Brit Marling & Shia Labelle pendule deOuf
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SENS CRITIQUE
Critique publiée par mathieuB02l1 le 15 mai 2013
Bizarrement, même si les films d'espionnage et de journalistes en quête de vérité ont été vus et revus, j'ai été, fasciné par le rythme, convaincu par Shia Labeouf (oui j'ai tapé son nom sur google pour avoir la bonne orthographe...) et attiré par une mise en scène propre et très maîtrisé du jeune Redford, qui malgré son âge, en a encore dans le coffre... de sa Ford rouge.
La scène du film (pourtant assez anodine franchement) : le dialogue entre Susan Sarandon et Shia Labeouf. On est cloué à notre siège par la tirade de la première, on est à la place du jeunot en face d'elle, et surtout, on pourrait presque transposer ce dialogue en changeant quelques mots, pour comprendre que ça y est, Shia est entré dans la cour des grands.
Tout est là, il arrive avec son sourire niais et ses phrases accrocheuses tout frais sorti du moule "Transformers" qu'on lui connaît tant et qu'il n'arrive pas à se décoller du derche, il se tient mal et la regarde de biais. ensuite elle entame sa fierté avec ses mots, il se retrouve tout penaud, se replace beaucoup sur sa chaise, en quelques minutes, et quelques très beaux plans de profils, il est enfin à l'écoute, avide de savoir et implore à en crever l'écran, moi aussi je veux des films où je peux montrer que je sais jouer, Eh bien voilà, tu l'as !