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© DR - GUN CRAZY Joseph H. Lewis (1950). p21
17/03/2013 15:45
DVD Classik-La critique(suite6)
L’extraordinaire sensation de vitesse procurée par la narration s’explique donc par la nécessité pour Lewis de couper des scènes ou de les traiter de façon synthétique, par le biais d’ellipse, de figure de montage comme la séquence par épisodes,mais aussi le plan séquence,qui,à l’époque,est encore perçu comme une innovation formelle .Associée à de grands cinéastes comme Welles et Wyler, ce sera pour Lewis la technique de mise en scène privilégiée, au détriment du découpage classique, lorsque celle-ci se révèle plus efficace en terme de productivité, de condensation narrative, et de pure mise en scène.
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© DR - GUN CRAZY Joseph H. Lewis (1950). p22
17/03/2013 15:52
DVD Classik-La critique(suite7)
L’une des scènes les plus célèbres-à juste titre-de Gun Crazy, que Scorsese cite d’ailleurs dans son Voyage à travers le cinéma américain, est le plan séquence du hold-up, filmé de l’arrière de la voiture des deux braqueurs.Voici les explications que donne Lewis sur le tournage de cette scène et qui illustrent notre propos :
"Dans le script, la scène faisait 17 pages. La voiture arrive, le couple descend, entre dans la banque, sort les armes et fait coucher les gens. Ils sortent à toute vitesse. Ils se précipitent vers leur voiture, démarrent et sortent de la ville, poursuivis par la police.Ça veut dire quoi ? Deux décors :- un en extérieur, l’autre en studio, pas mal de figurants et 4 jours de tournage car à cette époque on tournait 3 à 4 pages de scripts par jour."
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© DR - GUN CRAZY Joseph H. Lewis (1950). p23
17/03/2013 16:06
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© DR - GUN CRAZY Joseph H. Lewis (1950). p24
17/03/2013 17:54
DVD Classik-La critique(suite8)
Lewis choisira de rester à l’intérieur de la voiture, de filmer l’arrivée et la fuite, en éludant le braquage pour montrer à la place Laurie (Peggy Cummins) assommer un policier qui risquait de bloquer la fuite de son complice.Nous voyons avec cet exemple comment un problème de scénario est résolu par une idée de mise en scène, qui a nécessité l’élaboration d’un dispositif technique novateur.Autre facteur paradoxal de créativité : la censure.Dans le cas du film criminel, elle prohibait par exemple la représentation dans sa continuité d’un acte de braquage ou de cambriolage (pour ne pas donner le mode d’emploi aux apprentis criminels), interdiction qui sera battue en brèche à la même époque par Huston dans(1950). The Asphalt Jungle
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© DR - GUN CRAZY Joseph H. Lewis (1950). p25
17/03/2013 17:57
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