Citations: écrit par Andrew Birkin, Gérard Brach, Howard Franklin et Alain Godard

Guillaume de Baskerville : Tu es amoureux.

Adso : Et c'est mal ?

Guillaume de Baskerville : Pour un moine, ça pose quelques petits problèmes.[...]

Adso : Oui mais vous, qu'en pensez-vous maître ?

Guillaume de Baskerville : Bien, je ne peux certes pas me prévaloir de ton expérience mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à me convaincre que Dieu  ait mis une créature aussi abjecte dans sa création sans la doter peu ou prou de quelques vertus.Que la vie serait paisible sans l'amour,Adso.Tellement rassurante, tellement tranquille... et tellement triste.

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Guillaume de Baskerville(Sean Connery): Pour dominer la nature, apprends d'abord à lui obéir.

Guillaume de Baskerville : Les rats encore plus que les savants raffolent des parchemins.

Guillaume de Baskerville : Personne ne devrait se voir interdire de consulter ces livres.

Adso : Peut-être sont-ils considérés comme trop précieux ? Trop fragiles ?

Guillaume de Baskerville : Non, ce n'est pas cela. C'est parce qu'ils renferment souvent une sagesse différente de la nôtre, et des idées qui pourraient  nous amener à douter de l'infaillibilité de la parole divine. Et le doute, Adso, est l'ennemi de la foi.

§§§

 
Guillaume de Baskerville : Mais qu'il y a-t-il de si inquiétant dans le rire ?

Jorge : Le rire tue la peur, et sans la peur il n'est pas de foi. Car sans la peur du diable, il n'y a plus besoin de Dieu.

Guillaume de Baskerville : Mais vous n'éliminerez pas le rire en éliminant ce livre.

Jorge : Non, certes. Le rire restera le divertissement des simples. Mais qu'adviendra-t-il si, à cause de ce livre, l'homme cultivé déclarait tolérable que  l'on rit de tout ? Pouvons-nous rire de Dieu ? Le monde retomberait dans le chaos.

Christian Slater & Valentina Vargas

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Accueil
 
Le film a rapporté au total plus de 77 millions de dollars de recettes au box-office dans le monde entier. En France, il a réalisé 4 955 664 entrées.
 
Distinctions/Récompenses
 
-César du meilleur film étranger en 1987.
-Prix David di Donatello de la meilleure direction artistique, des meilleurs costumes et de la meilleure   photographie en 1987.
-Prix du Film allemand du meilleur acteur (Sean Connery) et de la meilleure direction artistique en 1987.
-Ruban d'argent de la meilleure photographie, des meilleurs costumes et de la meilleure direction artistique en 1987.
-BAFTA Awards du meilleur acteur (Sean Connery) et du meilleur maquillage en 1988.
 
Nominations
 
Prix David di Donatello du meilleur montage en 1987.
Prix du Film allemand du meilleur film en 1987.
Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur film en 1987.

One of the most underrated movies of the eighties

Author: Edward Lamberti from London, UK
16 September 2004

Umberto Eco's novel has something of a reputation as one of the great unread bestsellers. To have it on the shelf in the early eighties was a fashion  statement as much as it was a literary necessity. And yet when the film was released, it was attacked for being an ineffective adaptation. Turning the  600-page novel, a detective mystery enriched by descriptions of medieval life and semiotic ruminations characteristic of Eco's academic writings, into a  mainstream two-hour movie was, of course, ambitious. Four credited screenwriters and an international co-production gave off a sense of struggle and  indecision. The movie was, and remains, easy to deride.

It's true that the film, directed by Jean-Jacques Annaud, has to skip, or skirt, much of Eco's detail - the famous pages-long description of the doorway,  for example, is acknowledged by a few camera shots - but it takes the novel's literary strengths and offers a cinematic equivalent: a vivid depiction of  monastic life which thrusts the viewer into the period of the story. In this respect, the production is exemplary: cinematographer Tonino Delli Colli, art  director Dante Ferretti and composer James Horner were all operating at the top of their game.

And, as Renton in Trainspotting (1996) knows, Sean Connery proved a perfect choice as William of Baskerville, the 14th-century Sherlock Holmes figure investigating the deaths in an Italian monastery. It's one of Connery's best performances, a happy marriage of character acting and star casting: he suits  the physical description of William and he properly conveys the character's wisdom, caution and sense of regret. Christian Slater's Adso, the narrator of  the novel, is a surrogate for the viewer, expressing bafflement at the mystery story and awe at William's deductive powers; while F. Murray Abraham  works wonders with the underwritten part of the inquisitor Bernardo Gui.

The Name of the Rose is one of the most underrated movies of the eighties. That it wasn't brilliant should not detract from the fact that it's as good as it  is.