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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p14

    12/12/2011 10:40

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p14


    Alexis Bledel (Becky)






    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p15

    12/12/2011 10:45

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p15







    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p16

    12/12/2011 10:51

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p16


    Devon Aoki :la redoutable guerrière

                                               

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    Analyse 3
    Sin City consacre définitivement le mariage entre bande dessinée et cinéma. Objet radical, sensuel et violent, le film concilie avec maestria les deux medium, au plan de la mise en scène, là où d'autres productions échouaient précisément . Il faut dire que ce chef d'œuvre de la bande dessinée contemporaine se caractérise, à la base, par un découpage très cinématographique. Comic puissant et esthétique, né en 1991 de l'imagination de Frank Miller, créateur d'Elektra et de Ronin mais surtout connu pour son travail sur Batman, Sin City voit sa violence graphique culminer à l'écran.

    Pas de super héros ici, mais des voyous, des femmes fatales, réminiscences de film noirs. Robert Rodriguez réalise un objet inclassable, une sorte de néo film noir donc, très fidèle formellement à la bande dessinée dont l'adaptation a été travaillée conjointement avec Miller lui-même, longtemps réticent. Le noir et blanc, polarités classiques du bien et du mal, se trouve rehaussé par l'incursion discrète de la couleur. Robert Rodriguez reste fidèle à ce principe. L'hémoglobine jaillit en de longues giclées blanches ou jaunes, des entailles rougies zèbrent les corps perpétuellement blessés.

    A Sin City, ville du crime et du vice, personne n'est tout à fait blanc ou noir. Corrompus, les héros n'ont rien à perdre et défient la mort, quand ils ne l'appellent pas de leurs voeux.Les histoires de Miller s'inspirent des tragédies et des mythes. Rodriguez en a adapté trois, les a agencées pour les rassembler dans un seul scénario : Sin City, Le Grand Carnage et Cet Enfant de Salaud. Les trois histoires se suivent, se télescopent pour se retrouver en un final virtuose, où s'imbriquent passé et présent, vie et mort. Ces trajectoires funestes écrivent une nouvelle page sombre de l'histoire de Sin City : de la brute Marv assoiffé de vengeance et qui affronte Kevin, le cannibale au calme inébranlable.

    Jusqu'à Hartigan, flic sur le retour qui sauve une fillette du pervers Roark Junior/Yellow Bastard, les destins s'enchevêtrent sans qu'aucun doute ne plane sur leur tragique issue. Traversé par de véritables fulgurances visuelles et narratives, Sin City a gagné sa force et son originalité, au prix du refus de toute espèce de compromission. Le film ne ressemble à nul autre pareil, tant dans ses effusions de violence, toujours motivés par le récit, qu'au plan esthétique.

    Plus que d'une adaptation, Sin City se veut avant tout une traduction cinématographique de l'univers de Miller : "En lisant les livres, j'ai trouvé les images fantastiques. J'ai aimé que les dialogues ne sonnent pas comme des dialogues de film, que les visuels ne ressemblent à rien de ce qu'on peut voir au cinéma.[ ] "C'était plus imprévisible que n'importe quel scénario. Je ne voulais pas faire le Sin City de Robert Rodriguez, mais celui de Frank Miller. Je savais qu'avec la technologie que j'avais déjà apprise à utiliser, la mise en lumière, la photo, les effets visuels, c'était possible" déclare le réalisateur.

    De l'hybridation bande dessinée/cinéma est née un objet unique en son genre. Sans doute, la transcription la plus fidèle jamais réalisée au cinéma. Au final, cependant, l'ensemble laisse un peu froid, précisément pour des raisons formelles et à cause de l'effacement entre l'incarné et le désincarné. Mais le secret de Sin City, ses créatures désespérées, sa poisse et sa violence extrême, c'est ce regard implacable jeté sur l'ultime frontière américaine : la ville.

    Sandrine Marques






    © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p17

    12/12/2011 10:58

     © DR -SIN CITY de Robert Rodriguez (2005) p17


    Michael Clarke Duncan(ARMAGEDDON,LA LIGNE VERTE) et Rosario Dawson

     

     






    © DR -SIN CITYde Robert Rodriguez (2005) p18

    12/12/2011 11:04

     © DR -SIN CITYde Robert Rodriguez (2005) p18


                                                            






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