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©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p15
08/03/2017 15:51
Au rayon distinction, c'est le festival de Venise qui mis en avant la réalisation de Clouzot. On notera également que l'adaptation est très libre ce qui déplut l'écrivain. On compren d'ailleurs que pour son premier long, le cinéaste est employé un vocabulaire filmique réduit, en adéquation avec l'univers littéraire. Devenu plus accompli, la mutation pouvait s'opérer.
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©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p16
08/03/2017 15:54
LE POUVOIR EN DISGRACE
Il l'avait déjà prouvé, il n'est pas le philanthrope numéro 1. Revenant sur les thématiques des obscurs travers de l'humanité, il nous plonge dans un monde nimbé de lumière. En effet, les strass et les paillettes augurent une déferlante de joies, l'aboutissement de la réussite sociale. Toutefois une fois que les projecteurs s'éteignent, que la célèbre chanson« Tralala », « Avec son tralala, son petit tralala, elle faisait tourner toutes les têtes, D'un coup de tralala ... etc... », se termine, les choses se compliquent.
Comme tout un chacun, ils vivent des relations difficiles et ce ne sont pas les quelques reconnaissances du public qui viennent y changer quelque chose. Une fois la dimension familiale de la maison Art passée, le malsain montre son museau. Jenny est une arriviste. Elle veut aller en haut de l'affiche et le passage obligé est la promiscuité avec des hommes comme Brignon. C'est dans ce monde plein de travers que va évoluer l'intrigue.
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©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p17
08/03/2017 15:56
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©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p18
09/03/2017 05:30
De plus, la main mise de certains personnages dénote l'aisance que l'on a à basculer de l'autre côté, vers le profit personnel. Après avoir montré les faiblesses des habitants dans « Le corbeau » (1943) – qui lui avait coûté beaucoup -, il rentre un peu dans le rang dans sa visée vers les sommets, embrassant le climat de l'après-guerre. La plus aisée est Brignon. Il s'entoure de belle femme non pas pour ce qu'il est mais ce qu'il représente, la promesse de réussite.
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©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p19
09/03/2017 05:33
Le dyptique sexuel est aussi en cause. Le couple est représenté par deux électrons jouant sur deux tableaux. Le mari aimant est pour le moins répressif dans la sociabilité de sa femme – bien que Brignon soit une menace réelle – tandis que Jenny joue de ses charmes. La tradition contre la réalisation professionnelle. Cette lutte de pouvoir dans l'intimité représente des enjeux divergents : Une volonté de maîtriser les sentiments et un désir de s'approprier le pouvoir social, la réussite.
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