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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007) p3

    21/11/2015 05:55

    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007)  p3


    SENS CRITIQUE

     

    *

    Critique publiée par Seemleo le 12 juin 2014
    "L'Association", maison d'édition parisienne, a complètement renouvelé la BD dans les années 90. Marjane Satrapi a été coaché par David B (l'ascension du haut-mal) notamment. Persepolis 1 est sorti en 2000 suivi de 3 séquelles. La BD a été tirée à plus de 1 million d'exemplaires et est un chef d’œuvre très original. Et bien, c'est la première fois que je découvre un film d'animation supérieur à la version écrite dont il s'est inspiré ! Ce film est aussi un pur chef d’œuvre, d'une qualité inégalée, en tous les cas dans les longs métrages d'animation.

    C'est drôle, émouvant. Cela touche nos préoccupations actuelles liées à l'Islam, l'intégrisme et la dictature. C'est profondément humain, la narration est riche, complexe et toujours intéressante. Le graphisme amène une touche de poésie que l'on ne trouve pas dans la version livresque. Cette œuvre marquera l'histoire du cinéma d'animation. A ne pas manquer ! Même pour un gosse, dès 12 ans.






    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007) p4

    21/11/2015 05:59

    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007)  p4







    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007) p5

    21/11/2015 16:54

    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007)  p5


    Critique publiée par SanFelice le 7 mars 2015
    Persepolis, c'est l'histoire de Marjane Satrapi, jeune iranienne venant d'une famille plutôt à gauche, dont le pays va passer d'une dictature à l'autre. Le film commence en 1978, à la veille d'une révolution voulue et désirée par beaucoup. On a peut-être oublié de nos jours à quel point l'Iran d'avant Khomeini n'était pas un modèle de démocratie. Emprisonnements politiques, absence de scrutins démocratiques... On a peut-être trop tendance à penser que puisque le pays était occidentalisé, il n'était pas aussi barbare. Après tout, un pays où Coca peut écouler ses produits et dont les pétroliers occidentaux peuvent piller les sous-sols, c'est presque une démocratie, le reste étant tellement secondaire.
    *
    Bref,le début du film est fulgurant, et le reste sera à la hauteur. Marjane, qui doit avoir dans les 7-8 ans à ce moment-là, découvre le monde politique. Et, d'emblée, les choix de mise en scène montrent un véritable langage cinématographique. Parler de l'arrivée du Shah au pouvoir sous la forme d'un théâtre de marionnettes, c'est à la fois entrer dans l'imaginaire d'une petite fille, et aussi en dire long sur les véritables maîtres du pays.La politique est incontournable dans ce film, bien entendu.
    * 
    Comment parler de l'Iran des années 70-80 sans évoquer la politique, les bouleversements imposés dans la vie d'une population qui se délivrera d'une dictature pour rentrer de plein pied dans une autre ? Mais, à chaque fois, la politique est vue par le regard de Marjane et évolue donc tout au long de l'enfance puis de l'adolescence de la jeune femme.
     *
    C'est ce qui donne son ton à ce film. A la gravité des scènes révolutionnaires succède la légèreté de l'enfance. Il y a les jeux avec les camarades. Il y a les dialogues des adultes, que la jeune fille ne peut totalement assimiler. ET le film navigue constamment comme cela, entre vision de la société iranienne et autobiographie de Marjane Satrapi.Persepolis est clairement divisé en trois parties. L'enfance à Téhéran, puis les études à Vienne, en Autriche, et enfin le retour à Téhéran. Trois étapes dans la formation d'une jeune femme qui, à chaque fois, pose, avec le recul, un regard amusé et sarcastique sur le monde autour d'elle.Et elle ne s'épargne pas : les changements physiques de l'adolescence, les déboires amoureux, jusqu'aux périodes de dépression qui vont sonner l'heure du retour au pays natal.
    *
    Sans oublier le fossé culturel qui séparera inévitablement une jeune iranienne qui a connu la guerre d'Autrichiens trop sûrs d'eux et enfermés dans leur monde occidental. Marjane sera entourée de personnages qui seront caractérisés par une foule de détails humoristiques ou typiques. En quelques traits, elle définit un personnage mieux que ne le feraient des dizaines de lignes de dialogues.Et, bien entendu, au milieu de tout cela, il y a la grand-mère, personnage incontournable, splendide, lucide, drôle, émouvante, inoubliable. On sent que Marjane a hérité d'elle sa franchise et sa liberté.
    *
    Car, finalement, la liberté reste le thème principal du film. Liberté de ton d'une jeune fille qui parle à Dieu (ce qui est normal : quand elle sera grande, elle sera prophétesse). Liberté d'un humour qui permet de désarçonner les dictatures (l'humour reste l'arme la plus dangereuse contre les dictatures, quelles qu'elles soient). Liberté politique également : elle s'amuse à décrire comment les habitants de Téhéran vont se ménager des espaces de liberté en contournant les lois trop strictes de l'état.
    *
    La propagande, l'annihilation progressive de l'occidentalisation iranienne, les règles de vie complétement délirantes (et qui ne proviennent d'aucun livre sacré), la corruption des "gardiens de la révolution", la peur chaque fois que s'ouvre une porte, la disparition de la culture, de la nourriture sur les étals des supermarchés... Satrapi décrit son pays avec une révolte d'autant plus grande qu'elle l'aime.Et, au milieu de tout cela, son sourire sardonique, son regard sarcastique, sont humour qui permet de supporter l'insupportable et de nous livrer ce témoignage magnifique, émouvant, drôle, et de nous rappeler que l'essentiel, c'est l'intégrité personnelle.





    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007) p6

    22/11/2015 03:49

    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007)  p6







    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007) p7

    22/11/2015 03:52

    © -DR-PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (2007)  p7


    Critique publiée par akialam le 18 avril 2012
    Faire un film d'animation en noir et blanc à l'heure du tout numérique plus vrai que vrai, il fallait oser! Rien que pour cette audace, ce film méritait qu'on s'intéresse à lui. De plus, le sujet était épineux... l'Iran, un pays méconnu, dont nous avons tous une idée, le plus souvent fondée sur des clichés, il faut bien l'avouer. Ce film raconte, au travers du parcours d'une petite fille, tout un pan de l'histoire iranienne, mais également la vision qu'en avait l'Europe. Sans grand discours historique, ce film reconstitue, scène après scène, les évènements de ce pays, au travers du regard de la petite fille, bientôt adolescente puis adulte, de ce qu'elle voit, de ce que vit sa famille.

    Ce qui m'a étonné, c'est que malgré les privations, les répressions, la guerre, finalement la vie continue tout de même, chose qui était pour moi inimaginable... Ce film, malgré les horreurs qu'il raconte, n'est jamais violent, et on pourrait emmener un enfant le voir, rien ne le choquerait. Je pense que c'est en étant adulte que l'on perçoit toute l'ampleur de la chose (et d'ailleurs, la perçoit-on vraiment entièrement?). L'enfant, lui, sera peut être davantage touché par le vécu de l'enfant, qui voit des membres de sa famille tomber sous les coups d'un régime ou d'un autre.

    En tout cas, ne connaissant aucunement l'histoire de ce pays, je ne me prononcerai pas sur la véracité historique ni sur les points de vue avancés dans le film. Il me semble que certaines analyses sont toutefois judicieuses, mais plus du point de vue humain: les aspirations, les espoirs déçus, tout celà sonne on ne peut plus vrai. En bref, un excellent film, qui relève davantage du plaisir intellectuel que du pur plaisir cinématographique, et parfois, ça fait du bien!






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