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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p23

    31/10/2015 16:46

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p23







    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p24

    01/11/2015 06:56

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p24







    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p25

    01/11/2015 06:58

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p25


    LIBERATION
    Une «Blanche-Neige» olé-olé, avec des vrais nains et taureaux dedans.La comparaison nous tend ses petits bras. Après The Artist, succès comme on sait, voilà de nouveau un film muet en noir et blanc qui vise l’affection du grand public et qui devrait la trouver. Comme dans le film de Michel Hazanavicius, celui de l’Espagnol Pablo Berger jette dans son chaudron le patrimoine du cinéma dit de l’âge d’or ayant précédé l’apparition du parlant : format carré en Super 16, accompagnement musical appuyé, esthétique d’ombres et de lumières, aussi charbonneuse que le noir aux yeux des actrices principales.

    Ce qui est amusant dans l’abîme des références qui s’ouvre alors sous nos yeux, c’est qu’on peut en extraire bien des choses, voire n’importe quoi : l’expressionnisme allemand, Murnau aux Etats-Unis, Tod Browning pour l’aspect Freaks, et même le Canadien Guy Maddin pour le recyclage. N’en jetez plus, car le lancer de citations pourrait tourner à la lapidation.

    Or, Blancanieves ne mérite pas ce martyre. Son parti pris est celui d’une énième relecture du conte des Grimm. Sauf qu’ici Blanche-Neige ne se contente pas de passer la serpillière dans la chaumière de ces feignasses de sept nains. Fille d’un torero célèbre rendu impotent par un encornage,Carmen a hérité de son papa le goût et l’art de la tauromachie. Elle y met d’autant plus d’entrain que la pauvre petite a perdu sa jolie maman le jour de sa naissance et que son héritage est contesté par sa marâtre, infirmière de son papa et formidable salope, qui la martyrise.

    Par coïncidence féerique,Carmen, devenue adolescente, est recueillie par une troupe de nains forains spécialisés dans la parodie des corridas. Ils la rebaptisent Blanche-Neige. C’est une histoire triste et édifiante comme celle colportée par ces ritournelles populaires contemporaines de l’entre-deux-guerres citée par le film. Genre, la fameuse Entrecôte (écrite en 1927) : «A l’atelier qui bourdonne comme une ruche/ La pauvre Lisette sanglote en travaillant/ Car son vieux père est mort de la coqueluche…»

    Blancanieves est un roman-photo qui n’a pas peur de ce mauvais genre, s’en réjouit, y batifole et le pratique avec un humour rassurant. Ne serait-ce qu’en forçant le caractère de la marâtre, méchante reine qui, toute en guêpière, œuvre au cravachage SM sur le dos d’un de ses amants. La gamine héroïne observe ce manège équestre par un trou de serrure et en rit. Peau de balle pour le trauma. Bien venus aussi le traitement olé-olé des tralalas de la corrida ou l’exagération jusqu’au grotesque des figures sulpiciennes qui hantent la psyché espagnole.

    Le film est au mieux de lui-même quand il appuie sur le champignon hallucinogène. Apparition façon camé dans le ciel de «mon papa, ce héros», seringue de poison en piqué dans une pomme maléfique, et surtout esquisse d’un bel amour monstre entre Blancanieves et un jeune nain sexy.

    Gérard Lefort






    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p26

    01/11/2015 07:08

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p26


    Critique publiée par -Marc- le 25 janvier 2014
    Je pense que chaque metteur en scène devrait un jour réaliser un film muet. Le septième art est celui de l'expression vivante par l'image. Les images bien employées apportent du sens et de l'émotion plus vite et plus fort que le texte.

    Les dialogues ne devraient être employés que pour apporter ce que l'image ne peut donner.Malheureusement, beaucoup de réalisateurs actuels utilisent cette facilité pour illustrer des images plates et sans émotion ou pire  faire doublon en expliquant ce que nous voyons à l'écran.

    Transporter ce conte des frères Grimm depuis les sombres forets germaniques jusqu'au soleil d'Andalousie, dans les arènes, sur fond de flamenco et de paso doble est un moment d'émotion douce-amère et de poésie décalée.Mais la scène des photos post-mortem est assez féroce, comme quelques autres. On connaissait déjà le talent de Maribel Verdu. On découvre la fraicheur et les yeux de Macarena Garcia.






    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012) p27

    01/11/2015 07:12

    ©-DR-BIANCANIEVES de Pablo Berger (2012)  p27


    Josep Maria Pou : Don Carlos Montoya (l'imprésario)






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