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© DR -A LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE (1990) p7
05/03/2013 15:47
Réception
Aux États-Unis
À la poursuite d'Octobre rouge débuta dans 1 225 salles le 2 mars 1990, et engrangea 17 millions de dollars durant le premier week-end, soit plus de la moitié de son budget. Le film remporta au total 122 millions de dollars en Amérique du Nord, et un total mondial de 200 millions de dollars, pour un budget de 30 millions de dollars.
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© DR -A LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE (1990) p8
05/03/2013 15:54
Les critiques U.S
Le film reçut des critiques négatives de la plupart des revues majeures dès sa sortie en salle mais fut l'un des succès de l'année.
Le critique Hal Hinson du Washington Post écrivit notamment : « Rien ne se passe, du moins pas à l'écran... Il n'y a pas grand chose à regarder. Lorsque arrivent enfin les scènes d'actions, les images sous-marines sont obscures et impossibles à suivre. »(t'avais bu quoi avant d'aller au cinéma...?)Vincent Canby dans sa rubrique du New York Times écrivit : « Mr. McTiernan n'est pas un réalisateur subtil. Le public est averti par un mot et une musique lorsqu'il doit craindre le pire, même si l'action à l'écran lui dit le contraire.»
David Ansen, de Newsweek écrivit : « Mais c'est au niveau des tripes qu'Octobre Rouge déçoit.[...] Comme une bouilloire trop pleine, elle met trop longtemps avant d'arriver à ébullition. » (et celle là...qui fait son impatiente!...bouh la vilaine)
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© DR -A LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE (1990) p9
05/03/2013 16:00
Courtney B. Vance : l'opérateur sonar Ronald Jones
La critique U.S (fin)
Cependant, Roger Ebert le qualifie de "film efficace, habile,qui nous plonge dans un jeu habile et trompeur"Nick Schager, pour le magazine Slant note « À la poursuite d'Octobre Rouge est un thrilling edge-of-your-seat trifle qui a admirablement résisté à l'épreuve du temps.».En 2010, le film a un taux de 95 % de critiques positives sur Rotten Tomatoes.
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© DR -A LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE (1990) p10
05/03/2013 16:21
Une parabole sur la fin de la guerre froide
Le film commence par les répliques : « Il fait froid ce matin capitaine », « ... oui froid ». On peut voir dans le sous-marin Octobre rouge et ses capacités, une parabole de la crise des euromissiles.L'URSS bénéficiait alors d'une possibilité de première frappe rapide contre les alliés des États-Unis. Mais comme en atteste le dialogue sur la pêche à la fin du film, le commandant Ramius est le camarade,ami de Tous les Hommes.
En 1990, Mikhaïl Gorbatchev reçoit le Prix Nobel de la paix pour sa contribution à la fin de la guerre froide et la recherche du désarmement.
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Une partie du film se déroulant dans un sous-marin russe, les membres de l'équipage sont censés parler en russe. Pour faire la transition, le film use d'un artifice original : Un officier politique soviétique se saisit d'un ancien texte hindou et lit une citation en commençant en russe pour finir en français, après une courte pause de ponctuation :« [...] Maintenant je suis Shiva, le destructeur des mondes... » (citation reprise par Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique).
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© DR -A LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE (1990) p11
05/03/2013 16:31
La critique (par Reznick) Revoir A LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE permet de constater à quel point les films de John McTiernan résistent aux outrages du temps. Fort d'un scénario volontairement anachronique à l'idéologie présente mais atténuée, d'une interprétation de 1er choix et d'une réalisation servant avec sobriété la pointe des départements artistiques hollywoodien (à quelques plans composites près), le film ne vieillit pas.
* Impossible tout d'abord de ne pas évoquer le choix de Sean Connery pour incarner le capitaine Ramius, légende vivante de la flotte soviétique et leader respecté de son équipage.Qui d'autre que lui aurait pu imprimer une telle aura au personnage ? Personne, car c'est autant Ramius que Sir Sean que l'on regarde braver les 2 puissances du monde dans sa boîte a sardine.
* Tant et si bien que sa seule présence dans le cadre suffit à étouffer complètement le reste du cast', en particulier le brave Baldwin qui ne deviendra pas la star que le rôle de Jack Ryan aurait du faire de lui.(moi qui n'aime pas trop cet acteur,je trouve qu'il est plutôt bon dans ce rôle...sans doute son meilleur parmi les films que j'ai vu avec lui...Bon c'est sûr que je préfère Harrison Ford mais il est quand même meilleur que Ben Affleck) *
Pire, les scènes où il n'apparaît pas (l'enquête de Ryan) nous paraissent plus intéressantes et c'est avec délectation que l'on retourne dans l'Octobre Rouge pour un dernier acte entièrement sous-marin de haute volée.Discrète, la mise en scène de McTiernan est entièrement au service des situations et se borne à offrir un confort et une compréhension visuelle de tous les instants. De même qu'on ne relève pas l'utilisation chromatique subtile de l'éclairage des 3 bâtiments qui se font la chasse (chacun ayant un code couleur immédiatement mais inconsciemment reconnaissable) on gobe sans moufter le passage du russe à l'anglais, organisé par un délicat zoom/dézoom en début de métrage.Fortiche.
* Le seul vrai défaut du film tient dans le travail de simplification qui a été nécessaire pour qu'on puisse porter le livre de Clancy à l'écran. Fort d'un arrière-plan géopolitique assez riche et parfaitement compréhensible, le scénario a ce tort de nous révéler un peu trop tôt des éléments qui auraient pu intensifier l'ambiguïté et le suspens de nombreuses situations.
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