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©-DR- JEUNE & JOLIE de François Ozon (2013) p11
09/07/2015 07:35
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©-DR- JEUNE & JOLIE de François Ozon (2013) fin
09/07/2015 07:40
Distinctions et récompenses
Showing all 3 wins and 6 nominations
Cannes Film Festival 2013
CinEuphoria Awards 2014
Nominated CinEuphoria |
Best Actress - International Competition Marine Vacth |
César Awards, France 2014
Nominated César |
Best Supporting Actress (Meilleure actrice dans un second rôle) Géraldine Pailhas |
Most Promising Actress (Meilleur espoir féminin) Marine Vacth |
International Cinephile Society Awards 2014
Won ICS Award |
Best Picture Not Released in 2013 |
International Cinephile Society Awards 2013
Lumiere Awards, France 2014
Nominated Lumiere Award |
Most Promising Young Actress (Meilleur espoir féminin) Marine Vacth |
San Sebastián International Film Festival 2013
Sarasota Film Festival 2014
Nominated Jury Prize |
Narrative Feature Competition Winner François Ozon |
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©-DR- LA VIE DES AUTRES de Florian H. von Donnersmarck (2006)
09/07/2015 17:37
La Vie des autres (Das Leben der Anderen)
est un film allemand sorti en 2006, écrit et réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck et récompensé de nombreuses fois, notamment par l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Résumé (partiel)
En 1984 à Berlin-Est, Gerd Wiesler, capitaine de la Stasi — au matricule « HGW XX/7 » dans cette police secrète de la RDA — se voit confier la tâche de surveiller le dramaturge Georg Dreyman : pour que la plage de surveillance soit la plus étendue possible, il est aidé en cela par un fonctionnaire subalterne de l'organisation. Wiesler ignore qu'il s'agit en fait d'une intrigue orchestrée par le ministre est-allemand de la culture Bruno Hempf, lequel est amoureux de la compagne de Dreyman — l'actrice Christa-Maria Sieland — et souhaite compromettre son rival pour l'éliminer. Le supérieur de Wiesler, le lieutenant-colonel Grubitz, espère quant à lui que cette mission sera bénéfique pour la suite de sa carrière. Grubitz est aussi un ancien camarade de classe de Wiesler.
Fiche technique
- Titre français : La Vie des autres
- Titre original : Das Leben der Anderen
- Réalisation : Florian Henckel von Donnersmarck
- Scénario : Florian Henckel von Donnersmarck
- Production : Max Wiedemann, Quirin Berg
- Musique originale : Gabriel Yared, Stéphane Moucha
- Musiques additionnelles : Ernst Ludwig Petrowsky,
- Angelika Mann, Frank Schöbel, Hansi Biebl,
- ainsi que les groupes : 4PS, Pankow, Bayon, Karat et Silly
- Photographie : Hagen Bogdanski
- Montage : Patricia Rommel
- Pays d'origine : Allemagne
- Langue : allemand
- Format : Couleurs - 2,35:1 - Dolby Digital - 35mm
- Genre : drame
- Durée : 137 minutes
- Dates de sortie au cinéma :
- Date de sortie en DVD : 25 octobre 2007
Cast
Personnages
- Gerd Wiesler est un agent expérimenté de la Stasi — matricule « HGW XX/7 » — ancien camarade de classe de son supérieur — le lieutenant-colonel Grubitz — sur lequel il a un peu d'influence, par exemple, lorsqu'il lui donne son avis sur Dreyman : Grubitz le désapprouve mais choisit par opportunisme cette position face au ministre Hempf. Il occupe alternativement une place de formateur pour les futurs agents de la Stasi et une place de capitaine froid et taciturne. Son métier est son unique occupation réelle, sa vie privée semble se limiter à des relations avec une prostituée et à des stations, seul, dans un bar. Wiesler est un spécialiste des interrogatoires. Ses méthodes sont dures, inhumaines mais efficaces, il ne donne pas de répit au suspect qu'il interroge, lequel ne peut pas dormir tant qu'il n'a pas avoué, ce qui peut durer 48 heures. Idéaliste, il se bat avec conviction pour un système qu'il croit conforme à son idéal mais dont il va peu à peu découvrir la véritable nature. En se rendant compte qu'un ministre tente de se débarrasser d'un innocent, Georg Dreyman, fidèle soutien de la RDA, dans le seul but de s'attirer les faveurs de sa compagne, Wiesler s'aperçoit du profond décalage entre l'idéal pour lequel il combat, et la réalité du système. Il va alors protéger Dreyman au péril de sa vie. Une scène symbolise le basculement de Wiesler : lorsque dans l'ascenseur menant à son appartement, un petit garçon lui demande si c'est bien « vrai » qu'il est de la Stasi, Wiesler lui demande en retour s'il sait exactement ce qu'est la Stasi ; le garçon lui répond alors « Mon papa dit que ce sont des hommes méchants qui envoient des innocents en prison.» ; par réflexe, Wiesler questionne alors « Et comment s'appelle ton pa... ton ballon ? » ; ainsi, alors qu'il allait demander le nom du père pour mener une enquête, le capitaine est en proie à un profond trouble et finit par demander le nom du ballon, ce qui déclenche les moqueries du gamin … le début de sa transformation est confirmé. Il doute progressivement du bien-fondé de sa mission[1]. D'après L'Express, « la description de la lente érosion de la carapace de Gerd Wiesler est un modèle d'analyse de psychologie comportementale »[2].
- Georg Dreyman est un auteur renommé qui semble être le seul à sympathiser par idéalisme avec le régime de la RDA. Cependant, ainsi que le soupçonne Grubitz, il est « trop poli » pour ne pas mentir. Il vit avec l'actrice de théâtre Christa-Maria Sieland une union qui semble parfaite. Son caractère oscille entre repli sur soi — notamment après le suicide de son ami Jerska — et bonheur exacerbé. Bien que d'origine bourgeoise, il ne sait plus faire un nœud de cravate. Malgré ses amis haut placés, son œuvre appréciée et son sincère soutien à la RDA, Dreyman a attiré sur lui la vindicte du ministre Hempf qui convoite Christa-Maria. Le comportement du ministre usant et abusant de son autorité, la mise à l'écart de son ami Jerska, défenseur de la liberté et finalement suicidé, font basculer Dreyman dans l'opposition.
- Christa-Maria Sieland — « CMS » dans les rapports de la Stasi — est actrice et l'interprète principale de la plupart des pièces de son concubin Dreyman. Professionelle appréciée, elle n'a pourtant pas confiance en elle et cède à la pression du ministre Hempf qui n'a de cesse de lui répéter que son succès sur scène ne dépend que de son bon vouloir. Acceptant malgré elle les avances du ministre, elle ne le supporte pas et se procure des anti-dépresseurs pour tolérer sa propre duplicité. Or, en RDA ces médicaments sont absolument interdits car la propagande et l'idéologie supposent le bonheur de tous : l'autorisation de la vente de telles substances reviendrait en effet à reconnaître l'échec du système. La consommation illégale de Christa-Maria, provoquée par le ministre, sert justement de prétexte à celui-ci pour la faire arrêter et la forcer à dire ce qu'elle sait de l'auteur de l'article sur le suicide en RDA, puis à indiquer l'emplacement des preuves... Rongée par le remords, elle se jette sous les roues d'un camion.
Production
Le tournage s'est déroulé sur 37 jours, du 26 octobre au 17 décembre 2004. Le film a été tourné presque exclusivement à Berlin. L'appartement de Georg Dreyman se trouve dans la Marchlewskistraße à Friedrichshain. Certaines scènes ont été tournées à la Frankfurter Tor et dans la Karl-Marx Allee. Un lieu important est celui du bâtiment qui hébergeait les bureaux de la Stasi dans la Normannenstraße à Lichtenberg. Hubertus Knaabe, directeur du mémorial à l'ancienne prison de la Stasi à Berlin affirme qu'on ne connaît aucun cas d'officier ayant protégé ceux qu'il avait à observer[3]. « Ce film donne l'impression que des officiers de la Stasi ont tenté d'aider leurs victimes ou leurs détenus. Cela n'est jamais arrivé et cela n'aurait pas pu arriver, car la surveillance était intense et les cas de trahison passibles de la peine de mort »[4],[5]. En raison de l'intrigue choisie pour le film, Hubertus Knaabe n'a pas permis d'utiliser la prison originale pour le tournage[6].
Récompenses
On verra ça à la fin avec les ref IMDb
Analyse
Il s'agit là d'une fiction sur un couple d'artistes est-allemands en 1984 : lui est auteur de pièces à succès, elle est actrice de théâtre renommée. Le réalisme historique a été particulièrement recherché par le réalisateur Florian Henckel von Donnersmarck, qui a rencontré des anciens membres de la Stasi, l'ancienne police chargée de la sécurité d'État au temps de la RDA, ainsi que des victimes de cette police ; il s'est documenté pendant quatre ans et a fait appel à ses propres souvenirs d'enfance, quand il passait la frontière entre « les deux Allemagnes » avec ses parents. La description du régime communiste aborde les atteintes aux droits de l'homme et le comportement de l'intelligentsia favorable au système soviétique. Sur le plan politique, le film montre la réalité d’un État communiste en Europe de l'Est. On peut aussi y voir exposé le dilemme qui se pose à l'artiste : collaborer ou bien se trouver dans l'impossibilité d'exercer son art, quel qu'il soit. Malgré ce contexte très présent, Donnersmarck précise qu'il n'a pas fait un film historique : « Mon but, dit-il, était de raconter une histoire sur des personnes réelles, mais en sublimant cette réalité et en adoptant un point de vue émotionnel[7] ». Le matériel utilisé pour espionner l'appartement du comédien est exactement le même que celui qui était utilisé par la Stasi[8]. Ulrich Mühe — le capitaine Wiesler — tient dans ce film le rôle d'un officier subalterne tiraillé entre sa vision idéaliste de la RDA et la découverte progressive de la réalité, tandis que Ulrich Tukur — son supérieur Grubitz — tient celui de l'officier cynique et carriériste, conscient de la réalité du système mais s'en servant à son profit. Les deux acteurs avaient ensemble déjà joué des rôles similaires dans Amen., quatre ans plus tôt, mais dans une position inversée : sans être dans sa hiérarchie, Mühe y avait un rang supérieur à celui de Tukur, et en outre il se trouvait du côté des « mauvais » alors que Tukur était du côté des « bons ».
Notes et références
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©-DR- LA VIE DES AUTRES de Florian H. von Donnersmarck (2006) p2
11/07/2015 15:48
Critique publiée par Erik Mellier le 17 mars 2014
Un film magnifique, 1984, RDA, Stasi, le décor est rapidement planté et on est vite immergé, une fiction d'une grande tristesse mais également un bel espoir de solidarité humaine. Ulrich Mühe signe une interprétation magistrale, quel dommage qu'il soit décédé, une grande perte pour le cinéma Allemand.
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©-DR- LA VIE DES AUTRES de Florian H. von Donnersmarck (2006) p3
11/07/2015 15:51
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