Cast
Cary Grant : Walter Burns
Rosalind Russell : Hildegaard 'Hildy' Johnson
Ralph Bellamy : Bruce Baldwin
Gene Lockhart : Shérif Peter B. 'Pinky' Hartwell
Porter Hall : Murphy, reporter
Ernest Truex : Roy V. Bensinger, reporter
Frank Jenks (en) : Wilson, reporter
Regis Toomey : Sanders, reporter
Cliff Edwards : Endicott, reporter
Roscoe Karns : McCue, reporter
John Qualen : Earl Williams
Helen Mack : Mollie Malloy
Alma Kruger : Mme Baldwin
Clarence Kolb : 'Fred', le maire
Abner Biberman : Louis 'Diamond Louie' Palutso
Frank Orth : 'Duffy', le rédacteur en chef
Billy Gilbert : Joe Pettibone
Pat West : Warden Cooley
Edwin Maxwell : Dr. Max J. Eggelhoffer
Autour du film
Le film est communément apprécié comme une des très grandes comédies américaines, et est particulièrement notable pour le débit verbal de ses interprètes.(faut dire que ça speed bien)La Dame du vendredi représente un parfait exemple de ce que Hollywood offrit de mieux au cinéma en matière de comédie dans les années 1930. (Pour moi un pur chef d'oeuvre de drôlerie)Howard Hawks, deux ans après la comédie Bringin'up baby, signe à nouveau un film irrésistiblement drôle et servi par un couple d'acteurs déchaînés.
L'une des originalités de La Dame du vendredi tient aussi à la dose de purs moments dramatiques enserrés au cœur même de la comédie. Ainsi de la mort tragique de Molly Mally la petite amie de Earl Williams, diffamée et harcelée par la presse à ragots dont le portrait est peint par Hawks à grands coups de vitriol.
L'origine théâtrale du film, bien que visible, ne nuit en rien à sa qualité. Certes, les extérieurs sont quasiment bannis et toute l'action se concentre en trois lieux successifs sans aller-retours entre eux : les bureaux du journal, un restaurant et la salle de presse de la prison plus un court passage à l'intérieur de celle-ci lors du très bref entretien de Hildy avec Earl Williams. De même, on notera une abondance des dialogues personne ne s'en plaindra tant ils sont brillants.
La longue scène d'ouverture (un bon quart d'heure) entre Cary Grant et Rosalind Russell est à cet égard un petit bijou. Le rythme est effréné et le restera jusqu'au bout, et l'actrice s'avère d'entrée de jeu une partenaire à la hauteur de Cary Grant.
(Entièrement d'accord! Elle est belle ET drôle ce qui fait de Rosalind Russel
une exception notable dans ce genre de films)