Anna Prucnal :L'épouse
Le Figaro (2)
« Film brillant et profond. Comme toutes les paraboles transparentes dans leurs grandes lignes, ce film sur notre époque a aussi ses zones d’ombre, ses images chargées de symboles qui nous rappellent que tout comportement humain fondamental procède aussi de la houle des profondeurs. Film enfin servi par des acteurs dont les visages comme toujours chez Fellini racontent tout d’eux-mêmes du premier coup, mais savent en même temps maintenir l’ambigüité d’un jeu à la fois réaliste et symbolique ».
Gérard Montassier, 05/11/1980
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France Soir
« Fellini a fait avec La Cité des femmes un film mystérieux et onirique (…). Mais l’attraction la plus fastueuse de La Cité des femmes, c’est encore Fellini lui-même qui se met tout entier dans chaque objet, chaque personnage étant à la fois la jeune pucelle et la vieille maquerelle. Sous prétexte qu’il les montre telles qu’il les rêve et les cauchemarde, grandes, avec des poitrines hyper développées, agressives ou maternelles, on dit que Fellini n’aime pas les femmes. Or elles sont sa raison de vivre et sa raison de filmer. Sans elles, ses films s’écrouleraient comme des châteaux de cartes ».
Monique Pantel, 17/05/1980
France Soir (2)
« On en vient à se dire que Fellini n’est jamais aussi grand que lorsqu’il se cite. C’est à la fois flatteur et un peu inquiétant pour l’avenir d’une inspiration repliée sur elle-même ».
Robert Chazal, 20/05/1980
France Soir(3)
« Tout en descendant vers La Cité des femmes, nous aurons ainsi l’occasion, à chaque virage, de retrouver nos émotions de La Dolce Vita, de Huit et demi,d’Amarcord. Car c’est l’enfant, l’adolescent ou l’adulte de ces chefs d’œuvre que ce nouveau film nous invite à retrouver dans cette cité délirante où le rêve devient cauchemar ».
Robert Chazal, 05/11/1980