| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://tellurikwaves.vip-blog.com


 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
  • 103 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Octobre  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    29300102030405
    06070809101112
    13141516171819
    20212223242526
    272829300102

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p3

    26/10/2015 12:41

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p3


    Daniel Giménez Cacho : Antonio Villalta (el padre) 

    *

    "Blancanieves" : entre reine cruelle et arène sanglante
    Le Monde | 22.01.2013 à 13h53 • Mis à jour le 28.02.2014 à 15h59 |
    Par Thomas Sotinel

    Telle la poignée d'explorateurs européens qui s'acharnaient à remonter le Nil pour en trouver la source, les cinéastes du XXIe siècle remontent le temps du cinéma, laissant derrière eux le moment où la parole lui est venue. Après le Canadien Guy Maddin (pionnier en la matière), le Français Hazanavicius, le Portugais Miguel Gomès, voici le carnet de voyage de l'Espagnol Pablo Berger dans les premiers temps du cinéma.

    Blancanieves (film espagnol, noir et blanc, muet) raconte une histoire familière, celle de la petite princesse tombée entre les griffes d'une marâtre sadique, sauvée par des nains. Mais le conte, né en Allemagne, prend racine cette fois sous le soleil d'Andalousie, aux derniers temps de la monarchie espagnole, aux premiers temps de l'électricité et du moteur à explosion.

    Cette greffe monstrueuse prend avec une vigueur inattendue. En noir et blanc, sans dialogues (et les intertitres sont réduits au minimum), Blancanieves est un exercice de style brillant, qui incite à accorder au réalisateur Pablo Berger (auteur, jusqu'ici, d'une aimable comédie, Torremolinos 73) une estime inattendue. D'autant que l'exercice de style laisse peu à peu la place à un authentique mélodrame, paroxystique, servi par des acteurs étonnants et la partition d'Alfonso de Villalonga.

    Carmencita (Sofia Oria) est née dans le sang : le jour de sa naissance, son père Antonio Villalta (Daniel Gimenez Cacho) a été grièvement blessé alors qu'il toréait à la Maestranza de Séville, et sa mère est morte en couches. Encarna (Maribel Verdu), une infirmière cupide et sadique, a usurpé la place de la défunte auprès du blessé, désormais invalide, pendant que l'enfant était élevée par sa grand-mère (Angelina Molina). A la mort de celle-ci, Carmencita est recueillie par Encarna qui en fait son souffre-douleur. Devenue Carmen (et désormais incarnée par Macarena Garcia) et adolescente, l'héroïne fuit la vengeance de sa belle-mère et est recueillie par la troupe de Los Eñanitos Toreros (les petits nains toreros).

    On ressent le plaisir que Pablo Berger a pris à transposer délicatement les éléments du mythe, à les inscrire dans un univers qui leur était a priori hostile (la formule des frères Grimm nécessite de grands arbres, des brouillards, des nuits interminables...). Mais aussi à développer des personnages complexes, en donnant aux acteurs des instruments depuis longtemps abandonnés - les regards charbonneux, les grimaces de souffrances, les poses un peu outrées. Maribel Verdu trouve des ressources qu'on ne lui connaissait pas (perversions en tout genre, violence physique) pour faire d'Encarna une créature de cauchemar dont on aimerait rêver toutes les nuits.

    Daniel Gimenez Cacho (que l'on a vu dans La Mauvaise Education, d'Almodovar, et dans nombre de films mexicains récents) est déchirant de vulnérabilité.Tout comme les acteurs savent faire preuve, quand il le faut, d'une retenue que leurs aînés du temps du muet ne connaissaient pas, Pablo Berger ne se contente pas de décalquer les façons des maîtres du muet. Là où Michel Hazanavicius avait puisé dans le répertoire du vieil Hollywood pour The Artist, le cinéaste espagnol revisite le Vieux Continent.

    Son penchant pour l'expressionnisme apparaît presque constamment, mais aussi pour un cinéma muet espagnol méconnu (on peut voir en ligne La Aldea maldita, beau drame paysan réalisé en 1930 par Florian Rey). Ce qui n'empêche pas Pablo Berger de recourir à des procédés inconnus dans les années 20 - mouvements d'appareil acrobatiques, grand angle... Il le fait parce que son récit exubérant, qui multiplie les brèves digressions, les inventions visuelles et dramatiques, l'exige, parce qu'il a le souci de faire de l'orpheline devenue matador une héroïne de cinéma. Il y parvient avec brio.






    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p4

    27/10/2015 09:34

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p4


    Inma Cuesta : Carmen de Triana (la mère)
    &
     Angela Molina :Doña Concha la gentille et belle grand-mère





    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p5

    27/10/2015 09:56

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p5







    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p6

    28/10/2015 06:03

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p6


    Une petite photo avec la vedette,momentanément H.s
    pour cause d'encornement

     

     

    *

    SENS CRITIQUE

     

    Critique publiée par Ygor Parizel le 6 avril 2013
    Un pur moment de magie cinématographique. Cette adaptation à la sauce espagnole du conte de Blanche-Neige est fabuleuse. La mise en scène qui rend hommage aux fantaisies des années 20, des plongées et contre-plongées percutantes, des plans expressifs et symboliques forts et un noir et blanc lumineux. L'histoire est magnifique et triste à pleurer. Les deux actrices principales sont géniales, tout d'abord j'ai un coup de foudre pour celle qui joue Blanche-Neige (la radieuse Macarena Garcia) et la sorcière (Maribel Verdu incroyable également). En plus la bande son est sensationnelle. Plus qu'un bijou, un chef-d'oeuvre.






    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p7

    28/10/2015 06:07

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p7







    Début | Page précédente | 2323 2324 2325 2326 2327 2328 2329 2330 2331 2332 2333 2334 2335 2336 2337 2338 2339 2340 2341 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact tellurikwaves ]

    © VIP Blog - Signaler un abus