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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR - BLUEBERRYde Jan Kounen (2004) p11

    14/01/2012 05:29

        © DR - BLUEBERRYde Jan Kounen (2004) p11


     MISE AU POINT

    Le texte et les images qui vont suivre ne participent PAS d'une démarche prosélyte sur la consommation de drogue.D'une part la plante incriminée,ainsi que sa préparation sont pratiquement impossible à trouver sur notre bel hexagone,d'autre part il s'agit d'un rituel chamanique.
    T.W

     

    *

    Plantes psychotrope


    On utilise généralement le terme de plante psychotrope, plante hallucinogène, ou plante de vision, pour décrire des plantes produisant des changements dans les domaines de la pensée, de la perception et /ou de l'humeur chez ceux qui les utilisent.

    Ces termes servent généralement à décrire les mêmes plantes mais changent selon le contexte, le terme de plante de vision sera utilisé pour désigner ces plantes dans le contexte du chamanisme;à l'inverse les termes de plante psychotrope ou hallucinogène seront utilisés par la pharmacologie.


    Historique

    L'usage des plantes psychotropes remonte à l'aube de l'humanité et elles ont toujours tenu une place importante dans l'idéologie et la pratique religieuse sur l'ensemble de la surface de la planète.D'après les travaux de Robert Gordon Wasson et de W. La Barre, l'usage des plantes psychotropes remonte à au moins 15 000 ou 20 000 ans avant notre ère et à au moins 100 000 ans (première sépulture connue) pour Peter T. Furst qui considère comme nécessairement contemporaines la pratique du chamanisme et la ritualisation de la mort.






    © DR - BLUEBERRY de Jan Kounen (2004) p12

    14/01/2012 05:33

        © DR - BLUEBERRY  de Jan Kounen (2004) p12


    Usage rituel

    Dans le contexte du chamanisme, l'usage de ces plantes vise à la transe (état de conscience modifié) et ces plantes ne sont alors qu'un élément appartenant à un rituel global incluant un cérémonial précis fait notamment de diètes,de techniques rythmiques,etc..Dans ce contexte, ces plantes sont considérées comme enthéogènes.

    Ces plantes sont pour la plupart amères (présence d'alcaloïdes) et désagréables à la consommation, quand elles ne provoquent pas la nausée, ce qui exclut une utilisation récréative. Beaucoup d'entre elles nécessitent une préparation préalable à la consommation.

    L'auto-régulation est naturelle dans le travail avec les plantes : si c'est trop fort on vomit, on ne peut pas aller au-delà de ce que l'individu peut supporter.Ces plantes inhibent l'hémisphère cérébral gauche où siègent les fonctions épi-critiques et la rationalité et activent l'intuition, fonction de l'hémisphère cérébral droit

    Il y a malgré tout des dangers. Toute opération de modification de la conscience nécessite un contexte précis, un but précis, c'est-à-dire une intentionnalité claire. Il est bon qu'un guide-assistant soit présent et aide, le cas échéant, à revenir, sain, sauf, enrichi de ces visions.

    À propos du nom

    Le terme Ayahuasca vient du Quechua et est formé de l'agglutination de aya et huaska. Il est traduit ordinairement par liane des esprits, liane des morts ou liane des âmes (aya : mort, défunt et par extension âme, esprit ; huasca : corde, et par extension liane . d'après le médecin équatorien Plutarco Naranjo, 1983.

    En fait aya ne signifie pas l'âme de la personne morte, mais plutôt le cadavre, ce qui implique qu'ayahuasca se traduit plutôt par "corde des cadavres".D'après Gerald Taylor, linguiste et spécialiste de la langue quechua, le nom le plus probable de cette liane serait plutôt ayaqhuaska ce qui signifie « liane amère ».

    Le breuvage, en lui-même, est connu sous différents noms en fonction des régions et des groupes ethniques : ayahuasca, ayawaska, yajé (Tukano), jagé, caapi (langues tupi), natema, natem (Jivaro), purga, pinde, Santo Daime.

    *

    (L'Ayahuasca est également le breuvage consommé par les protagonistes dans le film de Barbet Schroeder "LA VALLEE" que Pink Floyd a illustré musicalement)  Antonin Artaud a décrit son expérience fort éprouvante de produits psychotropes dans "Voyage au pays des Tarahumaras" un livre que j'ai lu jeune homme. T.W.






    © DR - BLUEBERRY de Jan Kounen (2004) p13

    14/01/2012 05:40

        © DR - BLUEBERRY de Jan Kounen (2004) p13







    © DR - BLUEBERRY de Jan Kounen (2004) p14

    14/01/2012 05:44

        © DR - BLUEBERRY de Jan Kounen (2004) p14


     

    L'ayahuasca comme breuvage

     

    Dans diverses communautés indigènes amazoniennes, l’ayahuasca est traditionnellement utilisé pour entrer en transe dans un but divinatoire ou comme outil thérapeutique et comme puissant outil de purification lors de rituels de guérison sacrés. Cette boisson semble être consommée depuis 4000 à 5000 ans.

    Sur un total approximatif de quatre cents peuples indigènes, Luna en comptabilise soixante-douze qui utilisent l’ayahuasca et qui sont concentrés dans la partie occidentale du bassin amazonien. Cette observation ainsi que certaines découvertes archéologiques laissent penser que cette pratique est extrêmement ancienne, sans doute, déjà bien établie à l’époque précolombienne.

    Des descriptions iconographiques de céramiques et autres objets découverts en Équateur estiment l’âge de ces pratiques à 2 000 ans avant J.-C., au moins. Ce puissant hallucinogène qui sert à la fois à la divination, à la sorcellerie et à la thérapeutique est si profondément enraciné dans la mythologie et la philosophie indigènes que l’on ne peut douter de son antiquité.

    Il n’existe, toutefois, aucune preuve non équivoque qui permette d’attester l’usage préhistorique de l’ayahuasca.La composition chimique de la potion a commencé à être connue dès 1957 grâce à Average Hochstein et Paradies. Puis en 1965 en France grâce à Claudine Friedberg et Jacques Poisson. Le premier alcaloïde isolé à partir de Banistériopsis caapi fut nommé télépathine car des pouvoirs télépathiques étaient attribués à l’ayahuasca


    Historique

    Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que la préparation et l’utilisation de ce breuvage hallucinogène ont été découvertes parles Européens. La plus ancienne référence à ce sujet semble être celle de Villavicencio dans son étude géographique de l’Équateur, datant de 1858.

    Quelques années auparavant, en 1851, l’explorateur anglais Richard Spruce avait rencontré la tribu amazonienne Tukano du Río Vaupés, au Brésil, qui utilisait une liane appelée Caapi pour induire un état hallucinatoire, mais ses observations ne furent publiées que beaucoup plus tard.

    Il expédia, cependant, des échantillons de plantes en Angleterre pour analyse chimique. Trois ans plus tard, il observa l’usage du Caapi parmi les Indiens Guahibo du haut Orénoque de la Colombie et du Venezuela, puis il trouva l’ayahuasca chez les Zápara de l’Équateur et l’identifia comme étant le Caapi.

    Une des plus importantes contributions de Spruce a été l’identification précise de la source de Caapi comme étant une nouvelle espèce de la famille des Malpighiacées.

    Dans les années qui ont suivi, d’autres explorations ont montré que les régions d’utilisation de la plante 'Banisteriopsis caapi s’étendent aussi à l’Amazonie péruvienne et bolivienne, et même à certaines régions côtières de la Colombie et de l’Équateur.

    Pendant le siècle qui suivit cette découverte, de nombreux explorateurs, voyageurs, anthropologues et botanistes ont mentionné cette drogue, souvent sans identification botanique précise en dehors du fait qu’elle était préparée à partir d’une liane. Ce n’est que beaucoup plus tard que l’on commença l’analyse chimique du matériel envoyé par Spruce en 1851.






    © DR - BLUEBERRY de Jan Kounen (2004) p15

    14/01/2012 05:49

        © DR - BLUEBERRY de Jan Kounen (2004) p15







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