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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p9
11/03/2013 06:50
Analyse(fin)
Searle prend le chemin de Pinbacker mais pour atteindre une plénitude personnelle. Il cherche à voir ce que les autres ne voient pas mais pour son propre compte. Une curiosité prise sans recul, et il préférera la mort par illumination plutôt que de continuer la mission.Lors de la mort de Kaneda, il ne cessera de lui demander "What can you see ?".
Robert Capa (d'après le célèbre photographe) est le témoin, celui qui ne porte aucun jugement. Comme Saint Thomas, il veut voir pour croire. C'est ce recul et cette absence d’extrémisme qui le fera survivre et rencontrer le "divin".Il pourra d'ailleurs le toucher sans se brûler (plan visible dès la bande annonce)La plénitude est atteinte. Les ignorants (c'est-à-dire sans à priori) sont bénis.
Corazon ("cœur" en espagnol) est la botaniste, qui s'émerveille de la vie. Elle sera tuée par un Pinbacker froid qui refuse toute interprétation différente de sa religion et donc tout mysticisme malvenu (voire du paganisme).
Cassie peut se voir comme un diminutif de Cassandre, célèbre personnage de la mythologie, douée du don de prédiction mais maudite puisque personne ne la croit. Il est intéressant de voir que Cassie (avec Capa) fait régulièrement un rêve prémonitoire où elle "tombe" dans le Soleil."Only dream I ever have... is it the surface of the sun? Everytime I shut my eyes... it's always the same." Mais elle est seule contre tous et se retrouve face à un mur, notamment lors de la mort de Trey.
Icarus, le vaisseau, est nommé ainsi par les Terriens pour son analogie évidente avec le mythe auquel se rapporte l'expédition. Mais n'est-ce pas là un signe que les personnages savent qu'ils empruntent une voie dangereuse et risquent de mourir ?
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p10
11/03/2013 14:37
Chris Evans (Mace)
Bande originale
La bande originale du film est composée par John Murphy, vieux complice de Danny Boyle puisqu'ils avaient déjà collaboré pour Millions et 28 jours plus tard.
Le thème principal, The Surface of The Sun, notamment utilisé pour la scène finale et la mort de Kaneda,a depuis été réutilisé dans de nombreux autres projets : en plus d'illustrer les bandes-annonces des films True Grit et L'Homme qui voulait vivre sa vie, le morceau compose l'architecture sonore principale de Kick-Ass. Enfin, il est utilisé dans l'épisode 5 de la première saison de The Walking Dead, série apocalyptique diffusée depuis octobre 2010 sur AMC aux États-Unis.
Box-office
Malgré un accueil critique globalement favorable, le film se solda par une performance commerciale plutôt décevante : les 32 017 803 dollars amassés durant son exploitation en salles, en effet, ne couvrirent pas le budget de tournage qui, lui, s'élevait à 40 millions de dollars.(Wiki annonce 20...ImDB :50 Mmmm faudrait accorder vos violoncelles (comme y disent au Québec ?)
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p11
11/03/2013 14:54
La Critique
La première qualité de Sunshine est sa beauté esthétique : les effets spéciaux sont tout autant magnifiques que spectaculaires, les couleurs avec cette opposition de la lumière solaire éblouissante et d'obscurité du vaisseau spatiale restitue une ambiance visuelle unique.Sa seconde qualité est sans doute un casting parfait ou chacun des comédiens se révèle particulièrement inspirés.*Sunshine n'est pas sans rappeler quelques uns des plus grands films de sciences-fiction "spatiaux" comme "2001, l'Odyssée de l'Espace" ou bien encore "Solaris" en faisant un petit détour par "Alien". Si ces références sont bien présentes, le film parvient à avoir sa propre marque de fabrique.
* Pas d'accord.Il ya eu qq graves erreurs de casting ce qui expliquerai-en grande partie-l'échec commercial du film.
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p12
11/03/2013 15:03
En haut Cliff Curtis:Searle / en bas: Hiroyuki Sanada:Kaneda
La Critique(fin)
En effet, si Sunshine est une odyssée spatiale, il est aussi plus que cela. Le film, sans être un pur film d'action, réussi à concilier scène d'action, suspense, et rebondissements avec une certaine efficacité. Sunshine a également tenté d'avoir une certaine approche philosophique en proposant des pistes de réflexion sur le pourquoi et le comment de notre monde.Bref, avec la beauté de ses images, son excellent casting et son suspense bien maîtrisé, Sunshine va être l'un des candidats bien placé pour le titre de film de science-fiction de l'année.
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Un film qui ravira les amateurs de science-fiction et d'odyssées spatiales et qui permettra aux autres de passer un agréable moment."On"(qui?)regrettera juste que le film soit peut-être un peu trop parfaitement calibré(?) et qu'il manque donc peut-être d'un poil d'originalité pour devenir une véritable référence dans le domaine de la Science-Fiction.
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p13
11/03/2013 15:18
La critique 2 (par Nicolas Gili)
Juste avant de toucher le jackpot avec Slumdog Millionaire, le réalisateur anglais du culte Trainspotting s’est essayé à un genre sur lequel beaucoup se sont cassés les dents, le film de Science Fiction à tendance métaphysique… il faut dire que se lancer dans l’aventure c’est marcher dans les traces de géants tels que Stanley Kubrick ou Andrei Tarkovsy et que la comparaison avec ses deux génies est rarement à l’avantage du nouveau venu!
Avec Sunshine, Danny Boyle réussit presque le pari! Pendant les 3/4 du film il touche au but en réalisant ce qui s’est fait de mieux en SF depuis… longtemps en fait. Mais dans la dernière partie il retombe dans ses travers habituels depuis la Plage… Il change complètement le ton de son film, de même que sa mise en scène. C’est très déstabilisant et j’avoue qu’à la première vision la déception était grande*… mais en le revoyant à tête reposée, on trouve finalement un sens à tout ça.
*Assez d'accord
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