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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p11

    19/03/2013 06:46

    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p11


    La critique des Inrocks

    Association criminelle est longtemps resté un film dont personne ne voulait entendre parler. Ni Joseph Lewis qui lui préférait Gun crazy, plus original et personnel à son goût, ni son scénariste, Philip Yordan, et plus grave, ni son producteur,la MGM, qui allait en rétrocéder les droits à Allied Artists,une petite compagnie de distribution de films B.

    Le point de départ d’Association criminelle ne tranche en rien sur le film de gangsters de base tel qu’il est  conçu au milieu des années 50 : (un flic (Cornel Wilde) cherche à coffrer par tous les moyens un truand -Richard Conte- spécialisé dans le recyclage d’argent sale) ­sauf qu’il n’y a pas un seul plan dans le film qui ne soit à couper le souffle.

    La manière dont Lewis organise l’espace,créant des rapports de force entre les personnages en fonction de la place qu’ils occupent dans le cadre (la scène où Richard Conte torture Wilde et pulvérise ses tympans à l’aide d’une oreillette reste l’un des grands moments de mise en scène du cinéma de Lewis).La photo de John Alton (l’un des grands chefs-opérateurs du film noir, qui n’utilise souvent qu’une seule source lumineuse) et un montage savant tendant vers l’abstraction contribuent à faire d’Association criminelle l’une des réussites majeures du film noir.

    On a souvent retenu du film une seule scène, emblématique : la mort en muet de Brian Donlevy,tué par Richard Conte après que celui-ci lui a retiré son appareil auditif,et la volonté très nette de la part de Lewis de transformer l’enquête de Wilde en cauchemar éveillé.Il rencontre successivement un antiquaire véreux, un vieillard qui le prend pour un tueur et l’ex-femme de Richard Conte perdue dans une maison de retraite,dont le seul souci est d’éloigner les chenilles de ses rosiers Association criminelle vaut largement plus que ces morceaux de bravoure.(?bravoure?)
     
    Il s’agit d’un des rares films noirs américains dont le cynisme, le pessimisme et l’enfermement ne soient pas seulement illustrés par le propos-parlant de son incapacité à quitter son amant gangster,Jean Wallace dit à Wilde qu’elle se sent dans un piège qui ne cesse de se refermer sur elle -mais aussi par le rythme et le choix des plans.Injustement oublié, il faut donc ranger Association criminelle à côté des plus grandes réussites du film noir, entre Pendez-moi haut et court et En quatrième vitesse.





    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p12

    19/03/2013 06:49

    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p12







    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p13

    19/03/2013 06:54

    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p13


    Lee Van Cleef :Fante
    Jean Wallace : Susan Lowell
    Earl Holliman : Mingo





    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p14

    19/03/2013 07:03

    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p14


     La critique par "L'IMPASSE TRAGIQUE"
     
    Le lieutenant de police Leonard Diamond tente par tous les moyens de coincer le chef de bande Mr Brown, malgré le refus de sa hiérarchie de poursuivre les frais. Autant que son devoir, c'est son attirance pour Susan, la maîtresse de Brown, qui le pousse à aller jusqu'au bout.
     
    Violence et sadisme sont bien les mamelles du genre. Mr Brown (diabolique Richard Conte) fait penser à d'autres figures bien plus modernes du film noir, par sa névrose, son autoritarisme, la conscience de sa toute puissance et son débit mitraillette.Il semble évident que Quentin Tarantino connaît et apprécie cette Association criminelle. Tout d'abord, "Mr Brown" est un nom qui reviendra bien sûr dans Reservoir dogs.
                                                                             
    Mais il y a surtout cette séance de torture du policier ligoté sur une chaise, forcé d'écouter la radio dans un sonotone branché à fond pour lui crever les tympans. Tarantino, lui, préfère couper l'oreille, mais il me semble que le panoramique vers le poste de radio au plus fort de la tension est le même dans les deux films.En maître de la série B (n'oublions pas évidemment le génial GUN CRAZY, cinq ans plus tôt), Joseph Lewis tire le meilleur parti possible du manque de moyen, en accentuant la pénombre autour de sources lumineuses particulièrement vives ou en filmant en longs plans mobiles. 
     
    Cerise sur le gâteau, Jean Wallace,blonde très troublante,luttant plus ou moins(arf arf arf! la chair est faible!) pour se défaire de l'emprise de Mr Brown nous gratifie d'une scène sidérante quand son visage s'illumine en gros plan au moment où son homme disparaît derrière ses épaules pour descendre on se demande bien où. Voilà une série B toute proche du chef d'oeuvre.






    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p15

    19/03/2013 09:22

    © DR -THE BIG COMBO Joseph H. Lewis (1955) p15







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