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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973) p6

    17/12/2012 13:35

    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973)  p6


    Les ados passent leur vie à fantasmer sur les femmes du village et même sur leur professeur de maths. Tous les jours, même sous la pluie, ils rendent visite au « Monument de la Victoire », ange aux superbes fesses nues et rebondies. L'obsession sexuelle et la frustration qu'elle entraîne dominent toute leur vie d'adolescent.






    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973) p7

    17/12/2012 13:40

    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973)  p7


    La vie provinciale en ce temps-là, c'est aussi le péril montant d'une parade fasciste, le passage,au large, d'un mystérieux et fascinant transatlantique, des séances de cinéma agitées.






    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973) p8

    17/12/2012 15:27

    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973)  p8


    La critique de TV Classik
    Né d’un griffonnement sur un coin de table à partir de la contraction dialectique de la phrase"(io)mi ricordo"  (je me souviens), ce néologisme aura été pour Federico Fellini le point de départ d’une introspection menée conjointement avec Tonino Guerra, d’un retour au cœur de sa propre enfance passée dans la station balnéaire de Rimini (reconstituée en studio). Tenant moins de l’autobiographie (le personnage principal, Titta, ne s’inspire pas de Fellini mais de ses camarades d’école de l’époque) que d’un « recueil de réminiscences », "Amarcord" ne prétend jamais relater la vérité des anecdotes, mais leur parfum, leur atmosphère, leur vestige déformé par le temps dans la mémoire du cinéaste. Conçus comme des caricatures, grotesques et excessives, les personnages d’"Amarcord" ressemblent aux adultes des livres d’enfants, des archétypes fantasmés qui comptent moins pour ce qu’ils sont que pour ce qu’ils évoquent. "Amarcord" est donc un film vaporeux, nébuleux, qui semble oublier bien des conventions narratives ou formelles pour voguer, librement, sur les mers de la géniale fantaisie de son auteur.

    On pourrait ainsi affirmer qu’"Amarcord" est un film inégal, avec quelques longueurs, mais ce rythme si singulier n’est pas le moindre des charmes de ce film dont la texture même est celle des rêves... Comme telle, l’œuvre se prête d’ailleurs à une variété d’interprétations, qu’elles soient socio-politiques (le film évoque, en filigrane, la montée du fascisme et de l’antisémitisme dans l’Italie de l’entre-deux-guerres), psychanalytiques (la projection du moi fellinien dans un passé réinventé) ou érotiques (la gironde buraliste aux seins opulents fantasmatiques). Insolent, drôle et débordant d’inventivité, "Amarcord" est toutefois surtout un film splendide, à l’énergie visuelle foisonnante, aux couleurs vives et chatoyantes, parsemé d’images fulgurantes qui s’impriment, à jamais, dans l’imaginaire de son spectateur envoûté : l’arrivée nocturne du paquebot dans le port ; l’idiot refusant de descendre de son arbre ; les trente femmes de l’émir ; la beauté de la Gradisca ou la folie de Volpina ; la tête géante du Duce et le défilé des Chemises Noires ; l’inoubliable apparition onirique d’un paon sous une tempête de neige... « Mi ricordo » : le poète se souvient, et des méandres de son imaginaire surgit, comme par enchantement, la plus pure des beautés.

    Antoine Royer





    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973) p9

    17/12/2012 15:36

    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973)  p9


    Le fascisme ne nous saute pas aux yeux d'emblée. Les gens sont si débonnaires et si drôles. Les hommes admirent La Gradisca, si belle dans son manteau rouge à col de fourrure noire.






    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973) p10

    17/12/2012 15:40

    © DR - AMARCORD de Federico Fellini (1973)  p10



    Elle, elle rêve de Hollywood et de Gary Cooper
    au cinéma dont le propriétaire se fait appeler "Ronald Colman".
    Il en a d'ailleurs copié l'apparence





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