L' ADORABLE VOISINE

EMBRASSE MOI IDIOT de Billy Wilder

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«Cette fille avait tout : beauté, intelligence, talent... Mais elle n'est jamais devenue star ».

Malgré ses tentatives de résistance, les astreintes se font plus intenses. Sur le tournage de Du plomb pour l'inspecteur, dans lequel elle incarne une femme fatale, Harry Cohn lui intime de perdre du poids. Sa beauté éclate au grand jour mais l'actrice entend se légitimer différemment,et s'offre des cours d'art dramatique sa  voix suave accompagnant un charisme atypique, le succès, critique et public, est au rendez-vous. La prestation de Kim Novak dans Picnic est saluée par un Golden Globe.Après s'être ralliée à la United Artists pour jouer Molly dans L'Homme au bras d'or d' Otto Preminger, aux côtés de Frank Sinatra, dans un contexte où la guerre des studios fait rage, l'actrice donne la réplique à Rita Hayworth, star de la Columbia qu'elle devait remplacer, dans La Blonde ou la rousse.

EMBRASSE MOI IDIOT

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L'année 58 marque, au fer rouge,(Ffff) l'apogée de sa carrière. Se substituant à Vera Miles, alors enceinte, elle se dédouble dans Sueurs Froides,l'un des chefs d'oeuvre absolus d'Alfred Hitchcock mwouais..Le réalisateur considère par ailleurs ce choix comme “une erreur” et se querelle avec elle durant le tournage.Elle retrouve James Stewart dans L'Adorable Voisine, où elle incarne une sorcière des temps modernes. Sa collaboration avec Richard Quine se poursuit avec le mélodrame Liaisons secrètes et L'Inquiétante dame en noir.
 
Sa carrière souffre de nombreux échecs commerciaux à partir des années 60.Elle interprète des rôles mineurs–une serveuse volage dans L'Ange pervers ou plus constructifs,en démontrant l'étendue de ses talents humoristiques dans Embrasse-moi idiot de Billy Wilder, à l'époque censuré.(?)

Après avoir tenu le rôle titre des Aventures amoureuses de Moll Flanders, elle s'octroie un temps de repos, loin des strass et paillettes hollywoodiennes et revient sur le devant de la scène en incarnant une actrice possédée dans Le Démon des femmes et subit la direction autoritaire de Robert Aldrich, qui requiert une métamorphose physique de l'actrice. “[Ces réalisateurs] veulent tellement vous façonner que vous ne savez plus qui vous êtes, tel un zombie, ou une image virtuelle. Ce qui engendre une perte d'identité.”
 

EMBRASSE MOI IDIOT (avec le cinéaste Billy Wilder)