La critique 2(suite)
Et on touche là la grande thématique de Sunshine, la rencontre de l’homme avec son créateur. Kubrick s’y était déjà intéressé sur 2001 l’odyssée de l’espace, Boyle lui emboîte le pas d’une manière un peu moins finaude.Il illustre à la lettre le principe même de l’illumination, l’accès à un univers supérieur. Il met aussi face à face l’homme d’aujourd’hui (enfin, celui de 2057…) avec celui de demain, une nouvelle forme d’évolution qui est représentée par l’intrus.
Le problème c’est qu’avec la présence de ce personnage, Boyle en profite pour ajouter quelque chose à son film qui n’était pas nécessaire… Il en fait une sorte de boogeyman qui transforme le film dans sa dernière partie en slasher de bas étage, en ajoutant en plus des effets de style carrément moches alors que tout était géré à la perfection jusque là! Vraiment dommage…(je trouve aussi) Mais avec le final on comprend bien l’utilité de ce personnage déclencheur, c’est juste problématique qu’il s’amuse à changer de ton de cette façon, on a l’impression d’assister à un autre film.