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© DR -LA CITE DES FEMMES -Fellini (1980) p6
18/12/2012 17:58
Anna Prucnal :L'épouse
Le Figaro (2) « Film brillant et profond. Comme toutes les paraboles transparentes dans leurs grandes lignes, ce film sur notre époque a aussi ses zones d’ombre, ses images chargées de symboles qui nous rappellent que tout comportement humain fondamental procède aussi de la houle des profondeurs. Film enfin servi par des acteurs dont les visages comme toujours chez Fellini racontent tout d’eux-mêmes du premier coup, mais savent en même temps maintenir l’ambigüité d’un jeu à la fois réaliste et symbolique ». Gérard Montassier, 05/11/1980
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France Soir « Fellini a fait avec La Cité des femmes un film mystérieux et onirique (…). Mais l’attraction la plus fastueuse de La Cité des femmes, c’est encore Fellini lui-même qui se met tout entier dans chaque objet, chaque personnage étant à la fois la jeune pucelle et la vieille maquerelle. Sous prétexte qu’il les montre telles qu’il les rêve et les cauchemarde, grandes, avec des poitrines hyper développées, agressives ou maternelles, on dit que Fellini n’aime pas les femmes. Or elles sont sa raison de vivre et sa raison de filmer. Sans elles, ses films s’écrouleraient comme des châteaux de cartes ». Monique Pantel, 17/05/1980
France Soir (2) « On en vient à se dire que Fellini n’est jamais aussi grand que lorsqu’il se cite. C’est à la fois flatteur et un peu inquiétant pour l’avenir d’une inspiration repliée sur elle-même ». Robert Chazal, 20/05/1980
France Soir(3) « Tout en descendant vers La Cité des femmes, nous aurons ainsi l’occasion, à chaque virage, de retrouver nos émotions de La Dolce Vita, de Huit et demi,d’Amarcord. Car c’est l’enfant, l’adolescent ou l’adulte de ces chefs d’œuvre que ce nouveau film nous invite à retrouver dans cette cité délirante où le rêve devient cauchemar ». Robert Chazal, 05/11/1980
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© DR -LA CITE DES FEMMES -Fellini (1980) p7
18/12/2012 18:01
Fiche technique Scénario : Federico Fellini, Bernardino Zapponi,
Paula Mitchell et Brunello Rondi, d'après
une histoire des deux premiers Photographie : Giuseppe Rotunno Musique : Luis Bacalov Directeur artistique : Giorgio Giovannini Création des décors : Dante Ferretti Décors de plateau : Bruno Cesari et Carlo Gervasi Costumes : Gabriella Pescucci Montage : Ruggero Mastroianni Producteurs : Franco Rosselini,
Renzo Rossellini et Daniel Toscan du Plantier,
pour Opera Film Produzione
et Gaumont International Genre : Poème onirique Format : Couleurs Durée : 134 minutes Dates de sorties : Italie : 28 mars 1980 /
France : 5 novembre 1980
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© DR -LA CITE DES FEMMES -Fellini (1980) p8
18/12/2012 18:07
Cast Marcello Mastroianni : Snàporaz Anna Prucnal : Elena Snàporaz Bernice Stegers : L'inconnue dans le train Ettore Manni : Le docteur Xavier Katzone Donatella Damiani : Donatella Jole Silvani : La motocycliste Fiammetta Baralla : Onlio Catherine Carrel : La commandante Marcella Di Falco : L'esclave Silvana Fusacchia : La patineuse Gabriella Giorgelli : La pêcheuse de San Leo Sibilla Sedat : La juge Alessandra Panelli : La maîtresse de maison Rosaria Tafuri : La danseuse Carla Terlizzi : Une "conquête" de Katzone Fiorella Molinari : La punk Katren Gebelein : La petite Enderbreith Les militantes féministes: Hélène Calzarelli, Stéphane Emilfolk, Dominique Labourier, Sylvie Matton, Maïté Nahyr, Loredana Solfizi Sylvie Wacrenier
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© DR -LA CITE DES FEMMES -Fellini (1980) p9
18/12/2012 18:49
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© DR -LA CITE DES FEMMES -Fellini (1980) p10
18/12/2012 18:56
Télérama « Il faut revoir La Cité des femmes comme on ré-écoute une symphonie. La deuxième vision se révèle plus riche que la première et ainsi de suite. Certes, la profusion, la redondance contrôlée, l’excès de zèle et le grouillement des images et des thèmes provoquent une griserie qui conduit soit à la jubilation esthétique, soit au rejet pur et simple.Mais plus on explore ce film, plus on s’y perd… et plus on s’y retrouve. Bien entendu, il faut aimer les plongeons,le vertige,l’égarement et les délices de l’hallucination.Il faut accepter de considérer les délires du cinéaste pour ce qu’ils sont : des divagations très personnelles, des rêveries, des souvenirs obsessionnels.
Quand nos propres fantasmes rencontrent ceux de Fellini, le choc est fécond. Sinon, et bien, on peut toujours regarder, écouter et essayer de comprendre les confidences d’un artiste qui s’exprime par paraboles ; on peut vibrer à ses propos en en respectant le mystère et la bella confuzione ; on peut admirer ses projections mentales sans partager son goût pour la démesure ». Gilbert Salachas, 05/11/1980
Le Point « Pour tous ceux qui l’adopteront, La Cité des femmes est l’ouverture d’une sorte de vanne. On s’y plonge, comme Fellini lui-même (ou son alter ego Mastroianni), avec un sentiment à la fois exaltant et excédé de perdition ». Robert Benayoun, 03/11/1980
La Tribune de Genève « On ressort de La Cité des femmes à la fois heureux, parce que conforté dans la haute idée qu’on se fait de son auteur, et un peu déçu. Le feu d’artifice n’a pas été aussi lumineux, varié et rapide qu’on le rêvait. On espérait davantage des décors – finalement assez réduits – et de leur utilisation (…). Mais ces réserves, pour fâcheuses qu’elles paraissent, importent finalement assez peu. A demi réussie, La Cité des femmes constitue malgré tout l’une des attractions majeures de l’année ». Etienne Dumont, 12/04/1980
Le Parisien "La Cité des femmes est une œuvre délibérément onirique, dans laquelle Fellini laisse aller son imagination et libère ses fantasmes, jusqu’au délire. Cela nous vaut une suite d’images somptueuses ou cauchemardesques, présentées dans un désordre savant, avec cette science de la magie et du merveilleux qui caractérise l’univers cinématographique fellinien". André Lafargue, 08/11/1980
Le Quotidien de Paris "L’homme se regarde vieillir à travers ses obsessions et la levée de boucliers de la société féminine. Fellini a presque atteint l’âge des sages. Le monde ne l’effraie plus autant, et si l’on compare ce dernier film avec Huit et demi, on sent le chemin parcouru, la distance de l’homme qui s’éloigne des enfers qui ont tourmenté sa jeunesse ". [S.N.], 05/11/1980
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