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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- Cary Grant -HIS GIRL FRIDAY p2

    16/02/2012 06:40

    ©-DR-  Cary Grant -HIS GIRL FRIDAY  p2


    Cast

    Cary Grant : Walter Burns
    Rosalind Russell : Hildegaard 'Hildy' Johnson
    Ralph Bellamy : Bruce Baldwin
    Gene Lockhart : Shérif Peter B. 'Pinky' Hartwell
    Porter Hall : Murphy, reporter
    Ernest Truex : Roy V. Bensinger, reporter
    Frank Jenks (en) : Wilson, reporter
    Regis Toomey : Sanders, reporter
    Cliff Edwards : Endicott, reporter
    Roscoe Karns : McCue, reporter
    John Qualen : Earl Williams
    Helen Mack : Mollie Malloy
    Alma Kruger : Mme Baldwin
    Clarence Kolb : 'Fred', le maire
    Abner Biberman : Louis 'Diamond Louie' Palutso
    Frank Orth : 'Duffy', le rédacteur en chef
    Billy Gilbert : Joe Pettibone
    Pat West : Warden Cooley
    Edwin Maxwell : Dr. Max J. Eggelhoffer
     
    Autour du film

    Le film est communément apprécié comme une des très grandes comédies américaines, et est particulièrement notable pour le débit verbal de ses interprètes.(faut dire que ça speed bien)La Dame du vendredi représente un parfait exemple de ce que Hollywood offrit de mieux au cinéma en matière de comédie dans les années 1930. (Pour moi un pur chef d'oeuvre de drôlerie)Howard Hawks, deux ans après  la comédie Bringin'up baby, signe à nouveau un film irrésistiblement drôle et servi par un couple d'acteurs déchaînés.

    L'une des originalités de La Dame du vendredi tient aussi à la dose de purs moments dramatiques enserrés au cœur même de la comédie. Ainsi de la mort tragique de Molly Mally la petite amie de Earl Williams, diffamée et harcelée par la presse à ragots dont le portrait est peint par Hawks à grands coups de vitriol.
     
    L'origine théâtrale du film, bien que visible, ne nuit en rien à sa qualité. Certes, les extérieurs sont quasiment bannis et toute l'action se concentre en trois lieux successifs sans aller-retours entre eux : les bureaux du journal, un restaurant et la salle de presse de la prison plus un court passage à l'intérieur de celle-ci lors du très bref entretien de Hildy avec Earl Williams. De même, on notera une abondance des dialogues personne ne s'en plaindra tant ils sont brillants.
     
    La longue scène d'ouverture (un bon quart d'heure) entre Cary Grant et Rosalind Russell est à cet égard un petit bijou. Le rythme est effréné et le restera jusqu'au bout, et l'actrice s'avère d'entrée de jeu une partenaire à la hauteur de Cary Grant.

    (Entièrement d'accord! Elle est belle ET drôle ce qui fait de Rosalind Russel
    une exception notable dans ce genre de films)





    ©-DR- Cary Grant -HIS GIRL FRIDAY fin

    16/02/2012 06:42

    ©-DR-  Cary Grant -HIS GIRL FRIDAY  fin


    Un certain sentiment d'absurdité nous étreint lorsqu'on apprend que le Gouverneur républicain est favorable à la condamnation à mort d'Earl Williams et non à son internement car le policier qu'il a tué était noir (Williams est blanc) et que les voix noires sont à ménager dans une perspective électorale. Vu la réalité de  ( l'in) justice américaine, toujours hélas d'actualité, profondément inégalitaire et s'exerçant au détriment de la population noire, ces réflexions apparaissent plutôt ironiques, voire sarcastiques.
     
    Mais Hawks en profite aussi pour glisser l'air de rien une remarque politique :Williams est une victime de la dépression:comptable à 20 $ par semaine pendant 14 ans, il est passé à 14 $ avant de se retrouver chômeur et de traîner dans les parcs publics,écoutant et proférant des discours démagogiques sur le thème du"produire utile".
     
    Les politiciens républicains, déjà obsédés par la « peur du rouge » qui annonce le futur Maccarthysme et sa chasse aux sorcières, tentent de faire passer Williams pour un communiste. Walter et son journal soutiennent les Démocrates et n'ont de cesse de dénoncer le complot. Nul doute ici sur le positionnement personnel d'Howard Hawks.
     
    Mais le talent, pour ne pas dire le génie du cinéaste, est de faire passer ces idées dans le mouvement même de la comédie La presse à scandale, qui court après le scoop, se retrouve plus qu'égratignée par le film et les différents journalistes qui nous semblent d'abord sympathiques et amusants s'avèrent ignobles dans l'exercice de leur métier. Du reste, même le personnage joué par Cary Grant, aussi drôle soit-il, est un pur cynique, menteur sur toute la ligne pour arriver à ses fins. Hildy résume le tout lorsqu'en réponse à la remarque désespérée de Molly : (« Ce ne sont pas des hommes ! »), elle réplique : « Non, ce sont des journalistes ».

    *
    Mais La Dame du vendredi reste avant tout, une comédie hilarante où tout s'enchaîne sans temps mort, où les dialogues farcis de bons mots fusent de tous côtés, lâchés comme des rafales de mitraillettes et où les corps s'agitent en tous sens dans des décors confinés, renforçant un peu plus l'impression d'assister à un ballet d'agités enfermés dans un bocal.
     
    Pour empêcher qu'une telle débauche d'énergie ne sombre dans la simple agitation, voire dans le n'importe quoi, il fallait des acteurs comiques exceptionnels. Que dire si ce n'est que Cary Grant et Rosalind Russell se montrent absolument parfaits de bout en bout et affichent une complicité dans le jeu dont seuls, avant et après eux, Katharine Hepburn et… Cary Grant sauront également faire preuve.
     
    Ralph Bellamy dans le rôle du brave type, monument de naïveté, est aussi très bon et Howard Hawks adresse un clin d'œil au public lorsqu'une jeune femme, engagée par Walter pour séduire Bruce lui demande « À quoi ressemble-t-il ? » et que Cary Grant rétorque « À l'acteur Ralph Bellamy » !
     
    Autres
    -Le film fait partie des sept comédies repérées par le philosophe Stanley Cavell pour établir le «genre du remariage ».

    -La pièce a été adaptée à trois autres reprises au cinéma : en 1931 par Lewis Milestone sous le titre The Front Page, en 1974 par Billy Wilder, sous le titre Spéciale Première (The Front Page) et en 1988 par Ted Kotcheff sous le titre Scoop.






    ©-DR- Cary Grant -THE PHILADELPHIA STORY

    16/02/2012 07:58

    ©-DR- Cary Grant -THE PHILADELPHIA STORY


    The Philadelphia Story (Indiscrétions)
    est un film américain de George Cukor, sorti en 1940.
    *
    -
    Résumé
     
    Fille de la haute société de Philadelphie et de fort tempérament, Tracy Lord a gardé peu de temps son premier mari, le play boy C.K. Dexter Haven. Deux ans plus tard, elle est sur le point de se remarier avec un homme d'affaires en vue, ce qui intéresse au plus haut point le magazine Spy, à qui Dexter promet les entrées nécessaires à ses deux reporters, le journaliste Macaulay Connor et la photographe Liz Imbrie.
     
    Commentaire
     
    Difficile de savoir à qui attribuer le crédit pour ce film qui a marqué l'histoire de la comédie : la pièce de Philip Barry qui triompha deux ans durant à Broadway ? la mise en scène de Cukor, peintre hollywoodien des femmes par "excellence?"(mwouais...c'est très vite dit) la direction de production de Mankiewicz, qui a su élever le dialogue au rang de personnage principal de ses films ?(plutôt lui j'dirai) le bagout d'Hepburn, la profondeur de Cary Grant, l'humanité de James Stewart ? leur complémentarité qui tourne à l'alchimie ?
     
    Quoi qu'il en soit, ce film demeure plus de 70 ans après sa réalisation comme l'exemple-type de la réussite en matière de comédie américaine, où les éclats des dialogues, de l'interprétation et de la mise en scène se combinent avec succès 
     
     
    *
     
    Fiche technique
    Titre : Indiscrétions
    Titre original : The Philadelphia Story
    Réalisation : George Cukor
    Scénario : Donald Ogden Stewart et Waldo Salt (non crédité),
    d'après la pièce de Philip Barry
    Production  : Joseph L. Mankiewicz
    Société de production : Loew's et Metro-Goldwyn-Mayer
    Musique : Franz Waxman
    Photographie : Joseph Ruttenberg
    Montage : Frank Sullivan
    Direction artistique : Cedric Gibbons
    Décors : Edwin B. Willis
    Costumes : Adrian
    Pays d'origine : États-Unis
    Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono - 35 mm
    Genre : Comédie romantique
    Durée : 112 minutes
    Dates de sortie : 1er décembre 1940 (États-Unis),
    2 avril 1947 (France)





    ©-DR- Cary Grant -THE PHILADELPHIA STORY (fin)

    16/02/2012 08:03

    ©-DR- Cary Grant -THE PHILADELPHIA STORY (fin)


    Oui...juste deux articles sur ce film assez bon-bien que réalisé par Cukor que je trouve un peu fat et qu'il y ait Katherine Hepburn qui représente pour moi l'actrice cabotine exaspérante par excellence!

    *

    Cast

    Cary Grant : C. K. Dexter Haven
    Katharine Hepburn : Tracy Samantha Lord
    James Stewart : Macaulay Connor
    Ruth Hussey : Elizabeth Imbrie
    John Howard : George Kittredge
    Roland Young : William 'Oncle Willie' Q. Tracy
    John Halliday : Seth Lord
    Mary Nash : Margaret Lord
    Virginia Weidler : Dinah Lord
    Henry Daniell : Sidney Kidd
    Lionel Pape : Edward
    Rex Evans : Thomas

    Autour du film
    -Philip Barry écrivit la pièce en s'inspirant de la personnalité de Katharine Hepburn à la ville...
    -Katharine Hepburn interpréta durant deux ans la pièce, produite par Howard Hughes.
    -La légende veut que tous les plans furent filmés en une seule prise.
    -Le film a connu un remake en 1956 sous la forme d'une comédie musicale : Haute Société (High Society) de Charles Walters, avec Bing Crosby, Grace Kelly, et Frank Sinatra dans les trois premiers rôles respectifs
    Le film fait partie des sept comédies repérées par le philosophe Stanley Cavell pour établir le genre du remariage.
     
     
    *
     
    Distinctions-Récompenses
    (plutôt voir sur IMDb)
    *
    Nominations :
     
    Oscar du meilleur film,
    Oscar du meilleur réalisateur,
    Oscar de la meilleure actrice pour Katharine Hepburn,
    Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Ruth Hussey.
    *
     Récompenses
    *
    Oscar du meilleur scénario adapté,
    Oscar du meilleur acteur pour James Stewart.
     





    ©-DR- Cary Grant / SUSPICION

    16/02/2012 08:24

    ©-DR- Cary Grant / SUSPICION


    Soupçons (Suspicion)
    est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1941
     
    *
    *
    *
    Résumé
     
    Johnnie Aysgarth est un joueur séduisant, masquant son oisiveté par son charme. Il rencontre la douce et riche Lina MacKinlaw dans un train, essayant de voyager en première classe avec un billet de troisième. Il lui fait la cour et l'épouse rapidement. Lina ne découvre la vraie personnalité de son mari qu'au retour de la lune de miel et devient suspicieuse au moment où l'ami et associé de Johnnie est tué mystérieusement...
     
    Commentaires subjectifs
     
    Patrick Brion dans son livre consacré à l'œuvre d'Hitchcock (Hitchcock, Biographie, filmographie illustrée, analyse critique, Patrick Brion, p.451) dira que « le film invite le spectateur à s’interroger sur la fragilité des indices et des témoignages. », comme c’est le cas pour plusieurs films du réalisateur comme le faux coupable (The wrong man) ou Frenzy.
     
    Dans ce film, Hitchcock nous conduit inlassablement vers des fausses pistes comme c’est le cas pour la plupart des films policiers. Et pourtant on se laisse prendre au jeu justement car rien ne fait douter des déductions de la jeune femme. Elle pensait que son mari était un grand enfant : c’était le cas. Et surtout avec l’apparition de son ami Beaky qui est son double exacerbé.
     
    Plusieurs de ses autres soupçons se sont révélés fondés ; alors quand Lina nous dit que son mari est un meurtrier, nous ne pouvons que la croire et nous inquiéter avec elle de ce que son mari est capable de faire. Johnnie est fantastique, joyeux, jovial mais il a tellement menti et trompé sa femme qu’on n’est plus sûr du tout de ce dont il est capable.
     
    Ce que Hitchcock a fait c’est de nous conditionner à ne plus croire Johnnie et à croire sa femme. D’abord, il a focalisé notre attention sur les deux personnages principaux ;nous intéressant à chacun selon sa spécificité. Nous les connaissons bien comme si nous avions vécu avec eux; puis nous apprenons comme des enfants à faire confiance à la femme –image de la mère – plutôt qu’au père qui ne cesse de mentir et s’esquiver, jouant même des yeux par moment. Nous sommes donc du côté de la mère comme des enfants dont un père n’assure pas bien son rôle de père.
     
    Johnnie fait des choses déplorables et Lina en est terriblement désolée. Non seulement il agit mal, mais en plus il ne lui dit rien jusqu’à ce qu’elle découvre les choses par elle-même. Son côté toujours jovial est admirable mais pour un temps seulement. Après un moment, cela devient exaspérant face à toute cette irresponsabilité. La singularité de son personnage peut nous rappeler quelqu’un d’excentrique que nous connaissons ou nous-mêmes.
     
    Lina a jusque là toujours eu finalement raison, sauf peut-être pour les fauteuils offerts par son père que Johnnie avait vendus puis a fini par racheter pour se faire pardonner. Il y a comme une montée d’adrénaline qui se produit dans la voiture lorsque Lina et nous – spectateurs, identifiés à elle – nous voyons Johnnie qui veut la –nous- tuer et nous précipiter hors de la voiture qui est en pleine course. Et comment encore lors de la chute du drame, Johnnie lui - nous – révèle qu’en fait il n’en peut plus de ses dettes et qu’il veut se donner la mort.





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