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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p14
11/03/2013 15:24
Rose Byrne qui peut être très jolie (MARIE ANTOINETTE -TROIE)
n'est pas franchement à son avantage dans ce film
Ok...faut faire réaliste...on n'est pas dans l'glamour vieux!
Pourtant sans Cilian Murphy,ce film aurait rapporté des cacahuètes
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La critique 2(suite)
Par contre il faut avouer que dès la première vision, jusqu’à ce qu’ils repartent d’icarus I, c’est magnifique! Boyle trouve l’accord parfait entre le huit clos et le gigantisme de certaines scènes. Il nous montre à merveille comment un conflit peut éclater à toute vitesse quand une poignée d’hommes et de femmes sont enfermés longtemps dans un espace restreint.
Stabilité mentale défaillante, réflexes psychologiques qui font défaut… le ton ne nous ment pas, on sait vite qu’une catastrophe va arriver! Mais là où Boyle nous fait vraiment rêver c’est lors de ces scènes d’exposition solaire… Je ne me rappelle pas avoir déjà vu d’aussi belles images sur un écran!
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p15
11/03/2013 15:32
La critique2(suite)
Entre les plans extérieurs et surtout les scènes dans la salle où certains s’envoient des “shoots solaires” c’est beau à en pleurer. Le thème de l’addiction souvent présent dans la filmographie du réalisateur prend ici une toute autre dimension car c’est une addiction que nous connaissons tous .
Sauf que ses personnages en souffrent d’une façon multipliée et surtout contrairement à nous qui en jouissons de loin au naturel, ça devient pour eux un moyen de s’évader de la froideur de leur vaisseau,une vraie drogue mais pas seulement ,c’est également un moyen pour certains d’accéder à une forme de connaissance supérieure.
Le concept n’est pas nouveau, on sait que les drogues permettent ce genre d’illusion (ou pas) chez certaines personnes mais là c’est encore décuplé puisque cette connaissance passe par l’astre solaire, la seule chose dont on n’est sûr de l’existence et qui nous permet de vivre…
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p16
11/03/2013 17:28
La critique 2(suite)
Et on touche là la grande thématique de Sunshine, la rencontre de l’homme avec son créateur. Kubrick s’y était déjà intéressé sur 2001 l’odyssée de l’espace, Boyle lui emboîte le pas d’une manière un peu moins finaude.Il illustre à la lettre le principe même de l’illumination, l’accès à un univers supérieur. Il met aussi face à face l’homme d’aujourd’hui (enfin, celui de 2057…) avec celui de demain, une nouvelle forme d’évolution qui est représentée par l’intrus.
Le problème c’est qu’avec la présence de ce personnage, Boyle en profite pour ajouter quelque chose à son film qui n’était pas nécessaire… Il en fait une sorte de boogeyman qui transforme le film dans sa dernière partie en slasher de bas étage, en ajoutant en plus des effets de style carrément moches alors que tout était géré à la perfection jusque là! Vraiment dommage…(je trouve aussi) Mais avec le final on comprend bien l’utilité de ce personnage déclencheur, c’est juste problématique qu’il s’amuse à changer de ton de cette façon, on a l’impression d’assister à un autre film.
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p17
11/03/2013 17:38
La critique 2(fin)
Sunshine est donc une semi-réussite, le dernier acte l’empêchant d’accéder au statut d’œuvre essentielle de la SF, alors qu’il aurait très bien pu. Mais un message fortement optimiste sur l’être humain et sa faculté à finalement se protéger et surtout cette belle réflexion sur un état de transe absolu qui permet de voir la vérité en font tout de même une œuvre importante.
D’autant plus que c’est souvent magnifique (la sortie pour réparer les panneaux est inoubliable) et porté par un casting haut de gamme et international (pour une fois on n’a pas que des américains pour sauver la planète!) dominé tout de même par Cilian Murphy et Chris Evans opposés en tout et qui livrent une prestation d’acteurs fabuleuse!
Nicolas Gilli
A créé Filmosphere fin 2009. Bouffe des quantités gastronomiques de films chaque semaine et s'est mis en tête de partager au mieux ses impressions et réflexions sur tout ce qui atterrit au cinéma, ou presque. Avec pour grandes passions la série B à tendance bourrin ou les merveilles en provenance d'Asie.
Réalisateurs contemporains préférés : Wong Kar-wai, Terrence Malick, Michael Mann, James Gray, Bong Joon-ho, Guillermo Del Toro, les frères Coen et Tsui Hark
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© DR -SUNSHINE de Danny Boyle (2007) p18
11/03/2013 17:43
La critique 3
Sunshine est un film de science-fiction réalisé par Danny Boyle, auteur des bandants 28 jours plus tard et Trainspotting.Changeant de genre comme de chemise, le réalisateur a déjà prouvé à de nombreuses reprises son énorme talent et se sent aussi bien dans la réalisation d’un thriller à la Petits meurtres entre amis que dans le thriller horrifique, comme le prouve son somptueux métrage sur les infectés.
Loin de concentrer son action dans une région et un temps déterminés, Boyle la déplace considérablement puisque l’intrigue se déroule en 2057 et ne se situe que dans l’espace.Le soleil agonise et huit scientifiques, représentant chacun une discipline bien déterminée, sont envoyés en mission pour faire redémarrer notre astre du jour afin que l’humanité ne périsse pas prématurément.
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