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©-DR- Cary Grant - BRINGIN UP BABY d'Howard Hawks fin
15/02/2012 05:16
L’impossible Monsieur Bébé est probablement l’une des comédies les plus loufoques de l’époque. En effet, si le ressort comique du film repose d’abord sur l’opposition entre deux univers, celui de la recherche pour David et celui du luxe pour Susan, il n’en reste pas moins que tous les personnages sont hors-norme, y compris les animaux. Susan court après un léopard, David après la clavicule d’un brontosaure et tous deux après le chien de la tante qui a enterré l’os tant attendu.
Hawks n’est pas juge de ses personnages, il n’impose pas de morale sociale,*chacun amène à l’autre la douce folie qu’il espérait sans se l’avouer. David était sur le point de se marier avec sa secrétaire qui n’y voit qu’une « union professionnelle » et Susan était enfermée dans sa prison dorée.Une fois arrivés dans la maison de la tante, les quiproquos s’enchaînent à vive allure. Howard Hawks n’hésitait d’ailleurs pas à réécrire certaines scènes au cours d’un tournage. David est devenu M. Bone afin de ne pas éveiller les soupçons et a été présenté comme un chasseur de fauves par Susan.
Outre son rythme infernal et ses dialogues savoureux, L’impossible Monsieur Bébé impose également le personnage féminin comme le meneur de l’intrigue. Si Susan demeure maladroite, elle est avant tout intelligente et volontaire, elle parvient à embarquer David dans son périple et le séduit. Katharine Hepburn est alors l’incarnation de la femme émancipée, élégante et drôle (ben moi elle ne me fait pas rire).Le film fait partie des sept comédies repérées par le philosophe Stanley Cavell pour établir le genre du remariage.
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* contrairement à John Ford
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©-DR- Cary Grant - Biographie / Part 1
15/02/2012 05:27
En haut à gauche: Howard Hawks.
A la droite de Cary Grant: Rita Hayworth.
Photo du dessous tirée de SEULS LES ANGES ONT DES AILES.
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Cary Grant
de son vrai nom Archibald Alexander Leach, né le 18 janvier 1904 à Bristol (Angleterre),
décédé le 29 novembre 1986 à Davenport (Iowa), est un acteur américain d'origine britannique.
Il a été naturalisé citoyen des États-Unis le 26 juin 1942. * Après une adolescence troublée, ce bricoleur habile de grande taille (il mesurait 1,87m) avait la particularité d'avoir un menton « en fesse d'ange », devient chanteur dans les comédies musicales de Broadway à New York. Son accent britannique mi-aristocratique mi-ouvrier de représentant de commerce fit de lui un spécialiste du genre dit « foldingue », genre comédie de boulevard marathon (screwball comedy)
Charmant mais peu stable, il a été marié cinq fois. Il tournera dans plusieurs films d'Alfred Hitchcock qui, bien connu pour ne pas aimer les acteurs, dira de lui «qu'il était le seul acteur qu'il ait jamais aimé de toute sa vie ».Ian Fleming s'est inspiré de sa séduction, et de son look soigné pour créer le personnage de James Bond. En 1961, il fut le premier acteur à avoir été approché par l'auteur pour le rôle de James Bond, mais il refusa le rôle parce qu'il avait 58 ans à l'époque, et se sentait trop vieux pour incarner le célèbre agent secret. À la fin de sa vie, il fera des tournées aux États-Unis appelées A Conversation with Cary Grant au cours desquelles étaient projetés des extraits de ses films suivis de débats. L'American Film Institute l'a classé deuxième acteur de légende.
Enfance et débuts Archibald Alexander Leach né le 18 janvier 1904 à Bristol, en Angleterre,fut élève dans l'école primaire de Bishop Road. Enfant unique, il vécut une enfance malheureuse et agitée. Sa mère Elsie fut placée par son père dans un hôpital psychiatrique lorsque Archie avait dix ans. Elle ne surmonta jamais la dépression qui survint après la mort d'un précédent enfant. Son père, qui eut ensuite un fils d'une autre femme, lui raconta que sa mère était partie pour de longues vacances. Ce n'est pas avant d'avoir plus de 30 ans qu'il découvrit qu'elle vivait encore, placée dans un institut spécialisé. Il fut renvoyé de la Fairfield Grammar School de Bristol en 1918. Il rejoignit ensuite la "Bob Pender stage troupe" et voyagea avec le groupe vers les États-Unis en 1920, lors d'une tournée de deux ans. À la fin de la tournée, il décida de rester sur place pour poursuivre sa carrière scénique.Encore sous son nom de naissance, il joue sur la scène de The Muny à St. Louis (Missouri), dans les spectacles suivants : Irene (1931); Music in May (1931); Nina Rosa (1931); Rio Rita (1931); Street Singer (1931); The Three Musketeers (1931); et Wonderful Night (1931)
Ayant connu le succès dans des comédies légères de Broadway, il part pour Hollywood en 1931, où il prend le nom de Cary Lockwood. Il choisit ce nom d'après son personnage dans la pièce Nikki. Il signe avec Paramount Pictures, mais les patrons du studio étaient plus impressionnés par l'acteur que par son pseudonyme. Le prénom convenait mais le nom de Lockwood prêtait à confusion avec un autre acteur. C'est en parcourant une liste de noms d'emprunt que naquit Cary Grant, choisi pour ses initiales C et G qui avaient déjà porté chance à Clark Gable et Gary Cooper, deux des plus grandes stars de l'époque. Après des participations et un premier rôle face à Marlène Dietrich dans Blonde Venus, sa célébrité vint grâce à Mae West qui le choisit pour lui donner la réplique dans deux films à grand succès Lady Lou et Je ne suis pas un ange (tous les deux de 1933). Je ne suis pas un ange fut un succès très rentable, tout comme Lady Lou, nommé pour l'Oscar du meilleur film, qui sauva Paramount de la banqueroute. En 1936, l'acteur commence à se montrer très exigeant, et ne supporte plus que la Paramount ne voie en lui qu'un sosie de Gary Cooper (??!! qu'est-ce qu'ils sont cons tous ces gens) et décide à la fin de son contrat de devenir indépendant. Il signera deux contrats notamment avec la RKO et la Columbia Pictures qui lui permettent de devenir un acteur indépendant, et c'est en devenant un acteur indépendant qu'il deviendra l'égal de Gary Cooper et l'acteur de légende qu'on connaît. Cary Grant joua dans les plus célèbres screwball comédies, dont L'Impossible monsieur Bébé avec Katharine Hepburn, La dame du vendredi avec Rosalind Russell, Arsenic et vieilles dentelles avec Priscilla Lane, et Chérie, je me sens rajeunir avec Ginger Rogers. Son rôle dans Cette sacrée vérité avec Irene Dunne représente l'incarnation type du personnage de Grant à l'écran.
Ces rôles solidifièrent sa force d'attraction, et Indiscrétions, avec Hepburn et James Stewart, démontra son stéréotype à l'écran : l'homme charmeur mais peu fiable, précédemment marié à une femme intelligente et de caractère qui, après avoir divorcé de lui, réalise que - malgré ses défauts - il est irrésistible.Grant fut une valeur sûre du box-office pendant plusieurs décennies. Acteur polyvalent, il pouvait jouer des rôles physiques comme dans Gunga Din avec le savoir-faire acquis sur la scène. Howard Hawks dit de lui qu'il était « de si loin le meilleur qu'aucun ne pouvait se comparer à lui. » Il tournera dans plusieurs films d'Alfred Hitchcock : Soupçons, Les Enchaînés, La Main au collet et La Mort aux trousses Le biographe Patrick McGilligan a écrit qu'en 1965, Hitchcock proposa à Grant de jouer dans Le Rideau déchiré mais celui-ci avait décidé de se retirer après son dernier film, Rien ne sert de courir (1966); Paul Newman prit son rôle face à Julie Andrews.Au milieu des années 50, Grant créa sa propre maison de production, Grantley Productions, et produisit plusieurs films distribués par Universal, tels Opération jupons, Indiscret, Un soupçon de vison (avec Doris Day), et Grand méchant loup appelle. En 1963, il joue aux côtés d'Audrey Hepburn dans Charade.
* .(J'ai dit que je n'aimais pas Hitchcock ?...J'aime ses films avec Cary Grant ainsi que LIFEBOAT sans lui)
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©-DR- Cary Grant - Biographie (suite)
15/02/2012 05:31
SEULS LES ANGES ONT DES AILES
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Grant était perçu comme un électron libre du fait qu'il était le premier acteur "indépendant", à contre-courant du vieux système des studios, qui décidaient des évolutions de leurs acteurs. Il put ainsi avoir le contrôle de chaque aspect de sa carrière. Il décidait quels films tourner et s'impliquait dans le choix du réalisateur et de ses partenaires et négociait même parfois un pourcentage sur les bénéfices, un privilège rare à l'époque mais désormais courant parmi les grandes stars.
Il fut nommé deux fois aux Oscars dans les années 40 mais, étant l'un des premiers acteurs indépendants des grands studios, il ne l'obtiendra pas durant ses années d'activité. Ce n'est qu'en 1970 que l'académie lui remit un Oscar d'honneur pour sa carrière. En 1981, il reçut les honneurs du Kennedy Center.
Retraite
Éloigné des écrans, l'acteur resta néanmoins actif.À la fin des années 60,il accepta un poste au comité de direction de Fabergé. Une fonction qu'il assumait pleinement en assistant aux assemblées et faisant de la promotion, conscient que sa présence lors du lancement d'un nouveau produit pouvait lui garantir le succès.
À la fin de sa vie, il fera des tournées aux États-Unis appelées A Conversation with Cary Grant au cours desquelles étaient projetés des extraits de ses films suivis de débats. L'acteur se préparait pour une représentation à l'Adler Theater à Davenport dans l'Iowa l'après-midi du 29 novembre 1986 lorsqu'il fut victime d'un accident vasculaire cérébral. Il meurt dans la nuit au St. Luke's Hospital à l'âge de 82 ans.
Vie personnelle à Hollywood
La vie privée de l'acteur fut agitée, comprenant notamment cinq mariages.Selon certaines rumeurs, il aurait été homosexuel ou bisexuel et aurait entretenu une liaison amoureuse de dix années avec le comédien Randolph Scott.
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Mariages
Sa première femme, Virginia Cherrill, divorce de lui le 26 mars 1935 au motif de violences conjugales. Ils s'étaient mariés le 10 février 1934.En 1942, Grant épouse la très riche et mondaine Barbara Hutton et devint une figure paternelle pour son fils, Lance Reventlow,qui trouvera la mort dans un accident d'avion. Le couple fut ironiquement surnommé "Cash and Cary," même si dans un accord prénuptial, l'acteur refusait tout arrangement financier en cas de divorce. Celui-ci survint en 1945, mais ils restèrent des amis toute leur vie. Grant a toujours réfuté l'accusation d'un mariage d'argent. Il a dit avec son humour typique : « Je peux m'être marié pour de très bonnes raisons, mais l'argent n'a jamais été l'une d'elles.»Sa troisième femme est l'actrice Betsy Drake, qu'il épouse le 25 décembre 1949. Ils partagent l'affiche de deux films ensemble. S'avérant le mariage le plus durable, il s'achèvera le 14 août 1962.
Drake lui fit découvrir le LSD, et au début des années 60 il raconta comment un traitement de la drogue hallucinogène – légale à l'époque – dans une prestigieuse clinique californienne lui apporta la paix intérieure que le yoga, l'hypnose et le mysticisme n'avaient pu lui procurer.
Son quatrième mariage, à l'actrice Dyan Cannon de trente-trois ans sa cadette, eut lieu le 22 juillet 1965 à Las Vegas. Le mariage fut suivi de la naissance prématurée de son unique enfant, Jennifer Grant, le 26 février 1966 alors que l'acteur avait 62 ans. Il l'appelait souvent "ma meilleure production", et regretta de n'avoir pas eu d'enfant plus tôt. Le mariage avait du plomb dans l'aile dès le début et Cannon le quitta en décembre 1966, déclarant que Grant partait souvent dans des rages soudaines et la battait quand elle lui "désobéissait". Le divorce, finalisé en 1968, fut amer et public, et la bataille pour la garde de leur fille dura dix ans.Le 11 avril 1981 Grant épouse sa compagne de longue date, Barbara Harris, qui avait trente-deux ans de moins que lui. Elle restera à ses côtés jusqu'à sa mort.
Les années de guerre et la citoyenneté américaine
Grant devint citoyen américain en 1942 pour désamorcer le scandale résultant de sa non-incorporation à l'armée britannique. Un critique de films anglais écrivit que les acteurs britanniques restés à Hollywood ne devaient être photographiés qu'en noir et blanc de façon que le public ne puisse voir la traînée jaune sur leur colonne vertébrale.(Jaune/Yellow en anglais=lâche) Il a pourtant servi comme volontaire dans la Royal Navy dès 1940, mais à 36 ans il avait atteint la limite d'âge d'incorporation.
Cela lui fit déclarer qu'il voulait participer activement, même pour un poste de pompier. Mais une partie du gouvernement britannique pensait qu'il serait d'une plus grandeutilité en restant à Hollywood. Durant les années de guerre, il reversa l'intégralité de ses salaires aux œuvres de charité anglaises et le bruit courut même qu'il travaillait pour les services de renseignement de son pays, transmettant les suspicions de sympathie nazi parmi l'élite d'Hollywood. Mais ceci n'a jamais pu être prouvé, tant que les archives sur ce sujet restent classées à ce jour. En 1946, George VI l'honora de la médaille du Roi pour services rendus à la Grande-Bretagne durant les hostilités.
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©-DR- Cary Grant - Filmo & Citations
15/02/2012 05:40
Avec Jean Arthur
SEULS LES ANGES ONT DES AILES
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Filmographie
1932 : La Belle Nuit (This Is the Night) de Frank Tuttle : Stephen 1932 : Sinners in the Sun d'Alexander Hall : Ridgeway 1932 : Singapore Sue de Casey Robinson : premier marin 1932 : Merrily We Go to Hell de Dorothy Arzner : Charlie Baxter 'DeBrion 1932 : Le Démon du sous-marin (Devil and the Deep) de Marion Gering : Lieutenant Jaeckel 1932 : Blonde Vénus (Blonde Venus) de Josef von Sternberg : Nick Townsend 1932 : Hot Saturday de William A. Seiter : Romer Sheffield 1932 : Madame Butterfly de Marion Gering : Lieutenant B.F. Pinkerton 1933 : Lady Lou (She Done Him Wrong) de Lowell Sherman : Capt. Cummings 1933 : Celle qu'on accuse (The Woman Accused) de Paul Sloane : Jeffrey Baxter 1933 : L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk) de Stuart Walker : Henry Crocker 1933 : Gambling Ship de Louis Gasnier et Max Marcin : Ace Corbin 1933 : Je ne suis pas un ange (I'm No Angel) de Wesley Ruggles : Jack Clayton 1933 : Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) de Norman Z. McLeod : la Simili-tortue 1934 : Princesse par intérim (Thirty Day Princess) de Marion Gering : Porter Madison III 1934 : Born to Be Bad de Lowell Sherman : Malcolm 'Mal' Trevor 1934 : Kiss and Make Up de Harlan Thompson : Dr. Maurice Loman 1934 : Les femmes devraient écouter (Ladies Should Listen) de Frank Tuttle : Julian De Lussac 1935 : Caprice de femmes (Enter Madame) d'Elliott Nugent : Gerald Fitzgerald 1935 : Les Ailes dans l'ombre (Wings in the Dark) de James Flood : Ken Gordon 1935 : The Last Outpost de Charles Barton et Louis Gasnier : Michael Andrews 1935 : Fête pirate sur l'île Catalina (Pirate Party on Catalina Isle) (court métrage, non crédité) 1935 : Sylvia Scarlett de George Cukor : Jimmy Monkley 1936 : Empreintes digitales (Big Brown Eyes) de Raoul Walsh : Danny Barr 1936 : La Chasse aux millions de Alfred Zeisler : Ernest Bliss 1936 : Suzy de George Fitzmaurice : Capt. Andre Charville 1936 : Service de renseignements (The Amazing Quest of Ernest Bliss) d'Alfred Zeisler : Ernest Bliss 1936 : Cadeau de mariage (Wedding Present) de Richard Wallace : Charlie 1937 : Le Cœur en fête (When You're in Love) de Robert Riskin : Jimmy Hudson 1937 : Le Couple invisible (Topper) de Norman Z. McLeod : George Kerby 1937 : L'Or et la femme (The Toast of New York) de Rowland V. Lee : Nicholas 'Nick' Boyd 1937 : Cette sacrée vérité (The Awful Truth) de Leo McCarey : Jerry Warriner 1938 : L'Impossible monsieur Bébé (Bringing Up Baby) de Howard Hawks : Dr. David Huxley 1938 : Vacances (Holiday) de George Cukor : John Johnny Case 1939 : Gunga Din(?) de George Stevens : Sgt. Archibald Cutter 1939 : Seuls les anges ont des ailes (Only Angels Have Wings) de Howard Hawks : Geoff Carter 1939 : L'Autre (In Name Only) de John Cromwell : Alec Walker 1939 : Fantômes en croisière (Topper Takes a Trip) de Norman Z. McLeod 1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday) de Howard Hawks : Walter Burns 1940 : Mon épouse favorite (My Favorite Wife) de Garson Kanin : Nick Arden 1940 : Howard le révolté (The Howards of Virginia) de Frank Lloyd : Matt Howard 1940 : Indiscrétions (The Philadelphia Story) de George Cukor : C. K. Dexter Haven 1941 : La Chanson du passé (Penny Serenade) de George Stevens : Roger Adams 1941 : Soupçons (Suspicion) d'Alfred Hitchcock : Johnnie Aysgarth 1942 : La Justice des hommes (The Talk of the Town) : Leopold Dilg - Joseph 1942 : Lune de miel mouvementée (Once Upon a Honeymoon) de Leo McCarey : Patrick 'Pat' O'Toole 1943 : Mr. Lucky de H.C. Potter : Joe Adams alias Joe Bascopolous 1943 : Destination Tokyo de Delmer Daves : Capt. Cassidy 1944 : Il était une fois (Once Upon a Time) d'Alexander Hall : Jerry Flynn 1944 : Rien qu'un cœur solitaire (None But the Lonely Heart) de Clifford Odets : Ernie Mott 1944 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace) de Frank Capra : Mortimer Brewster 1946 : Sans réserve (Without Reservations) de Mervyn LeRoy 1946 : Nuit et Jour (Night and Day) de Michael Curtiz : Cole Porter 1946 : Les Enchaînés (Notorious) d'Alfred Hitchcock : T.R. Devlin 1947 : Deux sœurs vivaient en paix de Irving Reis : Richard Nugent
1947 : Honni soit qui mal y pense (The Bishop's Wife) de Henry Koster : Dudley 1948 : Un million clé en main (Mr. Blandings Builds His Dream House) de Henry C. Potter :Jim Blandings 1948 : La Course aux maris (Every Girl Should Be Married) de Don Hartman : Dr. Madison W. Brown 1949 : Allez coucher ailleurs (I Was a Male War Bride) d'Howard Hawks : Capt. Henri Rochard 1950 : Cas de conscience (Crisis) de Richard Brooks : Dr. Eugene Norland Ferguson 1951 : On murmure dans la ville (People Will Talk) de Joseph L. Mankiewicz : Dr. Noah Praetorius 1952 : Cette sacrée famille (Room for One More) de Norman Taurog : George 'Poppy' Rose 1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business) d'Howard Hawks : Dr. Barnaby Fulton 1953 : La Femme rêvée (Dream Wife) de Sidney Sheldon : Clemson Reade 1955 : La Main au collet (To Catch a Thief) d'Alfred Hitchcock : John Robie 1957 : Elle et lui (An Affair to Remember) de Leo McCarey : Nickie Ferrante 1957 : Orgueil et Passion (The Pride and the Passion) de Stanley Kramer : Anthony 1957 : Embrasse-la pour moi (Kiss Them for Me) de Stanley Donen : Cmdr. Andy Crewson 1958 : Indiscret (Indiscreet) de Stanley Donen : Philip Adams 1958 : La Péniche du bonheur (Houseboat) de Melville Shavelson : Tom Winters 1959 : La Mort aux trousses (North by Northwest) d'Alfred Hitchcock : Roger O. Thornhill 1959 : Opération jupons(?) (Operation Petticoat) de Blake Edwards : Lt. Cmdr. Matt T. Sherman 1960 : Ailleurs l'herbe est plus verte (The Grass Is Greener) de Stanley Donen : Victor Rhyall, Earl 1962 : Un soupçon de vison (That Touch of Mink) de Delbert Mann : Philip Shayne 1963 : Charade de Stanley Donen : Peter Joshua 1964 : Grand méchant loup appelle (Father Goose) de Ralph Nelson : Walter Christopher Eckland 1966 : Rien ne sert de courir (Walk Don't Run) de Charles Walters : Sir William Rutland
Citations
« Tout le monde veut être Cary Grant, même moi. » Après l'échec de son mariage avec Barbara Hutton :
« Elle pensait qu'elle avait épousé Cary Grant. » « J'ai probablement choisi cette profession à la recherche d'approbation,
d'adulation, d'admiration et d'affection. » « J'ai passé la plus grande partie de ma vie à osciller entre Archie Leach et Cary Grant,
peu sûr de chacun d'entre eux, les suspectant tous les deux. » Après Charade (1963) avec Audrey Hepburn :
« Tout ce que je veux pour Noël, c'est un autre film avec Audrey Hepburn ! »
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©-DR- Cary Grant -HIS GIRL FRIDAY d'Howard Hawks
16/02/2012 06:38
La Dame du vendredi (His Girl Friday)
est un film américain réalisé par Howard Hawks, sorti en 1940
et appartenant au genre de la « screwball comedy ».
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Résumé
Hildy Johnson (Rosalind Russell) est une journaliste-reporter brillante, mais elle a décidé de changer de vie et d'épouser Bruce Baldwin (Ralph Bellamy), un modeste agent en assurances d'Albany (New York). Son ancien époux et employeur Walter Burns (Cary Grant) ne l'entend pas de cette oreille. Prêt à tout pour conserver Hildy près de lui,
Walter commence par obtenir de cette dernière qu'elle couvre les dernières heures d'Earl Williams, un malheureux que l'on s'apprête à pendre et dont son journal, la Tribune, espère pouvoir obtenir la grâce. Complètement dénué de scrupules et aidé par son bras homme de main Louis, un petit truand, Walter fera passer une journée trépidante à Hildy, chez qui il espère voir renaître la flamme du journalisme, et une journée épouvantable à son futur époux et à sa future belle-mère.
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Fiche technique
Titre original : His Girl Friday Titre français : La Dame du vendredi Réalisateur : Howard Hawks Scénario : Charles Lederer d'après la pièce The Front Page
de Ben Hecht et Charles MacArthur Production : Howard Hawks Studio de production : Columbia Pictures Musique : Sidney Cutner et Felix Mills (non crédités) Photo : Joseph Walker Montage : Gene Havlick Direction artistique : Lionel Banks Costumes : Robert Kalloch Pays : américain Genre : comédie Format : Noir et blanc - Son : Mono
(Western Electric Mirrophonic Recording) Durée : 92 minutes Dates de sortie : États-Unis : 11 janvier 1940
première à New York), 18 janvier 1940 (sortie nationale) ;
France : 12 janvier 1947
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