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© DR - VERTIGE de Abel Ferry (2009) p2
04/02/2013 08:32
Maud Wyler : Karine
et
Fanny Valette : Chloé (à droite)
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Résumé
Poussé par un désir d'aventure et l'envie de se retrouver, un groupe d'amis se lance sur une via ferrata, une voie d'escalade en haute montagne.Pour Chloé, Guillaume, Fred, Karine et Loïc, le vertige des sommets et celui de sentiments enfouis va vite compliquer le voyage, d'autant qu'ils découvrent avec horreur qu'ils ne sont pas seuls... L'expédition va rapidement virer au cauchemar.
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© DR - VERTIGE de Abel Ferry (2009) p3
04/02/2013 08:37
Fiche technique
Réalisation : Abel Ferry Scénario : Johanne Bernard et
Louis-Paul Desanges Musique : Jean-Pierre Taïeb Montage : Soline Guyonneau Producteur : Alain Benguigui et
Thomas Verhaeghe Distribution : Gaumont Pays : France Langue : Français Dates de sortie : France : 20 juin 2009
(Agde Film Festival) France : 24 juin 2009
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© DR - VERTIGE de Abel Ferry (2009) p4
04/02/2013 09:48
Cast Fanny Valette : Chloé Johan Libéreau : Loïc Raphaël Lenglet : Guillaume Nicolas Giraud : Fred Maud Wyler : Karine Justin Blanckaert : Anton
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La Presse frenchy
A Nous Paris - Entre les dangers naturels de la montagne et un mystèrieux braconnier peu regardant sur la nature et son gibier, le film tourne, malgré les clichés, au « Vertiges » de la mort avec une efficacité remarquable pour un « Survival » à la française. " Fabien Menguy (article entier disponible dans A Nous Paris du 22/06/2009)
Le Parisien "La force du récit tient au réalisme et à l’intensité des situations." Hubert Lizé (article entier disponible dans Le Parisien du 24 juin 2009)
Première "(…) Ferry dégoupille la tension à travers des séquences exploitant assez brillamment la peur du vide. "M.C. (article entier disponible dans Première n°388, page 38.)
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© DR - VERTIGE de Abel Ferry (2009) p5
04/02/2013 09:55
Critique/Analyse du film
Bien avant le début du tournage, Abel Ferry témoignait d’une volonté bien marquée de livrer avec Vertige une œuvre se démarquant du simplesurvival vers lequel son script semblait pourtant inexorablement l’orienter Supervisé par le géant Gaumont, le métrage aurait en effet pu tendre vers un honnête duplicata de La Colline à des Yeux, bombe hard-boiled capturée aux Etats-Unis par un Alexandre Aja expatrié.Ferry confère pourtant à son premier long un climat tout autre et impose avant tous ses idées. Mieux, ce dernier parvient du même coup à transcender un simple projet de commande en œuvre personnelle, exaltante et... vertigineuse. Une véritable leçon de maitrise pour un cinéaste jusque ici inconnu et abonné aux formats courts et moyens.
Fait assez rare pour être souligné, Vertige fusionne avec brio petit budget et grandes ambitions. Bien qu’articulé autour d’un scénario déjà exploité à maintes reprises, Vertige parvient pourtant à se défaire des poncifs du genre au profit d’une construction originale et d’une ambiance unique.Si le métrage laissait de prime abord présager de l’éternel affrontement des protagonistes face à l’humanoïde difforme et oublié de la civilisation, le pitch de base reste pour Abel Ferry d’avantage prétexte à poser sur bandes un film d’aventure qu’à multiplier les séquences inutilement gores.
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© DR - VERTIGE de Abel Ferry (2009) p6
04/02/2013 10:02
Critique/Analyse du film (suite)
Faisant fi de tout aspect commercial, le cinéaste monte son projet en deux actes bien distincts, accouchant dans une première moitié d’un assemblage de séquences d’ascensions vertigineuses à souhait.Bien que dans un premier temps dénué de toute menace véritablement physique, Vertige impose son décor en ennemi absolu, Ferry instaurant à ses plans une tension palpable en capturant une ribambelle d’accidents plus vrai que nature.
A travers une succession d’images de haute volée, le jeune réalisateur parvient à transmettre toute la dangerosité de la situation, et capture impeccablement la peur viscérale du vide dont témoignent ses protagonistes, égarées sur une via ferrata délabrée.La prouesse technique et le réalisme des situations tient autant à une réalisation qui évite soigneusement les effets de styles modernes qu’aux différents facteurs artistiques priviléfiés par Abel Ferry.
Entièrement capturé en décor naturel, Vertige se voit sublimé par un format scope superbe permettant d’accentuer la verticalité des décors par la largeur des images. Filmé à flanc de montagne, le métrage se pare de ce fait de plans à la profondeur de champ inédite qui amènent à un état de nervosité ininterrompue - la traversée du pont, impressionnante.Spectaculaire et enivrant, Vertige perd pourtant de son impact et prend la direction des sentiers battus dès l’arrivée volontairement tardive de sa figure plus conventionnellement hostile.
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