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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013)

    01/07/2015 17:20

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)


    Nebraska
    en Belgique le19 février 2014 et en France le 2 avril 2014.

     

    Résumé (Pas Wiki,mais FILMDECULTE)

    Un vieil homme, persuadé qu’il a gagné le gros lot à un improbable tirage au sort par correspondance, cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain… Sa famille, inquiète de ce qu’elle perçoit comme le début d’une démence sénile, envisage de le placer en maison de retraite, mais un de ses deux fils se décide finalement à emmener son père en voiture chercher ce chèque auquel personne ne croit. Pendant le voyage, le vieillard se blesse et l’équipée fait une étape forcée dans une petite ville en déclin du Nebraska. C’est là que le père est né. Épaulé par son fils, le vieil homme retrace les souvenirs de son enfance.

    Fiche technique

    Cast

    Distinctions

    Récompenses

    Nominations et sélections






    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p2

    02/07/2015 06:16

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p2


    Bruce Dern

     

     

    *

    FILMDECULTE

    *

    CE VIEUX RÊVE QUI BOUGE

    Après The Descendants, long métrage qu'on peut trouver étrangement artificiel (lire un avis positif sur le film), Alexander Payne revient à un genre qu'il maîtrise à merveille:le road movie. Aux allers et venues en hélicoptère sur les îles de Hawaii succèdent les kilomètres avalés en voiture, comme dans Monsieur Schmidt ou sa plus belle réussite, Sideways. Pas de révolution avec Nebraska mais un affinement dans son art de la comédie triste et du drame drôle. Nebraska, à partir d'un McGuffin (un vieil homme part en voiture pour récupérer le million qu'il croit avoir gagné), raconte la relation entre un père et son fils, un homme et sa famille, les illusions perdues, les vieilles lubies au bord de la route. David Grant, le fiston de Nebraska, rappelle Miles, le loser magnifique de Sideways interprété par Paul Giamatti, flanqué ici de son père Woody (Bruce Dern), sorte de double grumpy du Schmidt joué par Nicholson il y a quelques années.

    Recette ? Oui, mais les qualités de scénariste de Payne permettent d'aller au-delà de la simple mécanique. Son sens du détail fait merveille tout comme son mélange de tendresse et d'amertume: le silence gêné des retrouvailles familiales, la mère incollable sur tous les morts de la ville, ou l'apparition grotesque de cousins entre les Rapetou et les Crados. Derrière la comédie, il y a un décor en friches, une ville fantôme aux magasins fermés et où la crise est passée. Le rassemblement de vieux sent moins la mort que ces quartiers où il n'y a rien d'autre à faire que boire. Les antihéros de Payne titubent dans les vieux bars américains où grésillent quelques vieux morceaux de rock FM. C'est dans ce décor trivial que s'organise un poignant pèlerinage.

    Au-delà du vernis automatique du noir-et-blanc-sublime (alors qu'il peut ne pas l'être, mais ici il l'est plutôt), Payne signe surtout sa plus belle mise en scène. Ses longues bandes de paysage découpées par les lumières et les ombres, ou son soin du cadrage qui sert autant la beauté esthétique du film qu'il nourrit l'émotion et installe la comédie. On retrouve beaucoup du ton d'une certaine frange de romans graphiques américains, dont le désespoir a la politesse de se cacher derrière une humble mélancolie. Il y a les films-du-coeur qui crient leur humanité mais qui sentent le toc. Payne fait tout le contraire avec son cinéma et Nebraska en particulier. Cet équilibre très difficile à trouver entre cruauté sans cynisme et bienveillance sans mièvrerie fait de ce nouveau long métrage un vrai petit trésor.

    par Nicolas Bardot






    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p3

    02/07/2015 10:22

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p3


    SENS CRITIQUE

     

     

    *

    Critique publiée par Afer-Astaroth le 12 avril 2014
    Entre rire et émotions, on trouve son compte. Le nouveau long d'Alexander Payne est pour ma part une merveille, tant par son scénario original que pour son casting bouleversant. En ce moment, je crois que je n'arrive pas à être méchante avec un film, surtout quand on m'offre ce genre de perle avec laquelle on ressort heureux de la salle !

    J'y ai trouvé de quoi réfléchir sur les liens familiaux, le besoin de croire et d'avoir un but, ainsi que le fait d'être présent pour les personnes que l'on aime. Bruce Dern, mérite amplement son prix d'interprétation masculine, son personnage, un peu perdu, bourré d'humour mais aussi touchant et perturbant est en total opposition avec l'époque où il évolue.

    L'Amérique profonde du Midwest est mise à nue dans ce road-movie en noir et blanc alternant entre drame et réjouissances. Le ton est léger, la route se déroule tranquillement au fil d'une bande-originale apaisante ; un petit cocon de sentiments ordinaires mêlés d'un amour bien plus immense !






    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p4

    03/07/2015 06:08

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p4


    Critique publiée par Charles Dubois le 20 avril 2015
    Sans maladresses aucune, le cinéaste se place en retrait et, de sa caméra simple, dresse avec brio le portrait touchant et subtil d'une Amérique banale et profonde par le biais de ses personnages.Que ce soit de ce soit celui de ce génialissime Bruce Dern qui mérite ici son prix d'interprétation où bien du moindre personnage de second plan, tout est d'une justesse infinie et d'une légèreté inespérée.

    De ce monde mélancolique et grisâtre, Alexander Payne ne tire que le beau, le vrai.Riche en humanité son film est une splendeur à tous les niveaux.Jamais larmoyant, toujours sensible, le film se prête même à un humour décalé, souvent absurde, qui en quelques phrases tout sauf anodines, donnent à voir des êtres tout aussi simples que profonds.

    Mais ce road trip familial est bien plus que cela.Jamais surprenant, il berce son spectateur dans cette ambiance crépusculaire, et traite délicatement de sujets sensibles.La vieillesse comme un retour à l'enfance.Une quête désespérée, une recherche de sens, un attachement à des détails. Juste un espoir ; s'accrocher à quelque chose, même si ce quelque chose coule avec vous.

    Les vieux à l'arrière, les enfants au volant.Le père échange sa place avec le fils.L'héritage est donné.
    La suite peut commencer.Tout est dit.





    ©-DR-NEBRASKA d'Alexander Payne (2013) p5

    03/07/2015 06:12

    ©-DR-NEBRASKA  d'Alexander Payne (2013)  p5


    Critique publiée par E-Stark le 26 mars 2014
    "Nebraska" d'Alexander Payne est un film qui s'emploie à nous raconter l'aventure un peu farfelue d'un senior qui a décidé de ne pas renoncer.Armé d'un noir et blanc impeccable, qui vient faire échos au temps qui a passé pour ces personnages, Payne signe ici un film très sincère et touchant sur la vie après soixante ans, sur les relations lorsque l'on atteint l'âge tendre, et bien évidemment sur le bilan d'une existence.

    "Nebraska" s'apparente à un road-movie tout à fait classique au premier abord, mais il s'avère finalement réalisé avec beaucoup de subtilité et d'originalité. Le film est également plein d'humour noir, les deux principaux seniors (Bruce Dern et June Squibb) vont petit à petit être amenés à faire le constat de cette vie qu'ils commencent à laisser derrière eux. Évidemment cela donne lieu à des scènes plus dramatiques, mais aussi à d'autres qui s'avèrent très drôles, la scène du cimetière notamment, ou bien encore certaines répliques du personnage de Woody
    *
    Woody est un homme qui a décidé de ne pas renoncer, il n'a peut-être plus toute sa tête par moment, mais il est bien décidé à faire ce qu'il lui plait. Bruce Dern incarne ce personnage touchant et drôle avec beaucoup d’aplomb, l'acteur fait merveille et délivre une très belle prestation. Ce personnage fait écho à cette Amérique ampoulée par une crise économique, mais qui tente malgré tout de continuer à avancer, Alexander Payne parvient à faire ce parallèle sans jamais tomber dans la grosse caricature.

    Bien au contraire puisque le film penche plus vers la comédie que la satire. D'ailleurs pour ce qui est de faire rire, il faut bien entendu parler de June Squibb qui incarne Kate, la femme de Woody. Cette dernière est hilarante et très juste dans son jeu, un personnage fort et sensible auquel on s'attache instantanément. Évidemment on ne peut pas non plus oublier de souligner la bonne prestation de Will Forte, il tient ici le rôle d'un homme qui tente de renouer avec son père tant qu'il le peut encore. La relation entre les deux protagonistes est très touchante.

    Outre cela, il est important de parler de l’esthétique du film, le noir et blanc a donc un vrai sens, mais il est aussi très travaillé, il n'est pas tout lisse comme on peut le voir sur certains films récents réalisés de la même façon, il y a dans ce filtre quelque chose d'assez granuleux, c'est très propre mais pas lisse. Vient s'ajouter à cela une mise en scène soignée et contemplative, Payne gère parfaitement ses cadres et son champ. La bande-originale est quant à elle très jolie, elle vient faire le parallèle avec le ressenti des personnages.

    Les notes rappellent un peu une sorte de vieille comptine Américaine, évidemment très adéquate avec le Nebraska qui est le cadre du film, mais véritablement très juste aussi pour ponctuer les actions et les pensées des personnages. Il s'agit donc d'un très beau film, pas forcément émouvant mais touchant. Alexander Payne avec "Nebraska" nous invite à un voyage à travers le temps qui passe, aux côtés de personnages attachants et justes. Une belle découverte.

     






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