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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972) p2

    03/01/2015 04:07

    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972)  p2


     

    Avis de AIRMOLE BLOG

    "Les caïds" de Robert Enrico (1973)

     Voici un film comme la France n'en fait plus, un casting du tonnerre, une musique qui déchire, des cascades généreuses, une mise en scène efficace et inspirée, et surtout un souffle de liberté qui réchauffe le cœur.

    Depuis quelques mois je redécouvre le cinéma français dit des années 60-70 voir 80, pas celui auteuriste plutôt celui du divertissement inspiré de la série noire, celui de José Giovanni, Serge Leroy, Yves Boisset, Audiard, Lautner, Verneuil et bien évidemment Robert Enrico.

    En pensant à ce cinéaste on pense de suite au "Vieux fusil", le génial drame avec Philippe Noiret mais Enrico aimait avant tout filmer des aventuriers, des gangsters au grand coeur, bref il se positionne dans la directe ligné du "Riffifi chez les hommes" de Jules Dassin en y injectant une soif d'aventure et de liberté supplémentaire, inspirée du film noir américain, il n'est donc pas étonnant de trouver dans "les caïds" grâce au couple de jeune rebelles coincés par la vie composé de Patrick Bouchitey et Juliet Berto, un esprit digne des "amants de la nuit " de Nicholas Ray.

    Parallèlement à cette jeunesse, les vieux loups sont joué par Serge Reggiani, Jean Bouise et Michel Constantin, et dans cette France post-68 leurs jours sont comptés, il tentent un dernier coup qui va être fatale pour la plupart d'entre eux.

    La touche personnel de Robert Enrico dans ce polar, se retrouve dans des moments forts souvent imprégnés de romantisme, par exemple le début qui celle la rencontre entre Thia et Jock, ou le braquage tragiquement héroïque pour Murelli (Jean Bouise) et surtout cette scène de cirque à voiture, où sur la musique avant gardiste de François de Roubaix, les sauts et acrobaties des pilotes transmettent la mélancolie de Célia tout en marquant un tournant du destin, magnifique et étrange.

    Dans la lignée des meilleurs films de Robert Enrico, "Les caïds" est encore une fois une forte histoire d'amitié ("Les grandes gueules", "les aventuriers", "pile ou face") ayant comme décors de fond les milieux des cascadeurs automobiles (merci Remy Julienne),des braqueurs de banque et de la jeunesse rebelle de l'époque.Voici donc un magnifique polar comme on en fait plus, avec des acteurs comme il ne s'en fait plus et une musique comme il ne s'en fera surement plus…Nostalgie, Nostalgie, merci "les caïds".

    Disponibilité : une série de films de Robert Enrico vient de sortir dans les bacs, les copies et les bonus sont irréprochables. Retrouvez "les aventuriers", "Tante zita" et d'autres...Note 70's : 5/6

     






    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972) p3

    03/01/2015 04:12

    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972)  p3







    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972) p4

    03/01/2015 04:17

    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972)  p4


     Serge Reggiani -Thia &  Michel Constantin -Weiss

     

     

    (écouter des fichiers musicaux de B.O de films)

    *

     

    "Paradoxe ou destinée, François de Roubaix était un musicien hanté par le silence. Cette passion devait le conduire là où la nature se tait. Elle devait aussi lui couter la vie. A 36 ans, il n'est pas remonté d'une plongée sous-marine : la mer et ses mystères ont eu raison de lui.François de Roubaix était naturellement musicien. Il avait appris d'instinct à jouer de tous les instruments,et grâce à des techniques modernesd'enregistrement  il était devenu peu à peu son propre orchestre. L'harmonie, il l'avait étudiée, une fois l'essentiel acquis ou plutôt donné : il avait pris ce que Jacques Brel appelle le bon chemin, celui qui consiste à créer avant que les études et la science ne viennent nous pervertir.

    Nous lui devons entre autres de nombreuses et délicieuses musiques de film, dont celle du Samouraï de Jean-Pierre Melville, et celles des Aventuriers et du Vieux fusil de Robert Enrico.François de Roubaix était grand, mince et lancé, très beau, les cheveux blonds, le regard bleu. Un sourire timide et retenu errait toujours sur ses lèvres, comme s'il eut constamment redouté des déceptions à venir. En pleine ascension il nous a quitté, discrètement, un peu comme le Petit Prince qui, tout comme François avait lui aussi la nostalgie de là-bas.

    PASCAL JARDIN (Ecrivain et Scénariste) 1976

     

    "Savez-vous qui prenait la vie à pleine goulée ? François de Roubaix. Savez-vous où il y avait encore une somptueuse roulotte dans Paris où chaleurs, tendresses, amours, cris, chants, musiques se mêlaient ? Chez les de Roubaix. François, il aimait tout, riait de tout, de l'amour, il y avait la mer. Enfant déjà, il la pénétrait. Ses parents l'avaient guidé chacun d'une main pour aller au plus creux d'elle. Casqués, caoutchoutés, seules concessions qu'ils toléraient, je les ai vus souvent partir et revenir émerveillés, émus, heureux.

    Ensemble.Et le temps passait doux et François aimait et François créait. Sa musique vive et drôle, vous appelait très souvent à l'écoute d'une émission de télévision et aussi ses musiques de films : "Les aventuriers", "Jeff", "Le samouraï", "Tante Zita", "La scoumoune"... et bien d'autres que j'oublie ; puis le "Vieux fusil", sa dernière musique, musique étrange, presque prémonitoire qui s'ouvre sur de larges pans d'angoisse.Oui, François savait se fondre à l'image et aisni mieux la provoquer, al cerner, la suggérer, la faire éclater.

    Mais la mer était toujours là et François voulait de plus en plus souvent percer son silence noir...Alors François, un peu comme un homme qui aime trop longtemps une femme, a oublié peut-être quelque chose d'essentiel dans ses rapports avec elle... alors elle s'est fâchée et l'a gardée.Et nous sa tribu amputée, n'avons plus que ses musiques à vous faire partager.Ecoutez-les sans tristesse. C'est un homme qui était la vie, la joie, qui les a composées.

    FRANCOISE XENAKIS (Ecrivain) 1977

     

    "Même si j'ai travaillé avec d'autres musiciens importants, François occupe une place particulière dans mon parcours, tant pour des raisons artistiques qu'humaines. Au delà de ses recherches sur les timbres et les folklores, il y avait toujours chez de Roubaix un sens des mélodies simples, évidentes et mémorisables. Ce qui en fait un grand compositeur de musique de film, car, au cinéma, on se souvient plus facilement d'un thème, que d'une séquence ou d'un dialogue. La musique est vraiment la mémoire du grand écran. En ce sens, les compositions de François vivent encore dans nos mémoires, tout en étant indissociables du support pour lesquelles elles sont été composées."

    ROBERT ENRICO (Réalisateur) 1998

     

    "Sur nos deux films en commun, LE SAUT DE L'ANGE, et R.A.S, j'ai fait le même constat : dans son approche de la musique de cinéma, François n'était pas du tout un intellectuel. Tout passait par la sensibilité, par une réaction immédiate à l'image et non par l'analyse. J'ai curieusement constaté la même démarche chez Ennio Morricone, avec qui j'ai travaillé à deux reprises, et qui, malgré une culture et un parcours différents de François, fonctionnait comme lui. D'ailleurs, Ennio m'a avoué son admiration pour de Roubaix, en particulier pour le thème de OU EST PASSE TOM ? . A l'instar de comédiens qui, au lieu de disséquer de l'intérieur leur personnage, préfèrent le vivre, François et Ennio ne cérébralisaient pas l'image pour mieux se laisser porter par elle.

    Yves BOISSET (Réalisateur) 1998

     

    "Avec François, la première méthode a toujours été la bonne. Il n'a jamais cherché à doublonner l'image mais toujours à l'enrichir de son propre regard. Quand, par exemple, je n'avais pas complètement dépeint un personnage, François achevait mon travail ! D'une certaine façon, je lui demandais de mettre dans mes films ce qui n'était pas entièrement écrit, joué ou monté. A l'arrivée, sa musique portait en elle sa propre description des situations."

    JOSE GIOVANNI (Réalisateur) 1998






    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972) p5

    03/01/2015 09:35

    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972)  p5







    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972) p6

    03/01/2015 09:41

    ©-DR-LES CAIDS de Robert Enrico (1972)  p6


    à droite : Juliet Berto - Célia Murelli

     

    *

     

    Qq liens

    http://patrickbouchitey.canalblog.com/


     

    Index

    1 reviews in total 

     

    A typical french crime movie from the seventies

    Author: GUENOT PHILIPPE (philippe.guenot@dbmail.com) from France
    20 July 2008

    *** This review may contain spoilers ***

    The tale of friendship among thieves, bank robbers who are also stunt men in the same time. For cover. One of them - Bouise - has a daughter of around twenty years old - Berto - who is in love with a young thug - Bouchitey. This petty thief wants of course be in the run with the older gangsters.They plan and operate on a bank heist. They first take the bank director's family for hostage, and go to the safe deposit boxes armored room in order to crack one the safes. Full of money.So, everything begins to fall out for them all...

    A pretty good thriller, poignant, heart gripping, with good action sequences. A violent picture. We also find the topic of rebel youth, through the love between Berto and Bouchitey. The friendship between Bouise and Reggiani is also intense.The ending is devastating, depressing at the possible.






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