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© - DR -Humphrey Bogart- CASABLANCA p7
06/03/2012 07:25
Distinctions
Casablanca s'est distingué lors de la 16e cérémonie des Oscars, qui s'est déroulée le 2 mars 1944, en remportant trois récompenses : l'Oscar du meilleur réalisateur pour Michael Curtiz, celui du meilleur scénario adapté pour les frères Epstein et Howard Koch et enfin l'Oscar du meilleur film décerné à Jack Warner en lieu et place de Hal B. Wallis,(!! Salopard..) ce qui marque le début du divorce entre Wallis et la Warner.
S'ajoutent également les nominations de Humphrey Bogart pour l'Oscar du meilleur acteur, de Claude Rains pour celui du meilleur acteur dans un second rôle, d'Arthur Edeson pour la meilleure photographie, d'Owen Marks pour le meilleur montage et de Max Steiner pour la meilleure musique pour un film dramatique ou une comédie.(et l'mec qui a composé AS TIME GOES BY?)
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En 1989, Casablanca a été désigné « culturellement signifiant » par la Bibliothèque du Congrès et sélectionné pour préservation au National Film Registry.En 1998, l'American Film Institute établit le classement des cent meilleurs films américains de l'histoire et Casablanca y figure en deuxième position derrière Citizen Kane. Mais lors de la révision de ce classement, en 2007, il devient troisième, cédant sa place de dauphin au Parrain (The Godfather).
* Casablanca est classé à la 37e place du classement des films donnant le plus de « sueurs froides » en 2001, à la première place du classement des films dégageant le plus de passion amoureuse en 2002 et à la 32e place du classement des films les plus enthousiasmants en 2006. En 2003, Rick Blaine est classé à la quatrième place du « top 50 » des plus grand héros du cinéma, tandis qu'en 2004, la chanson As Time Goes By est élevée à la deuxième place du classement des plus grandes chansons du cinéma américain derrière Over the Rainbow du film Le Magicien d'Oz.(Il n'y a que ça de bien dans ce navet..la chanson) En 2005, six répliques du film apparaissent dans le classement des plus grandes répliques du cinéma américain : Lors de sa sortie en 1942, Casablanca n'est pas dans les sommets du box-office mais obtient systématiquement de bonnes critiques. The New York Times, qui a classé le film dans sa liste des dix meilleurs films sortis en 1942, écrit que « la Warner a un film qui fait frémir la colonne vertébrale et palpiter le cœur ». Le journal souligne la combinaison « des sentiments, de l'humour et du pathétique avec une histoire mélodramatique hérissé d'intrigues », louant ainsi la qualité du scénario et de l'interprétation des acteurs qui est jugée de « tout premier ordre ». Le magazine Variety se réjouit également de la combinaison qui mêle « une belle performance d'acteur, une histoire captivante et une réalisation élégante » avec « une grande variété d'ambiance : action, suspense, humour et drame ». Le jeu de Bergman et Henreid est « applaudi », tandis que celui de Bogart est analysé en ces mots : « Bogart est, comme on pouvait s'y attendre, plus à l'aise en personnage amer et cynique que dans un rôle d'amoureux mais il gère les deux extrémités de son personnage avec finesse ». Variety fait un rapprochement du film avec le monde réel en le qualifiant de « magnifique film d'anti-propagande de l'Axe, une propagande qui contribue parfaitement à l'histoire du film sans lui faire d'ombre ». Lors du cinquantième anniversaire du film, le Los Angeles Times dit que la grande force de Casablanca est « la pureté issue de la quintessence(et allez...) de l'âge d'or hollywoodien [et] la longévité de ses dialogues quelque peu "gnangnan" ». Le LA Times estime que le film est « un équilibre presque parfait » entre la comédie, la romance et le suspense.
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© - DR -Humphrey Bogart- CASABLANCA p8
06/03/2012 07:29
Burnett définit ce classique en ces termes : « Vrai hier, vrai aujourd'hui, vrai demain ». Lauren Bacall, la dernière épouse de Humphrey Bogart, ajoute : « On a dit de Casablanca que c'était un film parfait évoquant l'amour, le patriotisme, le mystère et l'idéalisme avec une intégrité et une honnêteté que l'on trouve rarement au cinéma. Je suis d'accord. Des générations se plongeront dans le drame du Rick's Café Américain. Et au fil du temps, le charme de Casablanca, de Bogey et de Bergman continuera à nous ensorceler. C'est ça, la vraie magie du cinéma ».
* Selon Roger Ebert, Casablanca est probablement, grâce à son attrait général, le film qui apparaît le plus souvent sur les listes déterminant les meilleurs films de tous les temps, y compris devant Citizen Kane. Pour lui, Citizen Kane est un film « supérieur »,(J'lai vu 5 fois...ce film est un vrai pensum à part l'image,l'éclairage) mais Casablanca est plus aimé. Ebert souligne également qu'il n'a jamais entendu d'avis négatif vis-à-vis du film malgré quelques éléments qui pourraient très bien être critiqués, comme les effets spéciaux peu réalistes ou la personnalité plutôt rigide de Victor Laszlo.(Mwouais...il est le chef de la résistance y a intéret à ce qu'il soit "rigide"ceux qui étaient plus souples,se sont vite retrouvés collabos!)
Le critique continue en disant que le film est populaire car les acteurs qui y jouent sont bien, que c'est « un merveilleux joyau ». Il n'y a guère que Laszlo qui est difficile à aimer à cause de sa personnalité, mais ce personnage reste néanmoins le plus noble de tous. Les autres personnages, quant à eux, deviennent bons au fur et à mesure que le film se déroule. Le capitaine Renault commence en étant un « collabo » extorquant de l'argent et tuant Ugarte ; Rick n'est pas plus un héros qu'un mauvais garçon.
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Il s'arrange pour ne pas avoir d'histoires avec les autorités ; Ilsa, qui est la protagoniste la moins en vue, est prise dans une lutte émotionnelle lui imposant de faire un choix par rapport à l'homme qu'elle aime. À la fin du film, tous les personnages se sacrifient pour d'autres.Il y a peu de commentaires dissidents sur le film. Pour Pauline Kael, « c'est loin d'être un grand film mais son petit quelque chose de romantique le rend particulièrement attractif ». Le critique Jonathan Rosenbaum considère Casablanca comme un film fait à la hâte et qui est qualitativement inférieur au Port de l'angoisse (que Rosenbaum considère comme un spin-off de Casablanca).J't'en ficherai des Spin off..ducon!
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© - DR -Humphrey Bogart- CASABLANCA fin
06/03/2012 07:32
Le sémiologue Umberto Eco essaie d'expliquer « d'où vient le charme de Casablanca » qui est selon lui,"esthétiquement parlant,-c'est-à-dire d'un point de vue critique-(?!?!)un film très modeste. Roman-photo, mélo où la vraisemblance psychologique est très faible, où les coups de théâtre s'enchaînent sans raisons plausibles ». Ces défauts sont dus à la façon dont le scénario a été écrit au fur et à mesure du tournage, ce qui a conduit les scénaristes a accumuler de façon « vertigineuse » tous les clichés et stéréotypes du cinéma.
Parmi les innombrables archétypes utilisés dans le film Eco note que «le mythe du sacrifice traverse tout le film ». Ce thème faisait alors écho à la période de guerre dans laquelle les gens vivaient alors, et pour qui cette notion de sacrifice et de départ à la guerre représentaient un romantisme qui leur faisait le plus grand bien.
Serge Chauvin, du magazine Les Inrockuptibles, abonde dans le sens d'Eco. Pour le journaliste, le film est plein de défauts(dialogues ampoulés,ridicule de certaines situations)(Ouais,surtout si tu l'as vu en français.) mais le résultat demeure pourtant « bouleversant, sans qu'on sache trop à qui en rendre grâce ». Casablanca démontrerait à sa manière le miracle de la méthode hollywoodienne : « Si cet objet impossible s'attire la passion des cinéphiles comme du grand public, c'est peut-être parce qu'il représente Hollywood à l'état pur, le triomphe anonyme d'une machine à fictions avec d'autant plus d'éclat paradoxal que l'usine à rêves se nourrit ici du réel brûlant d'une guerre en cours, à l'issue incertaine »
Humphrey Bogart considérait ce film comme le meilleur de sa carrière. Ce fut en effet un tournant important dans sa filmographie et ses rôles, devenant ainsi l'archétype du héros cynique mais noble.
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© - DR -Humphrey Bogart- PASSAGE POUR MARSEILLE
06/03/2012 11:19
Et un film de propagande U.S de plus!...Un !
Ce film ne m'a laissé qu'un très vague souvenir...
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Passage pour Marseille (Passage to Marseille)
est un film américain réalisé par Michael Curtiz et sorti en 1944.
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Résumé Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le capitaine Freycinet (!) raconte l'histoire de Jean Matrac à un correspondant de guerre intrigué par le comportement de cet homme taciturne. Matrac, journaliste français opposant aux accords de Munich, a été condamné au bagne et déporté à l'Île du Diable. Il s’évade avec quatre autres prisonniers qui s'enfuient dans une barque et sont recueillis en plein océan Atlantique par le navire du capitaine Freycinet voguant vers Marseille. C’est à son bord qu’ils apprennent par la radio que la France a capitulé,demandé l’armistice,ainsi que la création du Gouvernement de Vichy, ouvertement collaborationniste.
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Fiche technique
Titre français : Passage pour Marseille Titre original : Passage to Marseille Réalisation : Michael Curtiz Scénario : Casey Robinson, Jack Moffitt et
Elick Moll d’après l’œuvre de Charles Nordhoff
et James Norman Hall Men Without Country (1943) Dialogues : Herschel Daugherty Musique : Max Steiner Chansons : Paroles de Ned Washington et
musique de Max Steiner Assistants-réalisateur : Don Siegel, Frank Health Directeur de la photographie : James Wong Howe Cadreur : Ben Colman Ingénieur du son : Everett A. Brown Directeur artistique : Carl Jules Weyl Effets spéciaux : Jack Gosgrove, Edwin B. DuPar,
Roy Davidson, Byron Haskin, Rex Wimpy Décorateur : Georges James Hopkins Costumière : Leah Rhodes Maquilleur : Perc Westmore Monteur : Owen Marks Pays d’origine : États-Unis Producteur : Hal B. Wallis Producteur délégué : Jack Warner Directeur de production : Eric Stacey Société de production et de distribution : Warner Bros. Pictures Dates de tournage : juillet à novembre 1943 Langues de tournage : allemand, anglais,
espagnol, français Format : noir et blanc — 35 mm — 1.37:1 —
son monophonique (RCA Sound System) Genre : film de guerre, drame Durée : 109 minutes Date de sortie : États-Unis : 11 mars 1944 France : 6 juillet 1977
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Cast
Humphrey Bogart : Jean Matrac Claude Rains : le capitaine Freycinet Michèle Morgan : Paula Matrac Peter Lorre : Marius George Tobias : Petit Philip Dorn : Renault Sydney Greenstreet : le commandant Duval Helmut Dantine : Garou John Loder : Manning Victor Francen : le capitaine Malo Vladimir Sokoloff : Grand-père Eduardo Ciannelli : le chef-mécanicien Corinna Mura : la chanteuse
Autour du film
En raison d'un conflit avec Jack Warner sur un autre film, La mort n'était pas au rendez-vous (Conflict), Humphrey Bogart failli voir son rôle principal lui échapper, Jean Gabin a été envisagé comme remplaçant, la prestation de Bogart est finalement entravée par son manque d'implication et ses déboires conjugaux.
Lors d'une interview en 1993, Michèle Morgan évoque le souvenir désagréable du tournage, notamment de ses mauvaises relations avec le réalisateur Michael Curtiz, des déboires conjugaux de Humphrey Bogart et du rôle obtenu en compensation de celui qui devait lui échoir dans Casablanca, Ilsa Lund, finalement attribué à Ingrid Bergman.
Pour les séquences de vol des Forces aériennes françaises libres (FAFL), plutôt que de montrer des bombardiers Halifax effectivement employés par ces unités, la production préféra employer des forteresses volantes B-17, très reconnaissables auprès du public américain.(Ben voyons...faut surtout pas s'gêner)
De fait, ce film "hybride" à plus d'un titre souffre de tous les défauts inhérents à ces productions américaines censées exalter la résistance (réelle ou supposée) des Européens envahis. Se voulant francophile à l'américaine, soit avec un lourd complexe de supériorité bien yankee, il campe des personnages, tous aussi peu crédibles qu'il est possible, artificiellement insérés dans une intrigue abracadabrante ponctuée d'actions passablement ridicules.
Bogart n'y croit pas une seconde, Peter Lorre fait de son mieux (et son génie est intact !) et Morgan, aussi peu convaincue que Bogart, figure un magnifique cheveu blond sur cette soupe indigeste... Mais Dieu qu'elle est belle ! (Bon..voyez qu'il y a des critiques bien plus méchants que moi arf arf arf!)
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© - DR -Humphrey Bogart- TO HAVE OR TO HAVE NOT
06/03/2012 16:10
Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not)
est un film américain réalisé par Howard Hawks en 1944
d'après le roman d'Ernest Hemingway En avoir ou pas (To Have and Have Not).
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Résumé Fort de France, 1942. Harry Morgan gagne sa vie en organisant des parties de pêche sur son bateau. Il courtise Mary, une nouvelle cliente de l'hôtel dans lequel il réside. Il est contacté pour faire passer dans l'île, un chef de la Résistance, Brussac et sa femme. Refusant tout d'abord, il accepte après que son compte en banque ait été bloqué, afin d'offrir un billet d'avion à Mary. Durant le transfert sur l'île, Brussac est blessé par la police. Regagnant l'hôtel, Morgan s'aperçoit que Mary n'a pas pris l'avion et l'a attendu
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