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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR -SIN CITYde Robert Rodriguez (2005) p19

    12/12/2011 11:06

     © DR -SIN CITYde Robert Rodriguez (2005) p19


     

     

     






    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p20

    12/12/2011 11:11

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p20


     

     

    Analyse 4                                                  

    Basé sur 3 romans graphiques nommés Sin City de Frank Miller, Robert Rodriguez a co-réalisé le film avec Miller lui-même pour créer l’adaptation la plus loyale jamais vu sur l’écran. Le moins que l’on puisse dire à la fin de la séance c’est que les aficionados comme les néophytes de l’univers de Miller en prendront plein les mirettes.Sin City est, en un mot, un séisme. Du début à la fin, ses graphismes stylisés, sexuellement évocateurs et imbibés de sang sont un régal pour ceux qui sont prêts à se soumettre à l’épreuve. Plus qu’une simple interprétation basée sur les romans graphiques, Sin City est, à très peu de chose près, exactement comme on le voit sur les cadres lambrissés de l’œuvre originale de Miller, les transformant presque en story-board du film.

    Visuellement, Sin City est absolument incroyable. Tourné principalement devant des écrans verts, ce long-métrage est l’exemple même que l’on peut créer un monde avec cette méthode sans âme tout en conservant la même excitation que n’importe quel polar grandeur nature. Ici, point de plan impersonnel, tout a été finement orchestré pour nous emmener dans un univers métaphorique éblouissant. La pellicule en noir et blanc parsemée de couleur pour donner vie aux émotions est l’une des plus belles érigées à ce jour au cinéma.

    Une œuvre intemporelle qui fera date dans l’histoire du cinéma.

    Le casting de Sin City est trop grand pour en discuter au cas par cas mais Mickey Rourke assure de manière formidable le spectacle avec Marv, cette brute épaisse, coeur d’artichaut à ses heures perdus, Benicio Del Toro est épatant en flic pourri jusqu’à la moelle qui, malgré sa mort prématurée, reste agacé le personnage de Clive Owen. Leur relation est de loin la plus succulente du film, amenant son lot de réplique culte...Fffffff!!. Elijah Wood enterre son rôle de sage Frodon pour celui d’un tueur cannibale méthodique et froid, Rutger Hauer est encore là où on ne l’attend pas, Rosario Dawson émoustille le public avec ce rôle de diablesse en bas nylon… chaque acteur apporte ce petit plus qui rend tous les personnages crédibles et charismatiques.

    Du côté du scénario, Sin City met en scène des histoires simples de brutes loin d’être complexe, mais il faut le prendre plus comme un appel des désirs les plus primaires de l’imagination masculine. Les femmes sont légèrement vêtues ou nues, les hommes sont simples et difficiles et tout le monde est prêt pour l’action. Le film et les histoires sont fortement ancrés dans le monde du film noir des années 50.Véritable bain de jouvence pour le genre, Sin City est une œuvre d’une rare énergie qu’on ne se lassera jamais de voir et revoir.

    Une œuvre intemporelle qui fera date dans l’histoire du cinéma au même titre que des 2001 L’Odyssée De L’Espace, Orange Mécanique, Metropolis ou des Citizen Kane  en laissant sa griffe à travers les décennies.(Perso je vomis Orange Mécanique et je baîlle d'ennui à la simple mention de Citizen Kane)Le processus d’adaptation cinématographique est souvent le sujet de controverse de la part de ceux qui vouent un culte au matériel d’origine que ce soit un livre, un film plus ancien, une série télévisée, un jeu vidéo ou une bande dessinée.(Il n'y a pas à vouer de culte à quoi que ce soit!!!! Bordel)

    Le passage sur grand écran fait office d’une telle refonte qu’il est même parfois difficile de retrouver l’ambiance, l’aspect visuel ou encore les idées originales. Pour SIN CITY, il a été fait le choix très surprenant de porter tel quel la version dessinée à l’écran. Couleurs et cadrages respectent ainsi dans leurs majeures parties le travail original de Frank Miller. Cette transposition s’avère à l’arrivée une sorte d’objet filmique complètement atypique et déroutant !Graphiquement, le film se pare d’un noir et blanc tranché où viennent éclater quelques couleurs comme le rouge sang ou le jaune pisseux. Des touches colorées qui entachent ou embrasent parfois une mise en image monochrome qui, une nouvelle fois, cherche à se fondre dans le moule des planches d’origine.

    SIN CITY, le film, offre ainsi un spectacle d’un esthétisme primaire à couper le souffle. Le réalisme cinématographique va même jusqu’à se dissoudre lors de scènes incroyables comme lorsque Marv, au volant d’une voiture, traîne un autre personnage sur le pavé. Le film présente ainsi des images souvent irréelles qui, en elle-même, portent tout l’impact émotionnel nécessaire et dont un découpage plus conventionnel de l'action ne viendrait en réalité qu’amoindrir l’effet percutant.Si le parti pris artistique de l’image est surprenant, la forme de la narration de SIN CITY se place aussi sur un terrain déconcertant. Ainsi, comme dans de nombreuses aventures dessinées, le film nous permet de partager les pensées profondes de ses personnages.

    L’action est d’ailleurs souvent reléguée à sa partie la plus épurée laissant beaucoup plus de place à l’exploration du psychisme de ses intervenants. Tout cela baignant dans un univers d’une noirceur absolue où l’espoir de beaux lendemains paraît des plus faibles. Des trois histoires, une seule d’entres elles semblent se terminer sur une note vaguement optimiste. Mais quoi que fasse les personnages, l’essence même de la ville, si bien nommé SIN CITY, reste un cadre noir et désespéré.Ambiance noire et image noire pour ce qui est un métrage qui renoue avec, justement, ce que l’on appelle le «Film Noir». Que ce soit la version en mouvement ou celle dessinée, on y retrouve des ingrédients issus de ces films qui étaient en vogue durant les années 40 à 60 : ville nocturne et pluvieuse, femmes fatales, personnages solitaires ou torturés…

    Et bien évidemment, la violence explose de manière bien plus crue et souvent sans détour pour cette actualisation du genre. Mais l’horreur et la violence reste le plus fréquemment aux stades des idées plutôt que de l’image. Les tueurs psychopathes sont ainsi légion dans une ville gangrenée par une corruption omniprésente et contre laquelle les héros ne peuvent finalement pas grand chose.Composé de trois histoires, on pourrait même évoquer une quatrième trame, SIN CITY souffre tout de même du syndrome des films à sketches.

    Certains segments viennent en écraser d’autres qui paraissent,plus faibles en  comparaison La première véritable partie débute sur les chapeaux de roues avec la vengeance de Marv et le film se «conclut» par le baroud d’honneur d’Hartigan. Deux morceaux de haute volée qui enfoncent l’histoire centrale bien trop classique et peuplée de personnages moins hauts en couleurs. Un défaut assez mineur dans l'ensemble d'un SIN CITY sans compromission.

    A l’issue de SIN CITY, il subsiste tout de même une question. Ce processus d’adaptation très particulier semble fonctionner à merveille de par l’aspect atypique et surprenant de l’entreprise. Il est difficile de savoir si d’autres oeuvres, traitées de la même façon, auraient le même effet après le passage de SIN CITY. En tout cas, Robert Rodriguez ne se pose pas la question et se lance déjà dans une suite qui aura, au moins, l’excuse de la continuité avec le premier film.Dans Sin City, des personnages se croisent, survivent et meurent… Marv (Mickey Rourke), Hartigan (Bruce Willis) et Dwight (Clive Owen) vont se dresser, chacun à leur façon, face à des tueurs psychopathes et aux autorités d’une ville corrompue jusqu’à la moelle !


     






    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p21

    12/12/2011 11:14

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p21


    Gail & Dwight  -le massacre






    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p22

    12/12/2011 11:19

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005)  p22


                                      






    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p23

    12/12/2011 11:23

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p23


    La victoire

     

     






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