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©-DR - DARLING de John Schlesinger (1965) p26
26/02/2017 06:19
La critique de CINEMADERIEN (suite)
On sent dans le film de Schlesinger une critique vive de la vacuité du show bizz (la vie de Diana – prénom prophétique ! – est inspirée par celles de stars américaines comme Grace Kelly et Marilyn Monroe) et de la liberté sexuelle, faux ascenseur social. Il y a beaucoup de frustrations chez Diana. Elle aimerait à la fois être libre, aimée et reconnue, mais finalement surtout être heureuse. Mais, en dépit de la libération de la condition de la femme dans les années 60, elle continue à reproduire des schémas d’antan, appuyant sa progression sociale et professionnelle sur la gente masculine. Et à un moment donné, elle n’a plus d’autre choix que de devoir faire face à la vacuité de sa vie, et ça la terrifie assez pour qu’elle tente de se débarrasser de son statut social si durement acquis.
« Darling » est donc le portrait d’une femme en état de dépendance. En dépit de la libéralisation sexuelle et sociale apparente des années 60, pour Schlesinger finalement rien n’a changé et les archétypes du passé continuent de hanter le présent.Si on peut difficilement être 100% du coté de Diana, il est difficile d’être contre elle tant elle souffre elle-même de ses errements . On ne peut non plus être de celui de ses amants qui finalement l’utilisent comme elle les utilise. Chacun y trouve son compte ? Pas vraiment, car personne ne semble en paix avec sa vie dans « Darling ».
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©-DR - DARLING de John Schlesinger (1965) p27
26/02/2017 06:23
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©-DR - DARLING de John Schlesinger (1965) p28
26/02/2017 06:24
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©-DR - DARLING de John Schlesinger (1965) p29
26/02/2017 06:25
La critique de CINEMADERIEN (fin)
« Darling » s’est vu attribué aux Oscars les prix de la meilleure actrice (Julie Christie), du meilleur scénario original et des meilleurs costumes. Pour Julie Christie, révélée par Schlesigner dans « Billy Liar », 1965 va inaugurer une série faste pendant laquelle elle va tourner pour David Lean (Docteur Jivago), François Truffaut (Farenheit 451), Jack Cardiff (Young Cassidy) ou encore Richard Lester (Petulia).
« Darling » n’est pas le meilleur Schlesinger. C’est un film un peu lent et pas toujours convaincant (beaucoup ont reproché au film sa voix off inutile et sa misogynie apparente). Néanmoins la qualité du casting (Julie Christie mais aussi Dirk Bogarde et Laurence Harvey) et quelques belles scènes transcendent ce portrait ironique de femme pas si libérée.Darling reste tout à fait recommandable et surtout finalement très juste.
Frederic Raphael
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©-DR - DARLING de John Schlesinger (1965) p30
26/02/2017 16:36
LA CRITIQUE D'A VOIR A LIRE
Schlesinger dresse le portrait émouvant d’une femme éprise de liberté, épinglant au passage les travers d’un certain show business
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L’argument : Diana Scott est une "enfant gâtée", consciente de sa beauté. Elle a épousé, jeune, un candide jeune homme mais ce mariage est un échec. Elle devient mannequin, lancée par Robert Gold, un reporter de télévision qui a quitté sa famille pour elle. Mais Diana abandonne son amant pour un bel homme d’affaires, puis pour un prince italien. Elle prend peu à peu conscience du monde artificiel dans lequel elle vit.
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