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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956) p4

    25/11/2014 03:12

    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956)  p4


    Fiche technique
    Titre : La Traversée de Paris
    Réalisation : Claude Autant-Lara
    Assistant réalisateur : Ghislaine Autant-Lara
    Scénario et Dialogues : Jean Aurenche et Pierre Bost,
    adapté de la nouvelle épo du mm nom de Marcel Aymé
    parue dans le recueil le Vin de Paris.
    Décors : Max Douy
    Fourrures : André Brun
    Photographie : Jacques Natteau
    Cadreur : Gilbert Chain
    Son : René-Christian Forget
    Montage : Madeleine Gug
    Musique : René Cloërec
    Maquillage : Yvonne Fortuna
    Photographe de plateau : Jean-Louis Castelli,
    Emmanuel Lowenthal
    Script-girl : Geneviève Cortier
    Régisseur général : André Hoss
    Affichiste : Clément Hurel (non crédité)
    Producteur : Henry Deutschmeister
    Directeur de production : Yves Laplanche
    Sociétés de production : Franco-London Film (Paris),
    Continentale Produzione (Rome)
    Société de distribution : S.N.A Gaumont
    Pays d'origine : France, Italie
    Langues : français, allemand
    Format : noir et blanc
    (il existe une Version Colorisée de 1994) - - 35 mm – 1,37:1
    Tirage : Laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud, sur pellicule couleur

    Tournage : Studios Franstudio et à Paris, du 7 avril au 9 juin 1956
    Date de sortie : en France 26 octobre 1956
    Genre : comédie dramatique
    Durée : 80 minutes
    Tous publics
     





    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956) p5

    25/11/2014 03:22

    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956)  p5


    Alors qu'ils se cachent dans un bistrot, Grandgil prend à partie les patrons,
    qui veulent les donner à la police :

     

    « Non mais regarde-moi le mignon là, avec sa face d’alcoolique et sa viande grise… Avec du mou partout ; du mou, du mou, l’a que du mou ! Mais tu vas pas changer de gueule un jour toi, non ? Et l’autre là, la rombière, la gueule en gélatine et saindoux, trois mentons, les nichons qui dévalent sur la brioche… Cinquante ans chacun, cent ans pour le lot, cent ans de connerie ! Mais qu’est ce que vous êtes venus foutre sur Terre, nom de Dieu ? Vous n’avez pas honte d’exister ? Salauds de pauvres ! »

     






    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956) p6

    25/11/2014 03:27

    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956)  p6


    Commentaire de Marc Toullec (3 Aout 2009)

    Dans le Paris occupé de 1943, un chauffeur de taxi au chômage engage, pour une livraison nocturne, un inconnu qui lui inspire confiance.Deux bras supplémentaires afin de transporter sur plusieurs kilomètres un cochon répartis dans quatre valises. Une mission à haut risque car, entre les maraudes de la police française et les patrouilles de l'armée allemande, les deux hommes composent avec de nombreux obstacles. Sans compter avec la personnalité assez particulière du second, peintre de renom qu’apprécient même certains officiers de la Wehrmarch.
     
    Au carrefour des genres, mêlant des éléments humoristiques de récit picaresque au tableau sombre d'une société résignée à la peur, La Traversée de Paris se situe quelque part entre L’Armée des ombres et La Grande Vadrouille. Satire grinçante, renvoyant dos à dos les exploiteurs cyniques et les exploités serviles, le film n’a rien perdu, sur un demi siècle, de sa verve caustique, de sa noirceur goguenarde et, grâce à la magie de son interprétation, aucune de ses ressources dans la comédie. Du « Monsieur Jambier, 45 rue Poliveau » beuglé par Jean Gabin sur Louis De Funès, impossible de se lasser. Entre autres répliques devenues cultes...En regard du film, Pierre Assouline revient sur le contexte historique de l’Occupation dans le documentaire des bonus.

    Cinquante minutes pour mieux apprécier le caractère subversif de l’œuvre, l’audace de Claude Autant-Lara et Marcel Aymé. Freddy Buache, de la Cinémathèque suisse, la scripte Geneviève Cortier et le chef décorateur Max Douy apportent également leur contribution au sujet, multipliant les anecdotes et informations sur leur expérience du tournage. Cinquante minutes aussi pour apprendre que Yves Montand convoitait le rôle de Gabin et que Marcel Aymé désapprouva le choix de Bourvil avant de confesser sa méprise à Claude Autant-Lara.






    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956) p7

    25/11/2014 03:32

    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956)  p7


    Avis de spectateurs SENS CRITIQUE


    Par Jackal
    1943. Marcel, un chauffeur de taxi au chômage du fait du rationnement d'essence, se reconvertit en passeur de denrées pour le marché noir, et doit transporter de la viande de cochon la nuit à travers Paris occupé. Sauf que Grandgil, le comparse qu'il a choisit pour l'accompagner, est tout sauf du genre à la fermer, et prend un malin plaisir à se jouer des travers de ceux qui se taisent par lâcheté ou en profitent en ces temps sombres, et occasionnera au duo moults soucis tout au long de leur périple.

    Un immense Jean Gabin, dans l'un des meilleurs rôles de sa seconde carrière, tout en verve gouailleuse,et une belle évocation désabusée du Paris de l'Occupation où règnent bassesse et opportunisme. Bourvil est un peu éclipsé, mais c'est le rôle de ce brave homme qui ne cherche pas à faire de l'esclandre et se fait des illusions sur l'honnêteté qui veut ça. A mentionner également, un Louis De Funès qui prenait déjà bien ses marques, dans le rôle mémorable de Jambier, le boucher-épicier clandestin cupide qui va avoir la trouille de sa vie.






    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956) p8

    25/11/2014 03:42

    ©-DR-LA TRAVERSEE DE PARIS de Claude Autant Lara (1956)  p8


    Par Socrate (part1)
    « Dans chaque Français y a un cochon qui sommeille ». Ca tombe bien, parce que le cochon se fait plutôt rare, durant l’Occupation. Pas d’inquiétude, Jambier est là, pour vous servir, Jambier, rue Poliveau ! Incarné par un De Funès en début de carrière qui va dans ce film composer un personnage qui ne le quittera plus.

     Face à lui, deux autres monstres du cinéma français, Bourvil et Gabin, qui inondent le film de leur talent, dans un jeu plus subtil qu’il n’y paraît : Bourvil est exceptionnel face à un Gabin un peu plus en retenue que d’habitude, même si on lui accorde quelques gueulantes d’anthologie : Jambier, Jambier, Jambier, 45 rue Poliveau ! Ah, sacré Gabin, l’en fait une bouchée du Glaude. Et le v’la qui récidive une gueulante contre Marchandot ! Ah, c’est basique, mais c’est pas demain la veille que je me lasserai du Gabin. En tout cas, rien que de voir ces acteurs, c’est du bonheur, indépendamment de tout le reste.

    D’autant plus que les dialogues sont ciselés, on croirait entendre du Audiard, mais c’est pas de lui. Pour info, le scénario et les dialogues sont de Jean Aurenche et Pierre Bost, adaptant une nouvelle de Marcel Aymé. Le texte est surtout écrit pour Gabin, qui se régale à faire tourner en bourrique Jambier et Martin. Ce sont surtout les dialogues entre Bourvil et Gabin qui apportent au film son aspect jubilatoire.

    Mais au-delà de l’intérêt de voir ce film pour ses acteurs, La traversée de Paris nous propose, en 1956, une présentation de l’Occupation qui diverge fortement de la mémoire alors dominante, résistancialiste, incarnée par des films comme ceux de René Clément, ou la Grande vadrouille, l’Armée des ombres, etc. Avec les mots plantés dans la bouche de Jean Gabin, Autant-Lara veut nous montrer « jusqu’où on peut aller en temps d’occupation ».






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