| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tellurikwaves.vip-blog.com


 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
  • 103 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Novembre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    272829300102
    03040506070809
    10111213141516
    17181920212223
    24252627282930

    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960)

    26/12/2012 18:44

    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960)


    L'Avventura
    est un film franco-italien de Michelangelo Antonioni, sorti en 1960.
    Premier volet d'une trilogie (La Nuit, 1961, et L'Éclipse, 1962), il imposa Antonioni
     comme un des grands maîtres de la modernité cinématographique

     

    External Reviews








    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960) p2

    27/12/2012 06:02

    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960)  p2


    Résumé
    Anna, fille d'un riche industriel romain, traverse une période de doute et de lassitude lorsqu'elle part, avec quelques amis, en croisière au large de la Sicile. Sandro, son fiancé, et Claudia, sa meilleure amie, l'entourent de leur affection sans parvenir à la sortir de sa torpeur.Au cours d'une escale sur une île déserte, elle s'éloigne et ne reparaît plus. Les recherches s'organisent, en vain. Au bout de quelques jours, seuls Sandro et Claudia conservent l'espoir de la retrouver.L'absence d'Anna les a rapprochés, ils ont appris à s'apprécier, ils s'aiment. Le souvenir de la disparue s'estompe peu à peu pour ne laisser place qu'à leur amour...

    *

    *

    CHRONIQUE D’UNE DISPARITION ET AFFIRMATION DE LA MODERNITÉ

    Anna, fille d’un ambassadeur italien, retrouve son fiancé Sandro, un architecte mondain et volage. Si le jeune couple se dispute souvent, l’amour physique prend toujours le dessus. Claudia est l’amie et confidente d’Anna. Un jour, Anna, Claudia, Sandro et deux couples partent en croisière sur un bateau pour les Îles Éoliennes. Ils débarquent sur une petite île rocheuse et constatent brusquement la disparition d’Anna. Les heures se suivent sans traces d’Anna. Certains restent dans l’île tandis que d’autres partent chercher du secours avant l’arrivée de la tempête.

    L’Avventura est resté dans l’histoire du cinéma comme l’œuvre clé de la modernité ouvrant une nouvelle voix certes à la filmographie d’Antonioni, mais encore de tout un cinéma dont les cinéastes se sentiront encouragés et poursuivront dans cette belle veine (pour n’en citer que quelques uns : Wong Kar-wai, Nuri Bilge Ceylan, Apichatpong Weerasethakul, Lisandro Alonso, Carlos Reygadas, etc.). Autrement dit, cette œuvre phare est un monument incontournable pour le cinéphile tout autant que pour l’historien du cinéma. Le film exprimait la « modernité » artistique d’une époque qui se révoltait contre certains carcans.

    Ce qui lui valut beaucoup d’incompréhension et en premier lieu lors de sa projection à Cannes en 1960, huée par le public qui ne pouvait pas accepter la disparition inexpliquée et inexpliquable du personnage principal. Ce qui ne l’empêcha pas, encouragé par une grande partie de la critique, d’obtenir le Prix du jury. Le film est devenu un tel symbole que quarante-huit ans plus tard, l’affiche du festival de Cannes 2009 rendait hommage à L’Avventura en utilisant une image du film. Autrement dit, le film est devenu le symbole de ce que l’on peut attendre du cinéma. Mais de quoi s’agit-il ?

     Lorsque les spectateurs ont hué le film à cause de cette disparition inopinée de celle qui semblait être l’actrice principale, à l’instar de Marion Cane (interprétée par Janet Leigh) dans le tout autant mythique Psychose d’Alfred Hitchcock qui sortait sur les écrans français la même année en 1960 ! Ce besoin de renouveler l’écriture cinématographique, précédant la Nouvelle Vague en France, s’imposait donc par certains comme une nécessité. Hitchcock comme Antonioni ont surpris leurs spectateurs parce qu’ils sont passés d’un genre très codifié à un autre au sein d’un même film. Ainsi, L’Avventura débute comme l’histoire sentimentale d’un couple de la société argentée italienne d’après-guerre, nous rappelant par exemple le Voyage en Italie de Roberto Rossellini où un couple en difficultés doit se retrouver dans un voyage initiatique.
    *
    Et puis, avec la disparition apparaît la dimension policière et on s’attend alors au développement d’une enquête. Mais tout comme le photographe de Blow Up d’Antonioni réalisé quelques années plus tard, l’objet essentiel de questions et d’interrogations n’est pas là où on le pense. Au lieu de focaliser l’attention du spectateur sur cette enquête, Antonioni décide de ne pas suivre ce qui aurait pu créer le spectaculaire, l’extraordinaire d’un événement hors du commun (une disparition sur une île déserte : on est à la frontière du fantastique), pour reprendre un certain chemin du néo-réalisme italien qui visait la représentation de la vie telle qu’elle est. Si le récit à suivre paraît davantage tourné vers l’abstrait, c’est que tels sont les sentiments humains, qui ne s’agencent pas naturellement selon une rationalité bien établie.

     La vie est complexe et Antonioni a voulu en témoigner. Comme le souligne Olivier Assayas dans un des bonus de cette édition DVD, vouloir simplifier une histoire de vie à des codes préétablis, c’est mentir au spectateur sur sa propre existence, naturellement en miroir dans un film. L’Avventura ne fait donc pas partie de l’industrie de l’”entertainment” qui vise à sortir durant un temps d’une vie difficile à assumer pour se persuader que l’on peut s’en sortir comme un héros de cinéma en en suivant comme par automatismes mimétiques les codes scénaristiques. Paradoxalement, l’”aventure” du titre semble s’opposer à l’enjeu du film. Ce ne sera donc pas un film d’aventure traditionnel, où l’on voyage d’un pays à un autre à la poursuite d’un trésor, de criminels, d’une femme à délivrer comme aurait pu le laisser présager cette fameuse disparition féminine...

    Néanmoins, chacun est pétris par un lourd héritage de l’aventure. Sandro ne désire se renouveler qu’à travers de nouvelles aventures féminines, qui lui permettent d’évacuer ses peurs et ses responsabilités : la disparition de sa fiancée est en cela symbolique de ce qu’était devenue pour lui cette femme. Il la niait en ne désirant qu’une partie d’elle et c’est pourquoi elle ne pouvait se retrouver dans sa relation à lui, qui la conduit à disparaître.

     Si l’inquiétante étrangeté apparaît ici, c’est à la manière des tableaux de De Chirico qui en l’absence de personnages humains mais à travers des fabrications humaines, interrogent d’autant plus l’homme qui les regarde. En installant dans la lenteur de la vie quotidienne de tout un chacun plongé dans la vie telle qu’elle est, le cinéaste propose au spectateur de réfléchir sa propre existence. Le spectateur devient scénariste, prenant ici et là les possibilités de se raconter son propre film.

    Un acte novateur dans le cinéma qui ne propose rien de moins que la liberté de penser dans un art paradoxalement extrêmement dirigé (à travers le scénario, le jeu des acteurs, la lumière, les décors, etc.).Il ne faut pas oublier dans ce film la brillante interprétation de Monica Vitti dont c’est le premier rôle important. Elle allait ensuite devenir la femme d’Antonioni et surtout l’égérie d’un cinéma italien très promoteur. Du drame à la comédie d’Ettore Scola, Monica Vitti assume ses rôles avec brio et fait d’elle la grande révélation de L’Avventura.

    Cédric Lépine
     






    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960) p3

    27/12/2012 06:14

    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960)  p3


    La critique de DVD Classik

    De jeune gens nantis, qui font partie de la bourgeoisie italienne, entreprennent une croisière en Méditerranée. Au cours d’une escale sur île volcanique, une jeune femme disparaît. Sandro, son fiancé, et Claudia, son amie, tentent de la retrouver. Peu à peu pourtant, cette disparition cesse des les obnubiler. Quelque chose de l’ordre du sentiment amoureux s’ébauche entre ces deux êtres…

    ANALYSE ET CRITIQUE

    Telle une nouvelle bataille d’Hernani, la présentation houleuse de L’Avventura au festival de Cannes, cuvée 1960, contribua à scinder le monde cinéphile en deux camps : celui des tenants du classicisme et celui des trublions de la modernité. Le sixième long métrage de Michelangelo Antonioni, suscita en effet autant de louanges béâtes que de rejets épidermiques. Conspué avec véhémence pendant la projection, puis récupéré par des critiques et des cinéastes bien décidés à faire valoir ses qualités révolutionnaires, L’Avventura cristallisa les débats sur le devenir d’un art qui avait fait de la narration son enjeu principal.Mais de quoi est-il question dans cet apparent portrait de la jeunesse bourgeoise italienne ?

    L’Avventura débute comme une fantaisie à la Vadim, flirte avec le film policier, avant de déboucher sur des sentiers inédits. On y suit la croisière méditerranéenne de quelques jeunes oisifs fortunés. Tout bascule au moment où leur puissant yacht fait escale à Lisca Bianca, une île volcanique quasi déserte. Au cours d’une balade, la jeune et belle Anna, que le spectateur n’avait pas manqué d’identifier comme « le » personnage principal du film, se volatilise purement et simplement. Cette simple disparition, non résolue (Anna ne réapparaîtra plus), a pu être perçue comme un des actes fondateurs du cinéma moderne. A cette disparition de l’héroïne d’Antonioni se superpose, en effet, la dissolution du récit classique au sens hollywoodien du terme.

    Ce que l’on a qualifié, avec plus ou moins de bonheur, de cinéma moderne, tient tout entier dans cette béance narrative qui engloutit toutes les promesses qu’un tel récit augurait. Dans un des bonus de la présente édition de L’Avventura, Oliver Assayas fait bien de rappeler qu’en son temps, Alfred Hitchcock fit disparaître son héroïne. Mais la disparition de la Marion Crane de Psychose, à la différence de celle de l’héroïne d’Antonioni, constitue l’amorce du récit à venir.

    Dans L’Avventura, passé les quelques recherches d’usage, Anna est laissée à son sort, reléguée dans les marges du film. Nulle résolution tardive, nulle conclusion explicative, ne viendront éclairer la lanterne d’un spectateur forcement désorienté par l’aspect lacunaire du récit. On imagine sans peine la réaction du public devant ce retournement pour le moins inhabituel. Lui qui se prélassait dans les eaux calmes d’une chronique de vacances, plonge désormais dans un océan d’instabilité. Un peu comme si les fantaisies dodécaphoniques de Schoenberg s’invitaient en plein milieu d’une symphonie de Beethoven. Cette surprenante évaporation, qui aurait dû constituer le cœur de L’Avventura (pensez-vous, le personnage sur lequel s’est ouvert le film qui se volatilise !) et motiver son mouvement dramatique (qui dit disparition, suppose enquête), va faire basculer l’œuvre d’Antonioni dans une espèce de dramaturgie de l’incertitude.

    Le cinéma moderne, tel que le pratique Antonioni et une poignée de ses contemporains, (citons pèle mêle, Resnais, Godard, Pasolini, le jeune Bertolucci, Glauber Rocha, etc.) s’attache à démontrer ce qui advient quand le récit « classique », hérité du modèle aristotélicien, ne préside plus à la destinée du film. Libéré de ces contraintes narratives pesantes, le cinéaste peut, en principe, amener son spectateur sur des terrains inédits.Pour Antonioni il est évident que le cinéma ne sert pas uniquement à raconter des histoires balisées. Il est là avant tout pour montrer. A l’action et à l’événementiel, Antonioni préfère la monstration et la contemplation, seule manière, selon lui, de dévoiler une facette du monde que le cinéma traditionnel ne faisait qu’effleurer de manière superficielle.

    Dans le cinéma hollywoodien traditionnel, les personnages se construisent et se révèlent au sein d’un récit conflictuel. Chez Antonioni, les personnages accouchent du récit. Une fois que « l’affaire Anna » a été évacuée, l’attention du film se porte sur les conflits qui érodent Sandro et Claudia, les deux compagnons d’Anna. Antonioni s’intéresse à la complexité de l’être humain. Il résiste à la tentation d’expliquer ou de simplifier les rapports qui unissent les êtres, comme c’est le cas dans le cinéma classique, qui se doit de présenter un monde lisible par le plus grand nombre. A partir de L’Avventura, ses films prennent valeur de constats brutaux qu’il jette à la face du spectateur. A lui de se débrouiller, à lui de déchiffrer ces figures humaines sans repères qui végètent dans un monde absurde, pétri d’illusions- le notre.

    Antonioni n’a pas attendu Zabriskie Point pour filmer le désert. Qu’il soit géographique, ou métaphorique, le désert antonionien précise le projet du cinéaste : rendre manifeste la condition de l’homme moderne. L’Avventura suit des personnages, en plein désert affectif, qui hantent des lieux désaffectés sur lesquels ils n’ont aucune prise. Avec le cinéma moderne, la nature perd de sa superbe. Elle n’est plus la manifestation d’une présence divine, mais l’illustration de la perte de sens du réel. Majoritairement athée, le cinéma moderne a fait sienne la sentence nietzschéenne : « Dieu est mort ».

    La séquence de la recherche d’Anna témoigne avec force de ce sentiment d’incertitude qui irradie tout le film. Les personnages se cognent au bord du cadre, se laissent engloutir par des faux raccords qui rendent impossible toute perception organisée de l’espace traversé. Sandro et Claudia se détachent, puis se fondent dans le paysage lunaire et rocheux de l’île, avant d’y être éjectés définitivement. Antonioni joue parfaitement avec l’échelle des plans et les entrées et sorties de cadre, pour rendre oppressante l’errance de ses personnages déphasés (au moins autant que le spectateur qui tente de se repérer spatialement dans cette succession pour le moins abrupte de plans).

    Cette volonté de tutoyer le vide, de scruter l’abîme qui aspire les personnages, a nourri la haine des adversaires acharnés d’Antonioni. Tous voient en lui un sinistre imposteur ayant construit une œuvre fondée sur un ennui au moins aussi abyssal que les falaises qui peuplent l’île de Lisca Bianca. Sans accorder trop de crédit à ces vilaines médisances, force est de constater que L’Avventura n’est qu’une étape dans cette quête métaphysique entreprise par l’auteur. Une sorte de tour de chauffe qui accouchera de quelques films majeurs à la tonalité proche (La Nuit et L’éclipse). Quant à l’accusation de froideur qui parsème les écrits des opposants, elle revient sur l’attitude d’entomologiste qu’on prête au natif de Ferrara.

    Pour parodier un peu : dans L’Avventura, Sandro et Claudia ne seraient que des pantins désarticulés, abandonnés par un marionnettiste tellement nombriliste qu’il se désintéresse de ses créations. Quand on connaît l’intérêt du cinéaste pour le genre documentaire et...pour le genre humain, il apparaît difficile de le taxer de manipulateur froid. C’est parce qu’il se passionne pour l’évolution des émotions humaines à l’ère du consumérisme et du modernisme effrénés, c’est parce qu’il scrute le moindre tiraillement moral de ses personnages, qu’Antonioni peut être considéré comme un cinéaste humaniste. La plupart des grands humanistes nourrissent d’ailleurs un pessimisme profond à l’égard de leurs contemporains.

    Dans L’Avventura, le geste final que Monica Vitti adresse au personnage de Sandro, laisse tout de même transparaître une maigre lueur d’espoir et de chaleur dans cette asthénie généralisée. On pourrait même avancer l’hypothèse (pas si périlleuse ni novatrice que ça) qu’Antonioni prolonge, à sa manière, le travail d’un autre grand cinéaste humaniste italien : Roberto Rossellini. L’errance du jeune héros d’Allemagne année zéro dans un monde en pleine déréliction, la stupeur et l’incompréhension d’Ingrid Bergman devant le volcan de Stromboli, l’ « incommunicabilité » que personnifie le couple de Voyage en Italie… autant de matrices pour le cinéma antonionien qui, à son tour, influencera bon nombre de jeunes et moins jeunes cinéastes.
    *
    Car, si les opposants de L’Avventura ont décelé dans le film d’Antonioni une fumisterie conceptuelle ennuyeuse, certains, parmi les plus fidèles aficionados de l’œuvre, n’ont pas eu peur de s’engouffrer dans le sillage du Maestro. Qu’il soit explicitement cité par les cinéastes, ou qu’il contamine insidieusement leurs fictions, le film d’Antonioni a connu une descendance flatteuse, du Mépris de Godard, au final d’In the mood for love.


    Mais quarante ans après, peut être est-il temps de s’affranchir de toute la littérature qui entoure cette œuvre pour laquelle fut forgée le concept d’incommunicabilité. Peut être est-il temps d’enterrer la vielle dichotomie Classique / Moderne, de brûler les exégèses et les analyses (à commencer par les paragraphes qui précèdent) et de se laisser envoûter par la beauté des plans antonioniens, captiver par le visage de Monica Vitti, et embarquer dans ce voyage labyrinthique au cœur des passions humaines. Vœu qui a forcement quelque chose d’utopique, quand on sait ce qu’un tel film représente dans l’inconscient cinéphile mondial. Pourtant ce serait là rendre hommage à une œuvre courageuse et singulière : croyez-le ou non, pour une fois cet adjectif passe-partout n’est pas galvaudé.

    Par Cosmo Vitelli - le 26 octobre 2004






    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960) p4

    27/12/2012 06:26

    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960)  p4


    Monica Vitti & Gabriele Ferzeti

     

    Fiche technique
    Titre : L'Avventura
    Réalisation : Michelangelo Antonioni
    Scénario : Michelangelo Antonioni,
    Tonino Guerra et Elio Bartolini
    Musique : Giovanni Fusco
    Photographie : Aldo Scavarda
    Montage : Giovanni Fusco
    Chef décorateur : Piero Poletto
    Production : Amato Pennasilico
    Sociétés de production : Cino Del Duca et
    Société Cinématographique Lyre
    Société de distribution : Janus Films (États-Unis)
    Langue : italien
    Genre : drame
    Durée : 139 minutes
    Date de sortie en France : 15 mai 1960
    en avant-première au Festival de Cannes
     
    *
    *
    Trivia
    Showing all 15 items
    *
    -First part of the unofficial "Incommunicability Trilogy" with La nuit and L'éclipse. Michelangelo Antonioni didn't make the three movies as a trilogy, but cinema historians have called it so since then.
    Is this interesting? | Share this
    -At its premiere at the 1959 Cannes Film Festival, this was booed so much to the extent that Michelangelo Antonioni and Monica Vitti fled the theater. However, after the second screening there was a complete turn around in how it was perceived and it was awarded the Special Jury Prize, going on to become a landmark of European cinema.
    Is this interesting? | Share this
    -After it was initially met with derision, 35 critics rallied and published a defense which helped elevate the film's reputation.
    Is this interesting? | Share this
    -The rocky Aeolian island on which the first portion of the film was made - its name is Lisca Bianca - didn't have electricity or running water and was subject to violent weather, including a tornado. At one point, the crew found themselves completely stranded on the island.
    Is this interesting? | Share this
    -During filming, actress Lea Massari had a heart attack that put her in a coma for two days.
    Is this interesting? | Share this
    -The company financing the film went bankrupt during production, forcing a strike by the unpaid crew.
    Is this interesting? | Share this
    -The boat which the main characters holiday on was seized by the owner for non-payment. This is why the boat appears to be bigger in some scenes as the replacement that Antonioni procured was actually a little larger.
    Is this interesting? | Share this
    -During its notorious first showing at Cannes, one scene in particular drew specific derision. It is the scene when Monica Vitti rushes down a corridor looking for someone. Audience members were repeatedly shouting "Cut" during this lengthy scene.
    Is this interesting? | Share this
    -In Italian, "l'avventura" not only means an adventure but also has the more subtle meaning of a fling, which of course is something else that happens in the film.
    Is this interesting? | Share this
    -Antonioni set out to make a film on the instability of emotions and described his film as a detective story back to front.
    Is this interesting? | Share this
    -The film was censored heavily because of its alleged immorality. Two of the love scenes were considerably edited and others were obscured by on-screen masking devices. Antonioni was officially charged with obscenity and immorality, although the charges were later dismissed.
    Is this interesting? | Share this
    -Despite its critical mauling at its first showing at the Cannes Film Festival, two years later "L'Avventura" was declared by Sight and Sound as the second best film of all time, right behind "Citizen Kane" (1941).
    Is this interesting? | Share this
    -When it opened in Paris, it set box office records, while it received a "Condemned" rating from the National League of Decency when it opened in the US.
    Is this interesting? | Share this
    -The shot of Anna diving off the boat was filmed with assistant director Franco Indovina in a ladies' bathing suit and cap. Lea Massari was in the hospital at the time.
    Is this interesting? | Share this
    -Antonioni had no interest in revealing what really happened to Anna - instead he was more concerned in the character of Claudia and her quest to find herself.

     





    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960) p5

    27/12/2012 07:43

    © DR - L'AVVENTURA de Michelangelo Antonioni- (1960)  p5


    Cast
    Gabriele Ferzetti : Sandro
    Monica Vitti : Claudia
    Lea Massari : Anna
    Dominique Blanchar : Giulia
    Renzo Ricci : le père d'Anna
    James Addams : Corrado
    Dorothy De Poliolo : Gloria Perkins
    Lelio Luttazzi : Raimondo
    Giovanni Petrucci : le prince Goffredo
    Esmeralda Ruspoli : Patrizia
    Jack O'Connell : le vieil homme de l'île
     
     
     
    Exergue
    "L'Avventura est un film amer, souvent douloureux. La douleur des sentiments qui finissent
    ou dont on entrevoit la fin au moment où ils naissent Tout ceci raconté  dans un langage
    que j'ai cherché à dépouiller de tout effet."
    *
    Michelangelo Antonioni
     





    Début | Page précédente | 676 677 678 679 680 681 682 683 684 685 686 687 688 689 690 691 692 693 694 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tellurikwaves ]

    © VIP Blog - Signaler un abus