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©-DR-BESSIE de Dee Rees (2015)
25/06/2015 09:04
Queen Latifah
dans le film BESSIE diffusé par HBO (2015)
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Bessie Smith
Élevée par une famille d'une pauvreté extrême, elle commença très tôt à gagner sa vie en chantant dans les rues de Chattanooga avec son frère Andrew. Devenue une jeune femme, elle rejoint le spectacle ambulant de William et Gertrude Rainey, connus sous le nom de « Ma and Pa » (maman et papa).
En 1923, Smith fait ses débuts d'enregistrement chez Columbia Records avec sa première chanson, Downhearted Blues (le Blues abattu). Elle enregistrera finalement 123 chansons pour Columbia pendant le cours de sa carrière musicale. Bessie Smith était aussi une des artistes afro-américaines parmi les mieux payées des années 1920, en gagnant quelque 2000$ par semaine. Pourtant, sa carrière subit un ralentissement avec le commencement de la Grande Dépression des années 1930.
Bessie Smith, bisexuelle[1], avait des amants des deux sexes durant ses tournées[2].
Smith a eu une influence musicale importante sur des chanteuses comme Billie Holiday, Sarah Vaughan, Dinah Washington, Nina Simone, Janis Joplin et Norah Jones. Sa voix puissante et son style de chant sont une contribution importante à l'histoire de la musique populaire.
La plupart de ses chansons ont été utilisées pour le jeu vidéo BioShock (2K Games) grâce à l'ambiance rétro que Bessie a véhiculée.
Décès
Le soir du 26 septembre 1937, Smith a un tragique accident d'automobile en traversant Clarksdale dans le Mississippi avec son ami Richard Morgan (oncle du musicien de jazz Lionel Hampton). Ce dernier, conduisant, freina trop tard en arrivant sur un camion à l'arrêt et chercha alors à esquiver l'obstacle par la gauche, exposant à un impact violent la place occupée par Bessie. Grièvement blessée, Bessie est transportée à l'hôpital afro-américain G.T. Thomas où elle est amputée du bras droit et décède dans la matinée suivante.
Une histoire largement répandue attribue la mort de Bessie au fait qu'elle ait été transportée à un hôpital réservé aux blancs qui l'aurait refusée, la laissant mourir d'hémorragie. Ce mythe a pour origine un article du musicien et producteur de jazz John Hammond, paru en novembre 1937 dans la revue Down Beat, ainsi qu'une pièce de théâtre écrite par Edward Albee en 1959 qui en a tiré son inspiration. Le docteur Smith, chirurgien de Memphis et témoin de l'accident avec son partenaire de pêche Henry Broughton, ont porté secours à la chanteuse avant d'appeler une ambulance. Smith estime dans une biographie de la chanteuse[3] que l'ambulance qui a évacué Bessie Smith ne serait jamais allé dans un hôpital blanc et que « dans le Sud, à cette époque, aucun conducteur d'ambulance ou conducteur blanc n'aurait seulement songé à mener une personne de couleur dans un hôpital pour les blancs ».
Le certificat de décès de Bessie Smith
Hommage
Discographie et distinctions
Discographie
Bessie Smith enregistra près de 200 chansons au cours de sa carrière.
- Duos : avec C. Williams : Down Hearted Blues/Gulf Coast Blues (1923) ; avec F. Henderson : Bleeding Hearted Blues (1923) ; avec Irving Johns : Jail House Blues (1923), Sam Jones Blues (1923) ; avec F. Henderson : Any Woman’s Blues (1923) ; Squeeze Me (1926).
- Comme chanteuse principale : Pinchbacks – Take ’em Away (1924) ; Weeping Willow Blues (1924) ; The St. Louis Blues/Cold in Hand Blues (1925) ; Cake Walkin’ Babies (from Home) (1925) ; Careless Love Blues (1925) ; J. C. Holmes Blues (1925) ; Baby Doll (1926) ; Back Water Blues (1927) ; After you’ve gone (1927) ; Alexander’s Ragtime Band (1927) ; Trombone Cholly (1927) ; Mean Old Bed Bug Blues/A good man is hard to find (1927) ; Dyin’ by the Hour/Foolish Man Blues (1927) ; Empty Bed Blues (1928) ; Nobody Knows You When You're Down and Out (1929) ; Long Old Road/Shipwreck Blues (1931) ; Gimme a pigfoot (1933).
Initiations
Voir aussi
Références
- ↑ ()) Marjorie Garber, Bisexuality and the Eroticism of everyday life, p. 293
- ↑ ()) Jennifer Baumgardner, Look Both Ways: Bisexual Politics, Macmillan, 256 pages, (2008), p.60
- ↑ Chris Albertson, Bessie: Empress of the Blues (London: Sphere Books, 1972; ISBN 0-300-09902-9), p. 196.
- ↑ Grammy Hall of Fame Award Database [archive]
Bibliographie
Sur les autres projets Wikimedia :
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©-DR- BESSIE de Dee Rees (2015) p2
28/06/2015 18:44
"La survie commence avec une chanson".
"Bessie" est un film HBO réalisé par le cinéaste Dee Rees, sur un scénarion de Dee Rees et Christopher Cleveland & Bettina Gilois. Le biopic est consacré à Bessie Smith, "l'Impératrice du Blues", qui est devenue une des artistes les plus enregistrées des années 20 et une des icônes intemporelles des débuts du jazz et du blues.
C'est Queen Latifah qui rayonne dans l'incarnation de la légendaire chanteuse de blues. La B.O.F. vient d'être publiée chez Legacy/Sony. À côté des reprises signées par Queen Latifah, on y découvre une chanson de Bessie Smith magistralement interprétée par Cécile McLorin Salvant.
En replay jusqu'au 1er juillet, "Bessie" est visible sur la TV française OCS City.
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©-DR- BESSIE de Dee Rees (2015) p3
28/06/2015 18:48
Reste 16 photos mais pas trouvé d'autre texte en french...
Tant pis ça sera en anglo
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©-DR- BESSIE de Dee Rees (2015) p4
29/06/2015 06:20
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©-DR- BESSIE de Dee Rees (2015) p5
29/06/2015 06:24
HRC le 20 Mai 2015 Few people have the skill to capture life, love, loss and redemption in ways that land as both poignant and compelling, but that’s exactly the type of cinematographic precision that has marked writer/director Dee Rees’ career—first with her directorial debut Pariah and now with her newest film, Bessie.
Bessie, which premiered on HBO on May 16, brings to life a remarkable portrayal of openly bisexual Black blues singer Bessie Smith—played by Queen Latifah—who was as dedicated and talented as she was bawdy and unyielding in her personal and professional dealings. Rees unflinchingly depicts Bessie’s tumultuous familial relationships, relationships with men and women, and her rise to stardom via the friendship and mentorship of Ma Rainey, the “Mother of the Blues” and an open and unapologetic lesbian.
“Bessie...didn't pull punches and she said what she wanted to say… blues was about that. It was political…music. It was coded…a lot of it is critique. I wanted to show Bessie…as a liberator who sang…for her folks. She's coming to represent freedom, she's coming to represent sexual freedom for all these people,” Rees said in an interview with IndieWire.
HRC’s 2012 youth survey, Growing Up LGBT in America, found that only 10 percent of bisexual youth feel that they “definitely fit in” in their peer group. Bessie is an important contribution to increasing the visibility of bisexual people of color.To learn more about HRC’s work in supporting bisexual youth, please visit our Supporting and Caring for Bisexual Youth Report.
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