée, gagne en intensité. 37°2 le matin, version longue, c’est plus d’orgasme, de félicité, de peurs, de désespoir et de douleurs. Mais Beineix, poète plaisantin, y ajoute de l’humour (la scène du braquage) sans que cela alourdisse le propos. La scène amuse dans un contexte dramatique lourd. Paradoxalement la version longue paraît plus limpide que la courte, qui souffre d’un déséquilibre flagrant entre les trois parties bien distinctes qui composent sa diégèse. Les scènes parisiennes qui interviennent dans la partie centrale, sont dans la version salle beaucoup moins charismatiques car vidées de leurs éléments amusants et décalés (la scène du commissariat par exemple où Zorg essaie de convaincre le commissaire de relâcher Betty). Dans le montage alternatif de trois heures, les scènes parisiennes sont plus acceptables, car réellement drôles et furieuses. Elles sont même indispensables quand il s’agit de distancier Zorg et Betty du reste de la société et de leur imposer la grisaille d’un monde qu’ils refoulent alors qu’ils aspirent à l’évasion (comme le souligne la littérature de Zorg, écrivain amateur en quête d’un éditeur).
L’autre grande force du film réside dans les seconds rôles, tous plus pittoresques et décalés les uns que les autres. Les errances de Zorg et de Betty les amènent à croiser des personnages pas piqués des vers : Clémentine Célarié, à la fois bouleversante et hilarante en épouse frustrée à la limite de la nymphomanie, Vincent Lindon en flic poète, Dominique Pinon en surfeur dealer, Gérard Darmon en amoureux au cœur d’or.Ces figures enrichissent un récit déjà gros du charisme dévorant de Béatrice Dalle et de Jean-Hugues Anglade, qui ne pouvaient qu’éclater en tant qu’acteurs après de telles compositions. La fusion entre les personnages s’accorde à l’exaltation des spectateurs qui partagent l’amour, l’euphorie, l’ivresse et la souffrance des protagonistes. L’alchimie pour un gros succès, non pas populaire, mais véritablement culte pour des décennies, car Beineix, qui réalisait ici son film le plus accessible, signait également son œuvre la plus recommandable encore vingt ans après.
Frédéric Mignard
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© DR - 37°2 LE MATIN de Jean Jacques Beineix (1986) p4
20/12/2011 06:25
SENS CRITIQUE
Critique publiée par Ulrich Marcotte le 15 mars 2014 Si je devais citer un film français, un seul avant tous les autres, ce serait sans hésiter "37°2 le matin". Tout y est d'une grande force, de la première partie (plutôt heureuse et qui propose un idéal amoureux qui me correspondrait tout-à-fait) à la deuxième (tragique mais inévitable).Tout dans ce film est mémorable, des acteurs (Tous les acteurs, même les plus petits rôles) au montage en passant par le scénario, la mise en scène, la musique ainsi que le traitement (très particulier) de la couleur.Ce film m'a retourné, pas toujours dans le bon sens d'ailleurs, mais c'est encore aujourd'hui à mon sens le plus beau film romantique français.Un film choc. A prendre ou à laisser. En bloc.
Critique publiée par SlyBlog le 21 novembre 2010 Le film "37.2 le matin" a marqué à mon sens l'apogée du talent cinématographique de Jean-Jacques Beineix. Tous ce qui a suivi est à mon gout sans saveur. je sais, je vais sans doute en faire bondir certains, mais ce n'est qu'une question de goûts totalement subjective.La carrière cinématographique de Béatrice Dalle sera lancée avec ce magnifique personnage de Betty.(ben oui mais qu'a t'elle fait après?) "37.2 le matin" est une formidable histoire d'amour à l'atmosphère particulière. L'histoire est tirée du roman de Philippe Djian, complètement éloignée des clichés mielleux que l'on prête classiquement aux histoires d'amour, comme une sorte de Roméo et Juliette moderne.Deux personnages, écorchés par la vie, qui tentent de se protéger l'un l'autre en se construisant une bulle fermée.
Critique publiée par domguyane le 24 juin 2011 je ne me souvenais plus que des scènes sur la plage, j'avais oublié combien la lumière est belle dans ce film, combien Dalle, même si le ton est parfois un peu faux, est belle en ingénue qui se révèle par-delà de simple rebelle. Anglade y est juste et attachant, Vincent Lindon en gendarme propret sur lui, et Darmon n'est pas encore dans un registre grave.Une belle d'histoire d'amour et d'amitié, j'ai lu ici qu'elle se terminait mal, il me semble au contraire qu'elle se termine au mieux, dans de très beaux gestes d'amour, elle est malade de vivre, il lui offre de ne pas continuer dans la déchéance, entravée des liens qu'elle a toujours refusé, une histoire qu'il sublimera dans l'écriture, le dernier cadeau qu'il se font l'un à l'autre.Si je n'ai pas mis une meilleure note, c'est que je l'ai trouvé un peu longuet.
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