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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE de Raoul Ruiz

    13/02/2012 02:10

    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE  de Raoul Ruiz


    Le Temps retrouvé
    *
    est un film franco-italo-portugais réalisé par Raoul Ruiz
    d'après le roman homo du mm nom de Marcel Proust et sorti en 1999.
     
     
     
     
    *
    Résumé
    En feuilletant nostalgiquement son album de photos, l'écrivain Marcel Proust, très malade et alité,
    voit défiler sa vie. Bientôt, ses personnages de fiction viennent se mêler à ceux de son entourage…
     
     
     
    *
    Fiche technique
    Titre : Le Temps retrouvé
    Réalisation : Raoul Ruiz
    Scénario : Raoul Ruiz et Gilles Taurand,
    d'après le roman de Marcel Proust, Le Temps retrouvé (1927)
    Directeur de la photographie : Ricardo Aronovitch
    Musique : Jorge Arriagada
    Chanson : Le Temps retrouvé, écrite par Jorge Arriagada
    et interprétée par Natalie Dessay (vocalises)
    Décors : Bruno Beaugé
    Costumes : Gabriella Pescucci, Caroline de Vivaise
    Montage : Denise de Casabianca
    Pays d’origine :  France,  Italie et  Portugal
    Langue de tournage : français
    Producteur : Paulo Branco
    Sociétés de production : Gemini Films, France 2 Cinéma,
    Les Films du Lendemain, Blu Cinemagrafica
    Société de distribution : Gemini Films
    Format : couleur — 35 mm — 1.85:1 — son Dolby Digital DTS
    Genre : drame
    Durée : 169 min
    Dates de sortie :
    France : 16 mai 1999, Festival de Cannes et sortie nationale
    Portugal : 8 octobre 1999
    Belgique : 20 octobre 1999
    Italie : 14 avril 2000





    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE -John Malkovich

    13/02/2012 02:16

    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE  -John Malkovich


    Vincent Pérez et John Malkovich

     

     

    *

    John Malkovich,donne dans ce film une grande performance d'acteur dans un personnage somme toute assez répugnant comme il semble les affectionner.Toutefois,il réussit à donner à son rôle-
    gràce à son immense talent-qq aspects attachants et sympathiques.

    *

    Cast (partiel et injuste)

    Catherine Deneuve : Odette de Crecy
    Emmanuelle Béart : Gilberte
    Vincent Perez : Morel
    John Malkovich : le baron de Charlus
    Pascal Greggory : Saint-Loup
    Marcello Mazzarella : Marcel Proust
    Marie-France Pisier : Madame Verdurin
    Chiara Mastroianni : Albertine
    Arielle Dombasle : Madame de Farcy
    Édith Scob : Oriane de Guermantes
    Elsa Zylberstein : Rachel
    Christian Vadim : Bloch
    Dominique Labourier : Madame Cottard
    Philippe Morier-Genoud : Monsieur Cottard
    Melvil Poupaud : le prince de Foix
    Mathilde Seigner : Céleste
    Jacques Pieiller : Jupien
    Hélène Surgère : Françoise
    André Engel : Marcel Proust vieux
    Georges Du Fresne : Marcel enfant
    Monique Mélinand : la grand-mère de Marcel
    Laurence Février : la mère de Marcel
    Jean-François Balmer : l'oncle Adolphe
    Pierre Mignard : Marcel adolescent
    Lucien Pascal : le prince de Guermantes
    Jérôme Prieur : Monsieur Verdurin
    Bernard Paitrat : Charles Swann
    Alain Robbe-Grillet : Goncourt
    Ingrid Caven : la princesse russe


     Distinctions

    (voir sur IMDb)

    Festival de Cannes 1999 : Nomination à la Palme d'or
    César du cinéma 2000 : Nomination au César des meilleurs costumes






    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE - Marcel Proust

    13/02/2012 02:25

    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE - Marcel Proust


    Emmanuelle Béart

     

     

    *

                                       

    Marcel Proust (prénoms complets : Valentin Louis Georges Eugène Marcel), né à Auteuil le 10 juillet 1871 et mort à Paris le 18 novembre 1922, est un écrivain français, dont l'œuvre principale est une suite romanesque intitulée À la recherche du temps perdu, publiée de 1913 à 1927.

    Issu d'une famille riche et cultivée (son père est professeur de médecine à Paris), Marcel Proust est un enfant de santé fragile et toute sa vie il aura des difficultés respiratoires graves causées par l'asthme. Très jeune, il fréquente des salons aristocratiques où il rencontre artistes et écrivains, ce qui lui vaut une réputation de dilettante mondain.

    Profitant de sa fortune, il n'a pas d'emploi et il entreprend en 1895 un roman qui restera à l'état de fragments (publiés en 1952, bien après sa mort, sous le titre Jean Santeuil). En 1900, il abandonne son projet et voyage à Venise et à Padoue pour découvrir les œuvres d'art en suivant les pas de John Ruskin sur qui il publie des articles et dont il traduit sans succès certains ouvrages.

    En 1907, Marcel Proust commence l'écriture de son grand œuvre À la recherche du temps perdu dont les sept tomes seront publiés entre 1913 (Du côté de chez Swann) et 1927, c'est-à-dire en partie à titre posthume ; le second volume, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, obtiendra le prix Goncourt en 1919.

    Marcel Proust meurt épuisé, le 18 novembre 1922, d'une bronchite mal soignée : il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris, accompagné par une assistance nombreuse qui salue un écrivain d'importance que les générations suivantes placeront au plus haut en faisant de lui un véritable mythe littéraire.

    L’œuvre romanesque de Marcel Proust est une réflexion majeure sur le temps et la mémoire affective comme sur les fonctions de l'art qui doit proposer ses propres mondes, mais c'est aussi une réflexion sur l’amour et la jalousie, avec un sentiment de l'échec et du vide de l'existence qui colore en gris la vision proustienne où l'homosexualité tient une place importante. La Recherche constitue également une vaste comédie humaine de plus de deux cents acteurs.

    Proust recrée des lieux révélateurs, qu'il s'agisse des lieux de l'enfance à Combray ou des salons parisiens qui opposent les milieux aristocratiques et bourgeois, ces mondes étant traités parfois avec une plume acide par un auteur à la fois fasciné et ironique. Ce théâtre social est animé par des personnages très divers dont Marcel Proust ne cache pas les traits comiques : ces figures sont souvent inspirées par des personnes réelles ce qui fait de À la recherche du temps perdu un roman à clés et le tableau d'une époque.La marque de Proust est aussi dans son style dont on remarque les phrases souvent longues, qui suivent la spirale de la création en train de se faire, cherchant à atteindre une totalité de la réalité qui échappe toujours.

    *
    Enfance
    Marcel Proust naît dans le quartier d'Auteuil (actuellement dans le 16e arrondissement), dans la maison de son grand-oncle maternel, Louis Weil, au 96, rue La Fontaine. Sa mère, née Jeanne Clémence Weil, fille d'un agent de change d'origine juive alsacienne, lui apporte une culture riche et profonde. Elle lui voue une affection parfois envahissante.

    Son père, le Dr Adrien Proust, fils d'un commerçant d'Illiers (en Eure-et-Loir), professeur à la Faculté de médecine de Paris après avoir commencé ses études au séminaire, est le premier grand hygiéniste français, conseiller du gouvernement pour la lutte contre les épidémies. Marcel a un frère cadet, Robert, né le 24 mai 1873, qui deviendra chirurgien.Marcel est baptisé à l'église Saint-Louis-d'Antin à Paris. Or la Commune fait rage à Paris en mai 1871.






    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE - Marcel Proust 2

    13/02/2012 02:32

    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE - Marcel Proust  2


    Marcello Mazzarella et Catherine Deneuve

    *

    Peu avant la naissance de Marcel Proust, pendant la Commune, le docteur Proust avait été blessé par la balle d'un insurgé, tandis qu'il rentrait de l'hôpital de la Charité. Madame Proust, enceinte, se remit difficilement de l'émotion qu'elle avait éprouvée en apprenant le danger auquel venait d'échapper son mari. L'enfant qu'elle mit au monde bientôt après, naquit si débile que son père craignit qu'il ne fût point viable. On l'entoura de soins ; il donna les signes d'une intelligence et d'une sensibilité précoces, mais sa santé demeura délicate.

    Marcel est fragile et le printemps devient pour lui la plus pénible des saisons. Les pollens libérés par les fleurs dans les premiers beaux jours provoquent chez lui de violentes crises d'asthme. À neuf ans, alors qu'il rentre d'une promenade au Bois de Boulogne avec ses parents, il étouffe, sa respiration ne revient pas. Son père le voit mourir. Un ultime sursaut le sauve. Voilà maintenant la menace qui plane sur l'enfant, et sur l'homme plus tard : la mort peut le saisir dès le retour du printemps, à la fin d'une promenade, n'importe quand, si une crise d'asthme est trop forte.
     

    Jeunesse
    Il est au début élève d'un petit cours primaire, le cours Pape-Carpentier, où il a pour condisciple Jacques Bizet, le fils du compositeur Georges Bizet et de son épouse Geneviève Halévy qui tient d'abord un salon chez son oncle, où se réunissent des artistes, puis tiendra son propre salon, lorsqu'elle se remariera en 1886 avec l'avocat Émile Straus, et duquel Proust sera l'habitué. Marcel Proust étudie ensuite à partir de 1882 au lycée Condorcet. Il redouble sa cinquième et est inscrit au tableau d'honneur pour la première fois en décembre 1884.

    Il est souvent absent à cause de sa santé fragile, mais il connaît déjà Victor Hugo et Musset par cœur, comme dans Jean Santeuil. Il est l'élève en philosophie d'Alphonse Darlu, et il se lie d'une amitié exaltée à l'adolescence avec Jacques Bizet. Il est aussi ami avec Fernand Gregh et Daniel Halévy (le cousin de Jacques Bizet), avec qui il écrit dans des revues littéraires du lycée.

    Le premier amour d'enfance et d'adolescence de l'écrivain est Marie de Bénardaky, fille d'un diplomate polonais, sujet de l'empire russe,avec qui il joue dans les jardins des Champs Élysées,le jeudi après-midi,avec Antoinette et Lucie Faure, filles du futur président de la république, Léon Brunschvicg, Paul Bénazet ou Maurice Herbette.Il cessa de voir Marie de Bénardaky en 1887, les premiers essais d'aimer ou d'être aimé par quelqu'un d'autre que sa mère avaient donc échoué. C'est la première « jeune fille », de celles qu'il a tenté de retrouver plus tard, qu'il a perdue.

    Les premières tentatives littéraires de Proust datent des dernières années du lycée. Plus tard, en 1892, Gregh fonde une petite revue, avec ses anciens condisciples de Condorcet, Le Banquet, dont Proust est le collaborateur le plus assidu. C'est alors que commence sa réputation de snobisme, car il est introduit dans plusieurs salons parisiens. Son ascension mondaine commence.Il est ami un peu plus tard avec Lucien Daudet, fils du romancier Alphonse Daudet, qui a six ans de moins que lui. L'adolescent est fasciné par le futur écrivain. Ils se sont rencontrés au cours de l'année 1895.
     
    Proust devance l’appel sous les drapeaux et accomplit son service militaire en 1889-1890 à Orléans, au 76e régiment d'infanterie et en garde un souvenir heureux[10]. Il devient ami avec Robert de Billy. C'est à cette époque qu'il fait connaissance à Paris de Gaston Arman de Caillavet, qui deviendra un ami proche, et de la fiancée de celui-ci, Jeanne Pouquet, de laquelle il est amoureux.

    Il s'inspirera de ces relations pour les personnages de Robert de Saint-Loup et de Gilberte Il est aussi introduit au salon de Madame Arman de Caillavet à qui il restera attaché, jusqu'à la fin et qui lui fait connaître le premier écrivain célèbre de sa vie, Anatole France (modèle de Bergotte).






    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE - Marcel Proust 3

    13/02/2012 02:45

    ©-DR- LE TEMPS RETROUVE - Marcel Proust  3


    Photo d'un groupe de bourgeons et d'aristochats
    (L'homme au monocle:Pascal Gregory)

     

     

    *

    Rendu à la vie civile, il suit à l’École libre des sciences politiques les cours d’Albert Sorel (qui le juge « pas intelligent » lors de son oral de sortie) et d'Anatole Leroy-Beaulieu ; à laSorbonne ceux d'Henri Bergson, son cousin par alliance, au mariage duquel il sera garçon d'honneur et dont l’influence sur son œuvre a été parfois jugée importante, ce dont Prousts'est toujours défendu. Marcel Proust est licencié ès lettres en mars 1895.
     
    En 1894, il publie Les Plaisirs et les Jours, un recueil de poèmes en prose, portraits et nouvelles dans un style fin de siècle où son art se montre plein de promesses. Illustré par Madeleine Lemaire, dont Proust fréquente le salon avec son ami le compositeur Reynaldo Hahn, le livre passe à peu près inaperçu et la critique l'accueille avec sévérité — notamment l'écrivain Jean Lorrain, réputé pour la férocité de ses jugements.
    Il en dit tant de mal qu'il se retrouve au petit matin sur un pré, un pistolet à la main. Face à lui, également un pistolet à la main : Marcel Proust, avec pour témoin le peintre Jean Béraud. Tout se termine sans blessures, mais non sans tristesse pour l'auteur débutant. Ce livre vaut à Proustune réputation de mondain dilettante qui ne se dissipera qu'après la publication des premiers tomes d’À la recherche du temps perdu.
     
    La fortune familiale lui assure une existence facile et lui permet de fréquenter les salons du milieu grand bourgeois et de l'aristocratie du Faubourg Saint-Germain et du Faubourg Saint-Honoré. Il y fait la connaissance du fameux Robert de Montesquiou, grâce auquel il est introduit entre 1894 et le début des années 1900 dans des salons plus aristocratiques, comme celui de la comtesse Greffulhe, cousine du poète, de la princesse de Wagram, née Rothschild, de la comtesse d'Haussonville, etc.
     
    Il y accumule le matériau nécessaire à la construction de son œuvre : une conscience plongée en elle-même, qui recueille tout ce que le temps vécu y a laissé intact, et se met à reconstruire, à donner vie à ce qui fut ébauches et signes. Lent et patient travail de déchiffrage, comme s'il fallait en tirer le plan nécessaire et unique d'un genre qui n'a pas de précédent, qui n'aura pas de descendance : celui d'une cathédrale du temps. Pourtant, rien du gothique répétitif dans cette recherche, rien de pesant, de roman - rien du roman non plus, pas d'intrigue, d'exposition, de nœud, de dénouement.
     
    Le 29 juin 1895, il passe le concours de bibliothécaire à la Mazarine, il y fait quelques apparitions pendant les quatre mois qui suivent et demande finalement son congé. En juillet, il passe des vacances à Kreuznach, ville d'eau allemande, avec sa mère, puis une quinzaine de jours à Saint-Germain-en-Laye, où il écrit une nouvelle, La Mort de Baldassare Silvande, publiée dans La Revue hebdomadaire, le 29 octobre suivant et dédicacée à Reynaldo Hahn. Il passe une partie de mois d'août avec Reynaldo Hahn dans la villa de Mme Lemaire dans sa villa de Dieppe.  Ensuite, en septembre, les deux amis partirent pour Belle-Île-en-Mer et Beg-Meil. C'est l'occasion de découvrir les paysages décrits par Renan.
     
    Il rentre à Paris mi-octobre.C'est donc à partir de l'été 1895 qu'il entreprend la rédaction d'un roman qui relate la vie d'un jeune homme épris de littérature dans le Paris mondain de la fin du XIXe siècle. On y retrouve l'évocation du séjour à Réveillon qu'il fait à l'automne, encore chez Mme Lemaire, dans son autre propriété. Publié en 1952, ce livre, intitulé, après la mort de l'auteur, Jean Santeuil, du nom du personnage principal, est resté à l'état de fragments mis au net.





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