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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p6

    03/07/2015 19:04

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p6


    à droite Stacy "Mike Hammer" Keach

     

     

    *


    Critique publiée par FPBdL le 28 février 2014
    Quand on est vieux, y'a tout qui part en live. La santé se fragilise, on a mal aux pieds quant on marche, on perd son dentier sur la voie ferrée et on fait chier notre monde pour le retrouver. Le plus beau, c'est qu'enfin on peut se lâcher, balancer toutes les vérités interdites, des plus inintéressantes aux plus inaudibles comme ne jamais avoir aimé sa femme ni voulu de gosses.

    - Nebraska - est l'histoire d'une vieille tête de mule qui a dans la caboche de traverser les états pour aller chercher son chèque d'1M$, qu'il croit avoir gagné par tirage au sort.Ce sera l'occasion pour ce vieil homme et son fils qui l'accompagne de partager un bout de chemin, discuter et se découvrir sous un nouveau jour, eux que le temps et la vie avaient séparé.

    L'histoire est plaisante et pose bien la problèmatique de la communication transgénérationnelle. On arrive facilement à percevoir le but de chacun qui devient vrai, fondé et légitime au fil du métrage. D'un côté le père en quête de rêve, de l'autre son fils qui veut lui accorder le maximum de temps avant qu'il ne perde complètement la boulle.
    *
    Fatalement, on se dit que l'on sera tous tôt ou tard dans une situation similaire, d'abord dans celle du fils ensuite dans celle du père...par la force des choses, fatalement. Pourtant, plutôt que de tomber dans "la vieillesse est un naufrage", le récit montre que la force des convictions ne fléchit pas avec les années et que la dignité qui va avec est d'autant plus belle. Le message en ce sens est résolument positif.

    Les rôles principaux sont plaisants, justes et évitant les clichés. June Squibb dans le rôle de Kate, la femme du vieux bougon de Woody, est le personnage clé entre deux générations qui n'ont rien de commun, avec entre autre à son scipt des répliques pertinentes et aussi parfois bien grasses.Les personnages secondaires quant à eux apportent leurs lots de surprises à l'histoire. Le scénario est judicieux, touchant, tandis que l'image adopte le noir et blanc pour axer le film sur son idée originelle et ses dialogues.

    Au final, on peut subir la vie et attendre qu'elle se passe ou aller jusqu'au bout de ses envies, ce n'est qu'une histoire de volonté et d'ambition.(mwouais...on en reparlera quand  t'auras 70 berges !)

     






    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p7

    04/07/2015 05:18

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p7


    Critique publiée par Last Crokoala le 4 mars 2014
    Il est des films qui, dès la première image attirent et séduisent. Nébraska m'a fait ce coup là. Un scénario simple certes, mais servi par des personnages bien campés et une mise en scène sérieuse. Pas une minute je me suis ennuyé et par moment je me suis même demandé pourquoi. Sans doute se dégage-t-il de ce film un climat, une atmosphère auxquels je suis peut être particulièrement réceptif. Un joli 8 pour ce film bien loin des grosses machines d' Hollywood. Seul ombre au tableau l'affiche... Ce bleu est regrettable, le noir et blanc lui va si bien.

     






    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p8

    04/07/2015 05:23

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p8


    Critique publiée par Metalyogi le 12 avril 2014
    Persuadé d'avoir gagné le gros lot à un tirage au sort par correspondance, un vieil homme avec son fils part sur la route pour rejoindre son Nebraska natal où il est sensé y recevoir son gain.Une histoire simple, un rythme où on peut se dire qu'il ne se passe pas grand chose, Nebraska est pourtant le genre de film qui nous rappelle ce qu'est le cinéma et ce en quoi c'est un véritable art. Ici même les personnages secondaires ont plus de fond que n'importe quel héros sauveur de l'humanité qu'on rencontre blockbuster après blockbuster.

    La réalisation est dépouillée, les paysages grandes plaines du centre des Etats Unis aussi ; l'image en noir et blanc renforce encore cette ambiance douce-amère : ce voyage met bien en avant à la fois la sénilité du père et la joie de son fils de partager ces instants avant que ce ne soit plus possible.Et tournée de mentions spéciales pour tous les acteurs qui sont extraordinaires, incarnant à merveille cette galerie de personnages qu'ils soient adorables ou méprisables,parfois en seulement un regard et quelques mots.






    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p9

    04/07/2015 05:30

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p9


    Critique publiée par SanFelice le 24 mars 2014
    écrite en collaboration avec Monsieur Jacques Brel

    "Les vieux ne rêvent plus"
    Woodrow T. Grant nous apparaît vite comme un de ces paumés, un de ces vieux délaissés mis au ban du système social américain car ni riche, ni productif. Une épave qui marche avec difficulté, n'écoute pas ce qu'on lui dit et ne semble même pas en mesure de prendre soin de lui-même. Une loque qui attend la mort à petits pas.

    "Même riches, ils sont pauvres"
    Mais Woodrow est persuadé d'être riche. Il a, en effet, reçu une de ces lettres publicitaires qui affirment qu'il a gagné le premier prix d'une loterie : un million de dollars, rien de moins. Et il y croit, le bougre. Alors, voici notre papy fugueur, qui tente, de mille façons différentes, de quitter son patelin de Billings, Montana pour se rendre à Lincoln (Nebraska) (1500 km environ). Alors, sans cesse, son fils David est interrompu dans tout ce qu'il entreprend (y compris son travail) pour aller chercher son père parti par monts et par vaux, et pour entendre les plaintes de sa mère, qui en a définitivement marre.

    "leur monde est trop petit"
    Cette quête d'un improbable gros lot, David va accepter de la faire. Il va partir avec son père vers Lincoln, mais en s'arrêtant dans la bonne ville d'Hawthorne, ville natale de papy. Woodrow va donc se retrouver dans son monde de l'enfance.Mais ce monde a complètement changé. Woodrow est un homme d'un autre âge. Le monde semble avoir trop changé pour lui, alors il se replie dans son univers mental. "Il est toujours dans son monde", telle est l'accusation sans cesse proférée envers lui, façon euphémistique de dire qu'il est un peu taré. Mais peut-on lui en vouloir de s'enfermer dans ses pensées et ses souvenirs, quand le monde actuel est aussi sombre ?

    "Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux"
    Nebraska est un grand film, à condition de bien le regarder. Alexander Payne fait un film simple, et je suis de plus en plus convaincu qu'il est plus difficile de faire simple que de chercher à un mettre plein la vue. Pas de plans-séquences vertigineux, mais des plans justement calibrés. Pas de scénario alambiqué aux innombrables et improbables twists, mais une rencontre unique avec une flopée de personnages formidables et attachants Car c'est ça, Nebraska.

     Un film de personnages, un films de dialogues, un film de silences aussi. "You Grant brothers are men of few words", dira la tante en les voyant arriver. Et il est vrai que les mots sont parfois rares, ce qui les rend encore plus précieux. Et les silences permettent au cinéaste d'implanter une ambiance mélancolique.

    "Ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux"
    Nebraska, c'est une histoire qui tient en une ligne, et un principe vieux comme le monde : un père et son fils. Un fils qui se retrouve en gardien et protecteur de son père. Là où son frère Ross voudrait, comme sa mère, enfermer le père dans un foyer, ne pas s'en occuper, cacher la misère affective et occulter sa responsabilité filiale, David assume jusqu'au bout. Jusqu'au ridicule parfois, jusqu'au danger aussi. Jusqu'à plonger dans les souvenirs de son père.Jusqu'à réaliser ses rêves aussi : la scène finale est juste sublissime, et je crois qu'il est strictement impossible d'y résister.

    "Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin.Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin"

    Bien entendu, il est question de maladie et de mort, et de ce qu'un père voudrait laisser derrière lui en partant. Mais le personnage de Woodrow est formidablement émouvant.D'ailleurs, une des grandes réussites du film, c'est d'avoir créé toute une galerie de personnages justes et beaux. Des personnages tour à tour détestables, ridicules ou émouvants. Impossible de juger le moindre d'entre eux : selon les scènes, ils apparaissent tous sous un jour différent.

    Comme le film d'ailleurs, qui enchaîne les scènes vraiment drôles (le vol du compresseur, par exemple) et d'autres plus sentimentales. Le noir et blanc doux instaure une ambiance nostalgique, "sereinement mélancolique" oserais-je dire si je n'avais pas peur des oxymores. Et tout le film réside dans ces tons pastels.Alexander Payne, qui ne m'avait que moyennement convaincu dans Sideways (où l'on voyait quand même de belles qualités, ne serait-ce que dans le choix des acteurs), réalise ici un véritable petit bijou, un de ces films irrésistibles qui ne cherche pas l’esbroufe mais la qualité des sentiments. C'est rare, c'est beau.


     






    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p10

    04/07/2015 10:56

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p10


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