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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
  • 12842 articles publiés
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013) p8

    11/11/2014 17:09

    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013)  p8







    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013) p9

    11/11/2014 17:13

    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013)  p9


    Alexander Skarsgård  : Benji le "gourou"

    *

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    Voir à Lire
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    Deuxième long-métrage du cinéaste américain Zal Batmanglij, The east nous plonge au coeur d’un groupuscule terroriste d’un genre inédit. Entre romance et thriller politique, ce film singulier insuffle un parfum de renouveau dans le cinéma indépendant américain.

    L’argument : Ancien agent du FBI, Sarah Moss travaille désormais pour une agence de renseignement privée qui protège les intérêts de puissants hommes d’affaires. Elle reçoit pour mission d’infiltrer The East, un mystérieux groupuscule éco-terroriste qui s’attaque aux multinationales coupables de dissimuler leurs agissements criminels.

    Déterminée, ultra entraînée, Sarah parvient à s’intégrer au groupe malgré leur méfiance, et doit même participer à leur prochaine action. Mais plus elle vit avec les membres passionnés de The East, en particulier Benji, l’anarchiste, plus elle se sent écartelée entre les deux mondes et s’interroge sur elle-même…






    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013) p10

    11/11/2014 17:17

    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013)  p10


    Notre avis :
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    The East s’ouvre comme un cauchemar du XXIème siècle. Une voix, des images amateur, l’invasion d’un espace intime et familier par des substances sans visage – du mazout qui se déverse dans une maison par les canalisations et les voies d’aération. Un nouveau terrorisme. Zal Batmanglij poursuit d’une autre manière la recherche qu’il avait commencée avec Sound of my voice sur les logiques d’entraînement des individus au sein d’un groupe, jusqu’à leurs extrêmes psychologiques et moraux.

    S’inscrivant en plein dans le renouveau d’un certain cinéma indépendant américain fatigué de Sundance et de ses univers doux-amers, et puisant ses forces d’inventivité formelle dans une grammaire cinématographique plus classique, The East mêle les codes et l’ambition d’un thriller politique à la finesse d’exécution et d’analyse psychologique qui caractérisait Martha Marcy May Marlene.






    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013) p11

    11/11/2014 17:19

    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013) p11







    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013) p12

    11/11/2014 17:24

    ©-DR- THE EAST de Zal Batmanglij (2013)  p12


    Voir à Lire (fin)

    Batmanglij découpe avec rigueur, conduit ses acteurs à embrasser leurs personnages jusque dans leur peau et leur intimité, et insuffle à sa narration une énergie débarrassée de ses artifices formels. A la manière du Village de Shyamalan, The East renoue avec un premier degré déconcertant et salvateur, qui fait fonctionner à plein les mécanismes d’identification, de trouble moral et d’annulation de distance correspondant avec bonheur à la complexité du sujet abordé.

    Brit Marling et Alexander Skarsgard, rayonnant de sincérité et en adéquation parfaite avec cette nature rêvée qui se trouve au cœur du film, illuminent cette romance désenchantée sur laquelle planent comme une ombre ces images initiales de cauchemar éveillé. Pour l’une des premières fois au cinéma, le contexte de déréliction climatique et écologique de la planète quitte le terrain de l’effondrement apocalyptique et de la pseudo-anticipation pour s’incarner de manière extrêmement concrète dans des corps et des espaces.

    A cet égard, l’univers mis en place par le cinéaste est d’une cohérence rare avec son sujet – vacillant entre l’émerveillement des espaces naturels et l’horreur pure d’un urbanisme tour à tour glauque et glacé.Le film fonctionne par obsessions, images récurrentes, qui prennent d’un seul coup à un tournant du film une nouvelle dimension dramatique. Batmanglij conserve malgré tout quelques fétiches parfois agaçants d’un cinéma qui se cherche encore – une Ellen Page boudeuse au possible, et un dernier quart de film qui s’essouffle, égaré dans la quête absolue d’une morale en zones de gris, mais qui ressemble davantage à de la demi-teinte. On les lui pardonnera, au regard de ce film singulier, qui parle bien de notre monde actuel, en croyant dur comme fer au pouvoir de la fiction.






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