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© DR - HIGH FIDELITY de Stephen Frears (2000) p2
08/12/2011 13:23
Autour du film
-La manie des Top Five vient de Barry, ultra-connaisseur de musique pop (comme Dick) et qui fait preuve du plus grand snobisme dans ce domaine : il n'hésite ni à refuser de vendre des disques à des clients qui n'en valent pas la peine à ses yeux, ni à déprécier sa marchandise. Ainsi, quand un bourgeois aux cheveux blancs lui demande pour sa fille un disque qui lui parait vraiment ringard, il s'enquiert : « Elle est dans le coma ? », puis lui assène : « Est-ce qu'on a une tête à vendre cette tacky crap (saleté dégoulinante) de I Just Called to Say I Love You ? Allez donc voir au super-marché ! ». Et le client furieux l'injurie (« Fuck you! ») et sort en claquant la porte.
-Après quoi Barry demande à son employeur : « Allez, Rob, cite-moi vite les cinq pires crimes contre la musique commis par Stevie Wonder dans les années 80 et 90. Go! Et une question subsidiaire : a-t-on le droit de reprocher à quelqu'un qui fut un génie les fautes de goût de sa fin de carrière ? Ou encore : vaut-il mieux brûler à son firmament, ou décliner et s'éteindre peu à peu ? ». (Je suis entièrement d'accord...cette chanson est une foutue daube!!!)
-Mais Barry le cynique peut être sensible : quand il apprend que le beau-père potentiel de Rob est décédé, il dresse en son honneur une liste des Top Five chansons traitant de la mort.
-Dans l'édition DVD, un problème de traduction dans le sous-titrage français fait souvent comprendre la fin à l'envers (que le couple se sépare au lieu du happy ending). Mais Rob va-t-il vraiment changer ?
Le livre de Nick Hornby fut acheté par la compagnie « Disney's Touchstone Pictures » en 1995, et resta en gestation pendant 3 ans. Puis les gestionnaires de la compagnie pensèrent pour le rôle principal à John Cusack, qui venait d'obtenir un franc succès avec son personnage de sicaire(?) dilettante, désabusé et dépressif dans le film Grosse Pointe Blank (Tueurs à gages).
L'un des adaptateurs du livre de Hornby, D.V. DeVicentis, est d'ailleurs lui aussi un record-obsessive -obsédé de disques -il possède 1 000 disques vinyle et des milliers de DVD et de bandes.
lieu de l'action
les adaptateurs décidèrent de choisir Chicago au lieu de Londres car ils connaissaient mieux Chicago, qui d'ailleurs est un haut-lieu de la « musique alternative ».John Cusack dit lui-même : « En lisant le livre, j'ai tout de suite pensé à des endroits précis de Chicago. J'ai vu l'école de Rob, et la fac qu'il a abandonnée, et les magasins où il allait écouter des disques. Quand j'étais jeune, je connaissais deux ou trois boutiques où travaillaient des personnages tout à fait identiques à Rob, Dick et Barry. ».Et pour expliquer que le choix de Chicago devait l'emporter, Charlotte Tudor (employée chez le distributeur Buena Vista) assura même « Chicago dégage la même ambiance que les quartiers nord de Londres, il y a la même vibration dans la musique, le même climat, et des tas de scènes de filmssont tournés dans des bars enfumés. Chicago exerce un attrait universel. ».
Cependant seules quelques vues des gratte-ciel typiques, et un monologue de Rob sur le pont métallique enjambant le rivière Chicago rappellent vraiment la mégapole américaine : les petits jardins entourés de grilles devant les maisons de brique, la pluie omniprésente, les cafés enfumés ressemblant aux pubs, la population qui semble composée surtout de bourgeois-bohèmes, composent en fait un décor vraiment londonien
Cusack fut tout d'abord gêné par la fréquence du procédé dit « breaking of the fourth wall » (« rupture du 4e mur »), qui le faisait monologuer face à la caméra : l'acteur craignait, disait-il, de « révéler trop de lui-même ». Cependant, quand Stephen Frears eut accepté de diriger le film, Cusack se laissa convaincre.Cusack et les adaptateurs pensèrent qu'il serait intéressant de mentionner dans le film une scène du livre de Hornby : celle dans laquelle Rob écoute les conseils de Bruce Springsteen (chantant Bobby Jean et Born in the U.S.A.) pour savoir comment gérer ses liaisons amoureuses.
Frears connaissait Springsteen, il lui parla de son éventuelle apparition en cameo dans le film, et après réflexion et lecture du script, Springsteen accepta de faire une apparition.
Frears était à la recherche de son héroïne, lorsque, au Festival du film de Berlin, il visionna Mifune, dont la star était la Danoise Iben Hjejle. Il sut alors que c'était l'actrice qu'il cherchait pour le rôle de Laura, et elle accomplit d'ailleurs a yeoman's job (un travail très solide), en particulier en améliorant son anglais.
Frears avait apprécié le livre de Hornby, sans cependant être enthousiasmé . Mais il accepta de le porter à l'écran, car il voulait travailler avec Cusack : il avait beaucoup aimé tourner The Grifters (Les Arnaqueurs) en 1990 avec lui. Il insista aussi pour avoir Jack Black dans le rôle de Barry .
Pour selectionner les titres devant composer la musique, Cusack et les adaptateurs écoutèrent 2 000 chansons, et en choisirent 70.
La première du film eut lieu le 31 mars 2000 au theater (grand cinéma) El Capitàn de Hollywood, et la post-party (« arrosage ») eut lieu ensuite au Sunset Room, et fut animée par le groupe Tenacious D. La recette de la première semaine fut de $ 6,4 millions, et la recette mondiale de 47 millions de dollars.
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© DR - HIGH FIDELITY de Stephen Frears (2000) p3
08/12/2011 13:25
John Cusack et Lisa Bonnet (ANGEL HEART etc...)
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Lien vers la fiche complete du film http://www.imdb.com/title/tt0146882/?ref_=fn_al_tt_1
Bande originale
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'High Fidelity (Music from the Motion Picture)' Album par différents artistes Sortie 28 mai 2000 Enregistrement 1999 Durée 65:01 Genre Bande originale Label Hollywood Records Critique Allmusic lien 1.13th Floor Elevators, You're Gonna Miss Me 2.The Kinks, Everybody's Gonna Be Happy 3.John Wesley Harding, I'm Wrong About Everything 4.The Velvet Underground, Oh! Sweet Nuthin' 5.Love, Always See Your Face 6.Bob Dylan, Most of the Time 7.Sheila Nicholls, Fallen for You 8.The Beta Band, Dry the Rain 9.Elvis Costello & The Attractions, Shipbuilding 10.(Smog), Cold Blooded Old Times 11.Barry Jive & The Uptown Five, Let's Get It On 12.Stereolab, Lo Boob Oscillator 13.Royal Trux, Inside Game 14.The Velvet Underground, Who Loves the Sun 15.Stevie Wonder, I Believe (When I Fall In Love It Will Be Forever)
Autres musiques dans le film
Bow Wow Wow* I Want Candy Elton John *Crocodile Rock Joan Jett & The Blackhearts* Crimson and Clover Belle and Sebastian *Seymour Stein Écrite par Rush, interprétée par Jack Black Jacob's Ladder Katrina & The Waves *Walking on Sunshine Liz Phair* Baby Got Going Brother JT3 *Little Did I Know Ann Peebles *I Can't Stand the Rain Bruce Springsteen *The River Lisa Bonet *Baby, I Love Your Way (Écrite par Peter Frampton) The Vaselines *Jesus wants me for a sunbeam Edith Frost *On Hold Goldie* Hyena Barry White* I'm Gonna Love You Just a Little More, Babe Liam Hayes (alias Plush) *Soaring & Boring The Chemical Brothers* Leave Home John Etkin-Bell *Four to the Floor Tony Bricheno & Jan Cryka *Loopfest Illinois Jacquet *Robbin's Nest Aretha Franklin *Rock Steady Stiff Little Fingers *Suspect Device Queen *We Are the Champions Al Green *I'm Glad You're Mine Love Your Friend & Mine Bob Dylan *Tonight I'll Be Staying Here With You Bob Dylan *Most of the Time Grand Funk Railroad *Get It Together Harbhajhn Singh & Navinder Pal Singh*This India De La Soul *Tread Water Harry Nilsson *The Moonbeam Song Eric B. & Rakim* Juice (Know the Ledge) Apartment 26* Doing It Anyway Eric B. & Rakim* What's On Your Mind Sy Smith *Good & Strong Sir Douglas Quintet* Mendocino Paper Lace* The Night Chicago Died Dick Walter *Chapel of Rest Jackie Wilson* I Get the Sweetest Feeling Th''e Roots *The Anti-Circle High Llamas *Homespin Rerun Rupert Gregson-Williams *Hit the Street Love* My Little Red Book
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© DR - HIGH FIDELITY de Stephen Frears (2000) p4
08/12/2011 13:28
Index |
584 reviews in total |
One of the best of all comedies but also a very poignant study of male life
Author: MovieAddict2014 from UK 13 December 2004
Having read the very good Nick Hornby novel of the same name I looked forward to "High Fidelity" quite a bit, but I never expected it to be as good as it is. This is easily one of the best comedies of all time for its laughs alone - but what separates it from other comedies (particularly new-age ones) is that it's a very poignant multi-layered tale that focuses, primarily, on males - and why we are as we are. Love, life, relationships, music, movies, hobbies, jobs, ticks, ups, downs - everything is here.
It's to John Cusack's credit that he took a "classic" contemporary novel set in London and transposed it to Chicago - and it works just as well (if not better) than the British version. It shows what a universal story this actually is, if so many people from all over the world can appreciate it, no matter where it is set. What we lose here are the abbreviations such as "mate," "cos" and other British expressions - but essentially the story is exactly the same, as is the character of Rob Gordon.
Cusack proves his worth here and there isn't a single bad performance in this film, except perhaps for the love interest who tries to sport an American accent and it's quite uneven at times.Jack Black is fantastically funny and reveals once again why he's leagues ahead of other obese comedians like Chris Farley who merely relied on OTT acts and weight for laughs - Black, like John Candy, actually acts and so far in his career has turned out some really good films which is more than can be said for many of his competitors.
The script has some very funny one-liners and movie/music in-jokes (I love the "Evil Dead" bit - "Because it's so funny, and violent, it's got a kick-a$$ soundtrack...and it's so violent!").But at the end of the day what really haunted me (so to speak) about this movie long after I had seen it was the fact that it DOES stay with you ages after the credits have stopped rolling. It's poignant and really spot-on in many regards - add that to a film full of flawless performances and great direction and clever ideas and one-liners and jokes, and you've got a top-notch comedic masterpiece that places "High Fidelity" in the top ranks of American (and British!) comedy - "with," as the DVD back cover says, "a bullet." Highly recommended. 5/5
Author: cmh14a from Newcastle, Australia 16 February 2001
You don't need to be a John Cusack fan to enjoy High Fidelity, nor do you need an overt appreciation of music, the film is a highly humorous, poignant and informative look at men, relationships and love.Cusack is at his 'Grosse Point Blank' best here, investing in his character a realism that at times is so hilarious you will need to see the movie again to hear the lines you missed the first time because you were laughing too much. His emotionally strung-out breakdown is disturbing. Here is an actor that knows his craft and knows it well. Watch out for the air-conditioning 'alternate outcome' scene. It still makes me laugh!Cusack is by far a more talented performer than many on the scene and 'High Fidelity' is a testiment to this.
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External Reviews(liste partielle)
Showing all 157 external reviews
Sites externes (liste partielle)
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Miscellaneous Sites
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© DR - HIGH FIDELITY de Stephen Frears (2000) p5
08/12/2011 13:30
John Cusack et Iben Hjejle
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Trivia (partiel)
Showing all 35 items
John Cusack and the screenwriters wrote the script with Jack Black in mind for the role of Barry, who nearly turned the role down but reconsidered.
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In the flashback when Rob and Laura are listening to Ian have sex upstairs, the book Laura is reading is entitled "Love Thy Neighbor".
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John Cusack originally wanted Bob Dylan for the Bruce Springsteen cameo part, but Dylan was unavailable.
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Distinctions / Récompenses
Showing all 4 wins and 21 nominations
Golden Globes, USA 2001
Nominated Golden Globe |
Best Performance by an Actor in a Motion Picture - Comedy/Musical John Cusack
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BAFTA Awards 2001
AFI Awards, USA 2001
Won AFI Award |
Movie of the Year
HIGH FIDELITY is an offbeat odyssey about a 30-something record store owner who knows everything ... More
HIGH FIDELITY is an offbeat odyssey about a 30-something record store owner who knows everything about pop music but nothing about life. A terrific ensemble cast includes music as a central character. The film effortlessly breaks the fourth wall and, rather then shoe-horning its quirky characters into a tidy resolution, chooses a real world ending.
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American Comedy Awards, USA 2001
Nominated American Comedy Award |
Funniest Actor in a Motion Picture (Leading Role) John Cusack
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Funniest Supporting Actor in a Motion Picture Jack Black
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Black Reel Awards 2001
Nominated Black Reel |
Theatrical - Best Supporting Actress Lisa Bonet
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Blockbuster Entertainment Awards 2001
Won Blockbuster Entertainment Award |
Favorite Supporting Actor - Comedy/Romance Jack Black
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Boston Society of Film Critics Awards 2000
2nd place BSFC Award |
Best Supporting Actor Jack Black
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Chicago Film Critics Association Awards 2001
Costume Designers Guild Awards 2001
Nominated CDG Award |
Excellence in Contemporary Film Laura Bauer
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Empire Awards, UK 2001
Grammy Awards 2001
Nominated Grammy |
Best Compilation Soundtrack Album for a Motion Picture, Television or other Visual Media
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MTV Movie Awards 2001
Motion Picture Sound Editors, USA 2001
Online Film & Television Association 2001
Nominated OFTA Film Award |
Best Music, Adapted Song Marvin Gaye (music and lyrics by) Ed Townsend (music and lyrics by) Jack Black (performed by)
For the song "Let's Get It On".
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Online Film Critics Society Awards 2001
Nominated OFCS Award |
Best Supporting Actor Jack Black
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Teen Choice Awards 2000
Nominated Teen Choice Award |
Film - Choice Comedy
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Film - Choice Hissy Fit John Cusack
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USC Scripter Award 2001
Writers Guild of America, USA 2001
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© DR -LA VIE AQUATIQUE de Wes Anderson (2004)
09/12/2011 10:17
La Vie aquatique (The Life Aquatic with Steve Zissou)
est un film américain réalisé par Wes Anderson et sorti en 2004
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Résumé En ultime croisade vers sa destinée, l'océanographe sur le déclin Steve Zissou part à la recherche du mystérieux requin-jaguar qui a tué son vieux complice. À bord du Belafonte cohabitent ainsi sa femme, une journaliste anglaise enceinte, un équipage cosmopolite et un fils prodigue putatif...
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Cast Bill Murray : Steve Zissou Owen Wilson : Ned Plimpton Cate Blanchett : Jane Winslett-Richardson Anjelica Huston : Eleanor Zissou Willem Dafoe : Klaus Daimler Jeff Goldblum : Alistair Hennessey Michael Gambon : Oseary Drakoulias Noah Taylor : Vladimir Wolodarsky Bud Cort : Bill Ubell Seu Jorge : Pelé dos Santos Matthew Gray Gubler : Stagiaire n°1 Robyn Cohen : Anne-Marie Sakowitz Waris Ahluwalia : Vikram Ray Niels Koizumi : Bobby Ogata
Fiche technique Réalisation : Wes Anderson Scénario : Wes Anderson, Noah Baumbach Production : Wes Anderson, Barry Mendel, Scott Rudin; Life Aquatic, Touchstone Pictures Direction artistique : Stefano Maria Ortolani Image : Robert D. Yeoman Décors : Gretchen Rau Costumes : Milena Canonero Montage : David Moritz, Daniel R. Padgett Animation : Henry Selick Sortie : 25 décembre 2004 (USA), 9 mars 2005 (France) Durée : 118 minutes
* Autour du film -Le film a été sélectionné lors du 9e festival cinéma de Télérama, qui s'est déroulé du 18 au 24 janvier 2006. La rédaction du journal a choisi ce film « marquant » de 2005. qui est une parodie et un hommage à Jacques-Yves Cousteau, le célèbre océanographe commandant de la Calypso.
-Wes Anderson avait déjà fait une allusion à Jacques-Yves Cousteau dans Rushmore.
-L'acteur et chanteur brésilien Seu Jorge interprète Pelé dos Santos, un membre de l'équipe de Steve Zissou qui passe son temps à chanter, en portugais et à la guitare sèche, des classiques de David Bowie. Ces chansons, qui ont une grande influence sur le rythme et l'ambiance du film existent sous la forme d'un album : The Life Aquatic Studio Sessions.
-Le bateau de Steve Zissou est le « Belafonte », clin d'œil à Harry Belafonte, le chanteur qui a fait connaître la musique Calypso, nom du navire de Jacques-Yves Cousteau.
-Zissou était le surnom de Maurice Lartigue, le grand frère du photographe Jacques Henri Lartigue, à qui Wes Anderson fait un clin d'œil visuel dans son précédent film Rushmore.
-Plimpton est le nom d'un illustrateur américain, Bill Plympton auquel Quentin Tarantino rend déjà hommage dans Kill Bill.
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External reviews (partiel)
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Showing all 251 external reviews
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