La critique 2 (par Nicolas Gili)
Juste avant de toucher le jackpot avec Slumdog Millionaire, le réalisateur anglais du culte Trainspotting s’est essayé à un genre sur lequel beaucoup se sont cassés les dents, le film de Science Fiction à tendance métaphysique… il faut dire que se lancer dans l’aventure c’est marcher dans les traces de géants tels que Stanley Kubrick ou Andrei Tarkovsy et que la comparaison avec ses deux génies est rarement à l’avantage du nouveau venu!
Avec Sunshine, Danny Boyle réussit presque le pari! Pendant les 3/4 du film il touche au but en réalisant ce qui s’est fait de mieux en SF depuis… longtemps en fait. Mais dans la dernière partie il retombe dans ses travers habituels depuis la Plage… Il change complètement le ton de son film, de même que sa mise en scène. C’est très déstabilisant et j’avoue qu’à la première vision la déception était grande*… mais en le revoyant à tête reposée, on trouve finalement un sens à tout ça.
*Assez d'accord