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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR - DARLING de John Schlesinger (1965) fin

    27/02/2017 04:39

    ©-DR - DARLING de John Schlesinger (1965) fin


    Julie Christie,John Schlesinger,Lawrence Harvey

     

     

    *

    Cinéclub de Caen
     
    John Schlesinger débute sur carrière au cinéma en Grande-Bretagne en tant qu'acteur dans les années 50. On le voit notamment dans La Bataille du Rio de la Plata de Michael Powell et Emeric Pressburger et The Last man to hang de Terence Fisher (1956). Dès 1958, il signe des séries télévisées pour la BBC, avant de se tourner vers la réalisation de documentaire, dont Terminus consacré au quotidien d'une ligne de chemin de fer, qui remporte de nombreuses récompenses.
     
    Un an plus tard, il se tourne vers le long métrage avec le drame Un amour pas comme les autres, Lion d'or au Festival de Venise 1962. En 1963, John Schlesinger dirige pour la première fois Julie Christie dans Billy le menteur. Suivront Darling en 1965, qui vaudra à la comédienne l'Oscar de la Meilleure actrice, et Loin de la foule déchaînée en 1967.
     
    En 1969, John Schlesinger part aux Etats-Unis tourner Macadam cowboy, sombre descente dans l'univers homosexuel interprétée par Dustin Hoffman et Jon Voight qui restera comme son chef d'oeuvre, avec trois Oscars à la clé (Meilleur film, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario adapté). Retour en Grande-Bretagne et nouvelles nominations aux Oscars pour Un dimanche comme les autres (1971), avant de retrouver Dustin Hoffman cinq ans plus tard pour le thriller Marathon man, à nouveau marqué par une noirceur extrême.
    *
    Suivront notamment Yanks (1979), Les envoûtés (1987) et Madame Sousatzka (1988), Fenêtre sur Pacifique (1990) tous marqués par une vision sombre et décalée de la société.En 1993, John Schlesinger se tourne vers le thriller plus conventionnel avec Innocent et Au-delà des lois en 1996. Quatre ans plus tard, le réalisateur s'aventure sur le terrain de la comédie avec Un couple presque parfait incarné par Madonna et Rupert Everett. 
     
    Fils d'un pédiatre, Il est le frère aine d'une famille de 5 enfants. Schlesinger envisage d'abord une carrière d'architecte. Il a étudié littérature au collège Balliol à Oxford. Et il joue avec la Société Dramatique de l'Université d'Oxford et le Club de Théâtre et il a participé à des pièces montées par les étudiants.
    *
    Il entre dans le monde du spectacle pendant la Seconde Guerre mondiale, dans des shows pour les armées. Ensuite, à l'université d'Oxford, il participe comme acteur à des pièces de théâtre montées par les étudiants et commence à tourner de petits films. On le retrouve à la BBC-TV, en 1957, metteur en scène pour des séries documentaires et quelques épisodes de The Valiant Years, consacrés à Churchill.
     
    En tant qu'acteur, il continue d'apparaître dans des films comme The Battle of the River Plate (M. Powell et E. Pressburger, 1956) et Brothers in Law (R. Boulting, 1957). C'est en 1961 qu'on le remarque en tant que metteur en scène de cinéma, avec un moyen métrage, Terminus, documentaire sensible et sobre sur l'atmosphère de grisaille quotidienne de la Waterloo Station à Londres (il obtient un Lion d'or à Venise).
     
    Son association avec le producteur Joseph Janni, d'origine italienne, le conduit à réaliser Un amour pas Comme les autres (A Kind of Loving, 1962), mélodrame sombre dénonçant le conformisme suburbain et la vie sordide dans une communauté du nord de l'Angleterre, qui s'inscrit dans la tradition du Free Cinéma. Avec Billy le Menteur (Billy Liar, 1963), adaptation de la célèbre pièce de W. Hall et K. Waterhouse, rendue plus authentique par un tournage en lieux réels dans les rues de Bradford (Yorkshire), il fait découvrir au grand public Julie Christie, aux côtés de Tom Courtenay.
    *
    Conscients de son talent et de sa photogénie, Schlesinger et Janni construisent leur film suivant autour de la jeune actrice : Darling (id., 1965), d'après un scénario à l'amertume acerbe, de Frederic Raphaël. Julie Christie obtint un Oscar pour ce rôle et continua à travailler sous la direction de Schlesinger : Loin de la foule déchaînée (Far From the Madding Crowd, 1967) est une adaptation réussie du roman de Thomas Hardy évoquant l'ennui de la vie rurale anglaise, le poids des contraintes auxquelles les personnages tentent vainement d'échapper.De même que bon nombre de cinéastes britanniques de sa génération, Schlesinger part pour Hollywood. Mais ses films américains sont plus inégaux.
     
    Macadam cow-boy (Midnight Cow Boy, 1969) est un point culminant dans sa carrière, puisqu'il obtient l'Oscar du meilleur film, et confirme le talent de Jon Voight et Dustin Hoffman, acteurs dont il va accélérer la reconnaissance par le grand public. Ce film, évoquant les tribulations tragicomiques de deux amis à la dérive, qui tentent de survivre dans la jungle de New York, est une des premières transpositions commerciales de l'univers et des sujets (prostitution masculine, par exemple) du cinéma underground, et plus particulièrement 
    des réalisations d'Andy Warhol.
     
    À ce titre, Schlesinger est associé au renouvellement de la production hollywoodienne de la fin des années 60. Ses films suivants sont décevants. Le Jour du fléau (The Day of the Locust, 1975), adaptation assez plate du roman incisif de Nathanael West sur le Hollywood des années 30, Honky Tonk Freeway (1981) furent des échecs. Seul Marathon Man (id., 1976), thriller très tendu à propos d'anciens nazis vivant tranquillement à New York, fut un succès.
     
    Le contexte britannique semble mieux lui convenir. En témoignent les deux films qu'il a réalisés en Angleterre pendant la même période. Un dimanche comme les autres (Sunday Bloody Sunday, 1971) reste une des représentations les plus sensibles et les plus nuancées de l'homosexualité dans le cinéma de l'époque ; Yanks (1979) fait le portrait chaleureux d'un petit village anglais pendant la Seconde Guerre mondiale, où des liens s'établissent de manière impalpable entre la population locale et les soldats américains stationnés dans la région.
     
    Cinéaste éclectique, Schlesinger continue à réaliser des documentaires (épisode The Longest, dans Visions of Eight, sur les jeux Olympiques de Munich, 1973). Il s'est aussi essayé à la mise en scène d'opéra. Il a réalisé pour la BBC An Englishman Abroad (1983), remarquable évocation de l'espion anglais Burgess, puis à Hollywood le Jeu du faucon (The Falcon and the Snowman, 1984), également inspiré par le monde des services secrets. En 1987, il décrit, en utilisant les recettes du thriller, l'Amérique gangrenée par les sectes et le surnaturel : les Envoûtés (The Believers).
    *
    Puis, de retour dans son pays natal, taille un rôle à sa mesure pour Shirley MacLaine, celui d'un professeur de piano possessif et exclusif qui tente d'inculquer les valeurs culturelles occidentales à son jeune élève d'origine indienne (Madame Sousatzka, 1988). Il signe ensuite Fenêtre sur le Pacifique (Pacific Height, 1990), A Question of attribution (TV, 1992), The Innocent (1993).
     
    2003 Le réalisateur britannique John Schlesinger est mort le 25 juillet au centre médical de Palm Springs (Californie) aux États-unis à l'age de 77 ans à cause d'une maladie cardiaque. Il ne s'était jamais vraiment remis d'un infarctus il y a deux ans et sa santé s'était détériorée depuis.





    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947)

    05/03/2017 10:28

    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947)


    Quai des Orfèvres
    est un film français réalisé par Henri-Georges Clouzot en 1947,
     paru en Belgique en 1942[1].
     
    *

    Présentation

    Dans le Paris de l'après-guerre, la jeune chanteuse Jenny Lamour « use » parfois de ses charmes — notamment auprès d'un vieillard libidineux influent, Brignon — pour se faire une place dans le milieu du music-hall. Son mari, Maurice Martineau — un brave type — profère par jalousie des menaces de mort envers le septuagénaire qui est retrouvé assassiné peu après. L'inspecteur Antoine, un flic désabusé et humain du quai des Orfèvres, est chargé de l'enquête.

    Résumé

    Jenny Lamour, petite chanteuse de cabaret dans le Paris de l'après-guerre, a de grandes ambitions. Elle est mariée à Maurice Martineau, un jeune bourgeois qui s'est fâché avec sa famille pour l'épouser et qui est devenu son pianiste accompagnateur. Le couple s'aime mais se querelle fréquemment à cause de la légèreté de Jenny et de la jalousie de Maurice. Leurs problèmes conjugaux commencent réellement lorsque Jenny, par arrivisme, décide de s'attirer les faveurs du vieux Brignon, un vieil homme riche et pervers, qu'elle croit pouvoir manipuler afin de se lancer dans le cinéma.

    Furieux, Maurice profère des menaces de mort à l'égard du septuagénaire et, lorsqu'il apprend qu'il a donné rendez-vous à sa femme à son domicile, il se confectionne hâtivement un alibi et débarque chez lui avec l'intention de le tuer. Or, il trouve le travail déjà fait, Jenny absente et sa voiture volée. Ce que Maurice ne sait pas c'est que Jenny, offusquée par les avances du vieil homme, l'a assommé avec une bouteille de champagne et s'est enfuie le croyant mort.

    Terrifiée, la jeune femme s'est réfugiée chez sa voisine et confidente : Dora, une photographe d'art et amie d'enfance de son mari. Dora, qui aime Jenny en secret (alors que Jenny la soupçonne de convoiter Maurice), la convainc de ne rien dire à personne et va elle-même chez Brignon effacer les empreintes de Jenny et chercher les renards que son amie avait oubliés. Peu après, Maurice se rend chez Dora et lui raconte lui aussi son « histoire ». Dora, par fidélité tant envers Jenny que Maurice, décide de se taire.

    L'inspecteur principal Antoine, de la Brigade criminelle de la Préfecture de police de Paris — un ancien sous-officier de l'Infanterie coloniale qui vit seul avec son petit garçon métis qu'il élève tendrement — est chargé d'enquêter sur le meurtre de Brignon. En fouillant dans les connaissances de Brignon, Antoine est vite amené à s'intéresser à Dora (qui photographiait pour le vieil homme des jeunes filles dénudées) mais aussi à Jenny et à Maurice.

    Il apprend notamment que Maurice a menacé Brignon de mort et que son alibi (il a passé la soirée au théâtre) peut facilement être démonté. Quand les présomptions de l'inspecteur se transforment en certitudes et montrent que le jeune homme — tout comme sa femme — a menti, la vie du couple est alors prise dans l'engrenage judiciaire. Désespérée, Jenny est décidée à se dénoncer mais Dora l'en empêche.

    Le soir de Noël, Maurice, convoqué à la Brigade criminelle, est brutalement interrogé. Poussé à bout, il avoue être allé chez Brignon le soir du meurtre mais clame l'avoir trouvé mort. Comme personne ne semble le croire et placé en garde à vue, il s'ouvre les veines dans la geôle. Confrontée à ce drame, Jenny avoue toute l'histoire à Antoine...

    Fiche technique

    Titre : Quai des Orfèvres

    Cast

    À savoir

    • Clouzot est frappé, à la Libération, d'une interdiction de travail à vie, à cause de son deuxième film, Le Corbeau. L'action de ses défenseurs ayant porté ses fruits, Quai des Orfèvres marque son retour à la réalisation.
    • C'est sur le tournage de ce film que Clouzot rencontre sa future femme, Vera, à l'époque épouse de l'acteur Léo Lapara qui tenait un rôle dans le film.

    Autour du film

    • Le titre primitif du film était Joyeux Noël.
    • À Paris, le Quai des Orfèvres est l'adresse de la police judiciaire.
    • Cette adresse a donné lieu à un autre film : 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal (2004).
    • Martineau, interrogé par les flics. Le même nom sera réutilisé dans Garde à vue, dont l'action se déroule aussi un soir de réveillon.

    Récompense

    Le film obtint le prix international de la mise en scène au festival de Venise en 1947.
    (Mouais...on verra ça +tard sur IMDb)





    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p2

    06/03/2017 06:32

    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p2







    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p3

    06/03/2017 06:34

    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p3


    Simone Renant

     

    *

    L'Oeil sur l'écan (LE MONDE)

    Issue de milieux modestes, la chanteuse Jenny Lamour est bien décidée à faire une belle carrière dans le music-hall. Elle accepte un rendez-vous avec un producteur libidineux qui lui fait miroiter un contrat. Elle déclenche ainsi la colère de son mari jaloux, Maurice, qui profère des menaces de mort à l’endroit du producteur…

    Quai des Orfèvres est le premier film tourné par Clouzot après la Libération (1). Il revient au genre policier et adapte à nouveau un roman de Stanislas-André Steeman (2). Mais ici, ce n’est pas tant l’intrigue policière qui est le point fort du film, c’est la peinture des personnages dans leur environnement sentimental et social. Les quatre personnages principaux, très différents, sont des personnages complexes, à plusieurs facettes, dont le comportement est régi des forces parfois contradictoires.

    Grand perfectionniste, Clouzot les replace dans leur élément naturel qu’il décrit avec force détails. La photographie est superbe, Simone Renant et l’éclatante Suzy Delair (je dirai plutôt l'éclatante,la merveilleuse Simone Renant...Suzie Delair est une CONNASSE!! )en sont les premières bénéficiaires. Louis Jouvet est très juste dans son jeu. Quai des Orfèvres dépasse le simple cadre du film policier. C’est un film très humaniste.






    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p4

    06/03/2017 06:35

    ©-DR-QUAI DES ORFEVRES de H.G.Clouzot (1947) p4







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