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 CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration
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CINEMA :Les blessures narcissiques d'une vie par procuration

VIP-Blog de tellurikwaves
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  • Créé le : 10/09/2011 19:04
    Modifié : 09/08/2023 17:55

    Garçon (73 ans)
    Origine : 75 Paris
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    © -DR- THOMAS CROWN-Faye Dunaway- (Bio)

    26/02/2012 19:22

    © -DR- THOMAS CROWN-Faye Dunaway- (Bio)


    Faye Dunaway
     née le 14 janvier 1941 à Bascom en Floride,
    est une actrice, productrice et scénariste américaine.

    Elle commence sa carrière de comédienne au milieu des années 60. L'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 fait d'elle une star. Sex-symbol dans les années 60 et 70, elle joue les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéance dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Chinatown ainsi que Network pour lequel elle reçoit un oscar. Sa carrière, qui a connu des hauts et des bas (elle reçut un Razzie Awards dans la catégorie Pire actrice pour Maman très chère), est néanmoins qualifiée d'exceptionnelle par la critique du cinéma.
     
    Considérée comme un « modèle de sophistication et de grâce intemporelle », elle est également connue pour son tempérament difficile. Au cours de sa carrière, elle a travaillé avec les plus grands acteurs sous la direction des plus fameux réalisateurs de sa génération. Les films qu'elle tourne dans les années 70, de Little Big Man aux Yeux de Laura Mars font d'elle l'une des actrices les plus notables de cette décennie.

    Naissance, enfance et débuts au théâtre
     
    Dorothy Faye Dunaway naît le 14 janvier 1941 à Bascom (situé en Floride, aux États-Unis) d'une mère au foyer, Grace Smith (née en avril 1922, décédée en 1958), et d'un père officier de l'armée, John MacDowell Dunaway, Jr] (né le 9 août 1920, décédé le 6 juin 1984)."Ma mère, Grace, une beauté rousse, tomba amoureuse de mon père lors d'une fête de la cacahuète. Elle avait 15 ans, il en avait 17. Ce fut le début d'une cour assidue. Le dimanche, ils se rendaient à la messe en buggy et le mercredi, ils se retrouvaient pour les prières du soir."
     
    Elle passe son enfance en voyageant à travers les États-Unis et l'Europe. Les disputes fréquentes entre ses parents aboutissent à leur séparation et Faye Dunaway, alors à peine âgée de dix ans, se sent responsable de la situation. Elle n'a alors qu'un objectif, celui d'être la meilleure quoi qu'il arrive. Elle suit des cours de danse, de claquettes, de piano et de chant, puis étudie aux université de Boston, de l’État de Floride et de Floride d'où elle ressort avec un diplôme.
     
    En 1962, à l'âge de 21 ans, elle suit des cours de théâtre à l'American National Theater and Academy. Repérée par Llyod Richards dans l'adaptation des Sorcières de Salem, elle est recommandée à Elia Kazan, en quête de jeunes talents pour le Lincoln Center Repertory Company qui vient d'être créé. Sa vie privée est alors instable : elle est dépressive. Pour se débarrasser de ce conflit latent, elle consulte différents psychanalystes.

    Kazan le ressent bien : « Il y a quelque chose chez Faye qui rappelle Jeanne Moreau. Elle est toujours en train de se précipiter quelque part et il semble émaner d'elle une impression de drame permanent. » Elle multiplie les compositions à succès et est encensée par la critique pour ses prestations dans Après la chute d'Arthur Miller et Hogan's Goat.
     
    Mais Dunaway souhaite également percer au cinéma et devenir une star. Comme le remarque sa partenaire de Bonnie and Clyde, Estelle Parsons, « Je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec une énergie aussi démoniaque pour devenir star de cinéma. » Pour ce faire, Dunaway refuse, en 1965, un rôle récurrent dans le feuilleton télévisé Haine et Passion. Elle souhaite jouer aux côtés de Marlon Brando et Robert Redford dans La Poursuite impitoyable (1966), mais les producteurs ne la trouvent pas assez jolie et lui préfèrent Jane Fonda.

    Otto Preminger l'engage pour Que vienne la nuit en 1966 et lui fait signer un contrat d'une durée de cinq ans. Le film, avec Michael Caine et Jane Fonda, est un calvaire pour elle. Le réalisateur ne comprend pas, selon elle, « le processus de jeu d'un acteur ». À la sortie du film, elle met un terme à leurs relations conflictuelles et rachète son contrat : « Ça m'a coûté beaucoup d'argent pour ne pas retravailler avec Otto... Je regrette de l'avoir payé [mais] il était épouvantable. »
     
    Alors qu'elle songe à remettre en cause sa carrière cinématographique, Kazan la recommande au réalisateur Arthur Penn. Ce dernier cherche désespérément, avec Warren Beatty (qui interprète Clyde Barrow), celle qui sera parfaite pour incarner la criminelle Bonnie Parker dans Bonnie and Clyde. Le rôle a déjà été refusé par Jane Fonda, Tuesday Weld, Ann-Margret, Leslie Caron, Carol Lynley, Sue Lyon et Natalie Wood. Dunaway l'accepte. Le tournage se déroule sur les lieux mêmes où le couple de hors-la-loi a commis ses crimes.« Warren Beatty (interprète de Clyde Barrow et également producteur) s'est battu comme un lion. Il a rêvé et produit un film dont personne ne voulait. »
    — Faye Dunaway
     
    Lors de sa sortie, le film est critiqué pour avoir idéalisé l'image des deux tueurs, mais également pour sa violence et son humour noir. Il est cependant un énorme succès commercial et fait de la jeune actrice une star. Elle est pour la première fois nommée à l'Oscar de la meilleure actrice et obtient un BAFTA. Newsweek la décrit comme « la révélation de l'année. Première star depuis Monroe respirant à la fois la sophistication, l'élégance, la grâce et l'expérience. » L'actrice Joan Crawford déclare à son propos : « De toutes les actrices modernes, elle seule a le talent et le courage d'être une vraie star. »
     
    Le rôle de Bonnie est celui que Dunaway a préféré jouer dans sa carrière. En France, le film est également un succès avec près de 1,9 millions d'entrées. Il influence considérablement les jeunes de l'époque et ils adoptent le style de Dunaway dans le film (béret, jupe longue, cheveux blonds lisses,etc.)Sa carrière est lancée. Dès lors, elle travaille avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs de renom.
     
    Néanmoins, alors que Bonnie and Clyde n'est pas encore sorti (13 août 1967), elle accepte la proposition du réalisateur John Frankenheimer de jouer aux côtés de David Niven dans son prochain film. Elle commence le tournage de The Extraordinary Seaman en avril 1967. Le film est une comédie se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Le résultat final est un « désastre » selon Dunaway elle-même et le studio producteur, et le film ne sortira que deux ans plus tard.(Tu m'étonnes..David Niven !!)
     
    Brigitte Bardot vient de refuser L'Affaire Thomas Crown et Eva Marie Saint est pressentie pour la remplacer dans le rôle de l'inspecteur chargé d'enquêter pour les assurances sur le riche homme d'affaires Thomas Crown. Lorsque Dunaway se présente au casting, Steve McQueen et le réalisateur Norman Jewison sont réticents. C'est lorsque sort Bonnie and Clyde qu'elle est finalement engagée. Le film est un succès, resté célèbre entre autres pour la séquence de baiser de plus d'une minute entre McQueen et elle,(c'est con le grand public non?) et achève de fixer « l'image aseptisée d'un amour glacé » qu'elle représente.
     
    Elle joue ensuite sur le continent européen, tout d'abord dans Le Temps des amants qui lors de sa sortie est considéré par la critique comme un film « horrible », ou, selon le Los Angeles Times, « le plus médiocre depuis 1926. » Néanmoins, c'est sur le tournage de ce film qu'elle rencontre Marcello Mastroianni avec qui elle entretient une liaison durant deux ans. Éprise de l'acteur italien, elle souhaite dorénavant une vie de famille et non une carrière. Pour cela elle refuse, au grand dam de ses agents, la plupart des rôles qui lui sont proposés. Néanmoins, lorsqu'elle demande à Mastroianni de lui donner un enfant, celui-ci refuse et ils se séparent après une querelle dans un hôtel italien. Elle déclare alors avoir trop donné sur le plan amoureux et décide de privilégier sa carrière
     
    Flattée d'avoir été pressentie pour La Maison sous les arbres, elle accepte le rôle que lui offre René Clément dans ce qui sera son plus « mauvais film » malgré sa présentation au festival de Cannes.Lors du tournage de Bonnie and Clyde, la production du film fait appel au photographe Jerry Schatzberg pour faire des portraits de Dunaway. Schatzberg souhaite réaliser son premier film, Portrait d'une enfant déchue qui s'inspire de la vie du mannequin Ann Saint Marie. C'est avec le soutien de la jeune comédienne qu'il parvient à trouver le financement nécessaire auprès de Paul Newman et sa femme Joanne Woodward ainsi que le studio Universal Pictures.
     
     Cependant, ce dernier ne parvient pas à trouver à cette histoire d'une ancienne égérie de mode abîmée par la dépression et les excès un quelconque potentiel commercial. Le film ne sort que dans une seule salle de Manhattan. Il est toutefois remarqué par les cinéphiles français qui lui assurent une distribution. Néanmoins, ce premier long métrage est resté oublié jusqu'à sa ressortie en 2011. Les critiques sont unanimes quant à la qualité du film (« Un des chefs-d’œuvre les plus singuliers et les plus purs de l'histoire du cinéma américain. » selon Le Nouvel Observateur) et la performance de Dunaway ("L'un de ses plus beaux rôles" selon L'Express). Pour sa prestation, Dunaway obtient une nouvelle proposition au Golden Globe.






    © -DR- THOMAS CROWN-Faye Dunaway- (Bio) 2

    26/02/2012 19:26

    © -DR- THOMAS CROWN-Faye Dunaway- (Bio) 2


    Malgré certains films notables comme L'Arrangement (1969) avec Kirk Douglas(bof), elle voit se dérober devant elle les occasions comme lorsqu'elle  refuse le rôle principal de Rosemary's Baby.(ça c'est vraiment dommage je l'aurai préférée à l'autre laideron -bonne actrice mais PAS du tout mon type!) Elle joue un second rôle dans Little Big Man, interprète Wallis Simpson dans le téléfilm The Woman I  Love (1972) avant de donner la réplique à George C. Scott sous la direction de Stanley Kramer dans L'Or noir de l'Oklahoma puis incarne le personnage diabolique de Milady de Winter dans Les Trois mousquetaires et sa suite On l'appelait Milady.
     
    Consécration
    Roman Polanski, sensible à « à sa beauté étrange, un peu démodée » l'impose aux financiers de Chinatown qui  préfèrent Jane Fonda à une actrice réputée querelleuse et dépressive. Le réalisateur ne tarde pas à regretter sa décision. Sur le plateau, la star et  son metteur en scène se conduisent en chiffonniers. Elle rechigne à se faire une teinture, il répugne à lui donner les motivations de son personnage,  femme riche perverse et nymphomane. Elle l'accuse de lui avoir arraché les cheveux, il la traite de « dingue et d'emmerdeuse."Leurs  démêlés font la une des journaux à scandales. Le film est néanmoins un très grand succès critique et commercial (ah oui ? Ben moi je déteste ce film). Robert Evans, le producteur, déclare même : « Faye Dunaway a tout, le talent, la beauté et l'esprit. Elle sera là très longtemps encore pour le prouver et nous en convaincre  définitivement."
     
    Elle est de nouveau proposée pour un Oscar, un Golden Globe et un BAFTA de la meilleure actrice.La même année, Dunaway épouse le musicien Peter Wolf, accepte ensuite le rôle de la petite amie de Paul Newman dans le film catastrophe La  Tour infernale (1974) et, à la même époque, déclare ne plus aimer jouer pour le cinéma, estimant son jeu ébranlé par des films qui la détruisent en tant qu'actrice. Elle accepte néanmoins d'être la partenaire de Robert Redford dans Les Trois Jours du condor (1975). Dans ce thriller  d'espionnage réalisé par Sydney Pollack, elle joue une femme kidnappée par Redford et admet avoir eu des difficultés à feindre avoir peur  tellement elle était attirée par l'acteur. Le film est un succès et bien reçu par la critique.
     
    C'est deux ans plus tard qu'arrive la consécration lorsqu'elle remporte l'Oscar et le Golden Globe de la meilleure actrice pour son rôle de  productrice de télévision dans Network, main basse sur la télévision de Sidney Lumet. « Jamais je n'oublierai cette sensation lorsque j'ai entendu mon nom. L'Oscar représentait le rêve de toute une vie. J'avais réussi mon métier  d'actrice, j'avais eu raison d'y croire.»
     
    Pendant près d'une année, elle refuse tous les scénarii qui lui sont proposés, dont certains qu'elle regrette tels Complot de famille d'Alfred  Hitchcock ou Julia de Fred Zinnemann, et d'autres comme Touche pas à mon gazon pour lesquels elle n'éprouve aucun regret. Elle parvient  à trouver un scénario qui retient son attention et accepte l'un des rôles principaux de Le Voyage des damnés (1976) de Stuart Rosenberg. Le film se déroule en 1939 et raconte l'histoire de 937 réfugiés juifs allemands qui fuient l'Allemagne nazie en embarquant sur le paquebot SS Saint  Louis et qui se voient refuser l'asile à Cuba et aux États-Unis.
     
    Dunaway accepte ensuite d'interpréter pour la télévision le rôle titre de The Disappearance of Aimee. Elle se réjouit à l'idée de travailler avec Bette  Davis,mais les deux comédiennes ne s'entendent pas sur le tournage. Davis demande à ce que son rôle ait plus d'importance. Le  scénario réécrit selon ses indications, le personnage qu'interprète Dunaway a pratiquement disparu. Cette dernière accepte que Davis aient des rôles équivalents, mais refuse que le sien soit à ce point amputé. Furieuse, Davis est mécontente de jouer aux côtés de Dunaway et dès  que le réalisateur finit une scène, elle quitte le plateau. Par ailleurs, elle décrit sa partenaire dans plusieurs interviews comme « non  professionnelle» et "très difficile à travailler avec."
     
    Après deux ans d'absence, Dunaway joue une photographe qui subit d'étranges visions dans lesquelles un tueur sadique assassine ses proches  dans Les Yeux de Laura Mars (1978) de Irvin Kershner. Le film est un succès tant bien critique que commercial. Dunaway interprète ensuite le rôle  d'une mère indigne qui, après avoir abandonné son fils, souhaite le récupérer dans Le Champion (1979) avec Jon Voight. Ce remake du film du même nom de King Vidor est considéré comme le plus triste de l'histoire. En effet, de nombreux laboratoires de psychologie dans le monde l'utilisent  lorsqu'ils veulent rendre triste un sujet d'expérience.  Toujours en 1979, après cinq ans de vie commune, Dunaway et Wolf décident de se  séparer et divorcent.

    Pour avoir l'opportunité de travailler avec Frank Sinatra, elle accepte un rôle court dans De plein fouet (1980) et tient le rôle titre d'un  téléfilm sur Eva Perón en 1981. Le réalisateur Frank Perry, qui l'a déjà dirigé dans Doc Holliday (1971), propose à Dunaway d'incarner Joan Crawford dans l'adaptation du livre écrit par sa fille et qui suit leurs rapports conflictuels, Maman très chère. Dunaway, qui admire Crawford, accepte sans même lire le livre.
     
    Pour  l'interpréter, elle fait beaucoup de recherches sur la légende du cinéma et rencontre plusieurs de ses amis et proches dont George Cukor (qui avait  prévu de réaliser un biopic sur Victoria Woodhull avec Dunaway). Dunaway s'immerge intensément dans son rôle, au point de ressentir la  présence de Crawford à ses côtés pendant le tournage. À sa sortie, le film est un échec critique mais un succès commercial. Roger Ebert  le commente par « Je ne peux imaginer qui voudrait être le sujet de ce film». Dunaway déclare regretter que l'action se concentre seulement  sur les moments de démence de Crawford. Ce rôle est pour elle le plus difficile, mais aussi ce qu'elle considère comme sa plus grande erreur.
     
    « Tout le monde a trouvé ça merveilleux. Mais ce qui me gênait, c'est d'être identifiée à elle et qu'elle devienne un peu moi. Ce qui a été le cas dans  une certaine mesure » Elle considère que le film a « brisé » sa carrière et refuse encore aujourd'hui qu'il en soit fait mention dans ses interviews. Son rôle est néanmoins classé 41e par l'American Film Institute sur les 50 plus grands méchants du cinéma américain.
     
    Dunaway reprend ensuite le rôle de Grace Kelly dans une adaptation pour la télévision de Une fille de la province (1982). Elle reçoit ensuite le  scénario de La Dépravée (1983) et, bien qu'elle n'en soit pas entièrement satisfaite, accepte en pensant pouvoir le rendre meilleur. Le tournage est pour elle merveilleux, mais lors de la sortie, le film n'est pas un succès. La même année, elle épouse le photographe de  mode britannique Terry O'Neill, avec qui elle entretient une liaison depuis 1979. Elle est ensuite contactée pour jouer une sorcière dans Supergirl  (1984). « Le film était une parodie et j'ai eu beaucoup de plaisir à jouer Selena (son personnage) » écrit-elle dans son autobiographie. Le  film est un échec cuisant.
     
    Dunaway se retire alors à Londres -"Une façon d'affirmer ma liberté dans un métier où l'on aime vous avoir sous contrôle"-et découvre la  maternité. Elle continue à tourner, mais cette fois-ci pour la télévision dont deux mini-séries, Christopher Columbus (1985) et Ellis Island (1984),  pour lequel elle remporte un Golden Globe. Elle joue dans un remake de Casanova avec Richard Chamberlain (1987), ainsi que dans deux adaptations de romans d'Agatha Christie, Le Couteau sur la nuque (1985) et Témoin indésirable. C'est à cette période que tourner des films  lui manque et que les scénarios pour la télévision qu'elle reçoit ne l'intéressent plus.
     
    En 1987, après son divorce d'avec O'Neill, Dunaway retourne aux États-Unis dans l'espoir de se reconstruire une carrière en apparaissant dans  plusieurs drames indépendants. Elle renoue ainsi avec le succès avec Barfly, l'un de ses films préférés, où elle joue le rôle d'une alcoolique qui  s'éprend du personnage de Mickey Rourke, un poète également alcoolique. Ce dernier dit de l'interprétation de Dunaway « Elle a l'air d'une déesse  en détresse. »

    Elle décide alors de tourner avec de jeunes cinéastes - « Nous avons beaucoup à apprendre d'eux. C'est bon d'être secoués ! » - et privilégie  Arizona Dream à Don Juan DeMarco, deux films avec Johnny Depp qu'elle définit comme « magique », les projets originaux. Elle devient l'héroïne d'une sitcom, It Had to Be You, avec Robert Urich en 1993. Mais la série est annulée après quatre épisodes. Elle prend alors  contact avec l'acteur Peter Falk pour avoir la possibilité de travailler avec lui. Falk a justement écrit un épisode pour sa série Columbo qu'il  conserve jusqu'à ce qu'il ait trouvé la meilleure comédienne pour l'interpréter. Il soumet le scénario de l'épisode Meurtre aux deux visages à  Dunaway qui accepte, frappée par « l'affection entre Columbo et Lauren (son personnage), et le fait qu'elle soit vulnérable et romantique. »
     
    Pour sa performance, Dunaway est nommée pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm et reçoit l'Emmy  Award de la meilleure actrice invitée dans une série dramatique.   "Je ne pouvais pas y croire quand j'ai entendu mon nom. Vous espérez toujours  gagner, mais même si je pensais avoir bien joué, je ne pensais pas gagner. Les autres avaient accompli de très bonnes performances. Quand je  suis allée à la tribune, tout le monde applaudissait. Les gens étaient debout, ils me serraient, ils m'applaudissaient. »
     
    En 1994, Andrew Lloyd Webber lui propose de remplacer Glenn Close pour la comédie musicale Sunset Boulevard, mais elle est finalement  écartée du projet, Webber estimant que sa voix chantante n'était pas à la hauteur du personnage. Dunaway lui réclame alors six millions de  dollars en justice, mais perd son procès.

    En 1996 sortent ses mémoires qu'elle intitule À La Recherche de Gatsby, le titre fait référence au film Gatsby le magnifique où elle avait essayé d'avoir le rôle de Mia Farrow. La même année, elle joue dans le premier film comme réalisateur de Kevin Spacey, Albino Alligator.

    Elle remporte un  quatrième Golden Globe pour sa performance dans Femme de rêve (1998) où elle donne la réplique à Angelina Jolie. L'année suivante, elle accepte d'incarner Yolande d'Aragon pour le Jeanne d'Arc de Luc Besson et apparaît dans le remake de L'Affaire Thomas Crown, Thomas Crown  (1999), où Pierce Brosnan reprend le rôle de McQueen et Rene Russo celui de Dunaway. Elle joue ensuite dans The Yards (2000) de James Gray  où elle côtoie pour l'occasion Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix ou encore Charlize Theron, et refuse de jouer dans Requiem for a Dream.
     
    Des années 2000 à aujourd'hui
     
    Après avoir passé trente-trois ans devant la caméra, elle passe derrière et produit, écrit et réalise un court-métrage qui se situe dans les années 1930, intitulé The Yellow Bird qu'elle tourne en numérique dont l'intérêt est selon elle « l'accessibilité ». Elle interprète par la suite une mère accro au Xanax qui ignore tout de l'homosexualité de son fils dans Les Lois de l'attraction (2002). Tout au  long de la décennie des années 2000, elle apparaît dans plusieurs films indépendants et, au grand étonnement des critiques, aux génériques de  séries télévisées telles que Alias, Les Experts ou encore Grey's Anatomy.
     
    Dunaway déplore le sexisme d'Hollywood et le fait qu'elle ne se voit pas proposer de grands rôles dans des films importants comme c'est le cas  pour les acteurs. « Je suis furieuse qu'ils pensent que je suis trop âgée pour jouer une femme dont serait amoureuse Jack Nicholson ou Clint  Eastwood. Pourquoi devrais-je jouer des sœurs et des mères, tandis qu'eux, qui sont plus âgés que moi, ont à l'écran des maîtresses qui ont la  moitié de leur âge? »

    Elle estime également que le cinéma n'est plus ce qu'il était."Je pense que Bonnie and Clyde et Chinatown seraient aujourd'hui des films indépendants, produits par Miramax. C'est Star Wars qui a marqué la  fin d'une époque, d'un glamour qui existait depuis les années 30 et où j'avais, à mes débuts, un pied. J'étais une nouvelle Ava Gardner(!?) et les studios  aiment encore construire des films dans la grande tradition romanesque de Casablanca.Puis est arrivé Lucas, ses effets spéciaux, son  merchandising et les studios ont suivi parce que cela générait d'énormes bénéfices. Alors, bien sûr, lorsqu'il s'agit de choisir entre Miss Daisy et son chauffeur et Terminator, ils n'hésitent pas
    — Faye Dunaway, Studio Ciné Live n°30.





    © -DR- THOMAS CROWN-Faye Dunaway- (Bio-fin)

    26/02/2012 19:28

    © -DR- THOMAS CROWN-Faye Dunaway- (Bio-fin)


    En 2011, c'est une photographie de Dunaway qui est choisie pour l'affiche du Festival de Cannes.
    Le communiqué officiel dit de l'actrice qu'elle  représente un « modèle de sophistication et de grâce intemporelle, incarne un rêve de cinéma que le Festival de Cannes souhaite entretenir ». Le cliché choisit est de Jerry Schatzberg et lors du festival, le film Portrait d'une enfant déchue ressort dans une version restaurée.
     
    Lors de la  présentation du film, Dunaway, qui le considère comme son film le plus sous-estimé, déclare  "J'espère qu'il s'agit d'une renaissance pour cette  œuvre." À l'occasion de sa présence à Cannes, Dunaway est faite officier de l'ordre des Arts et des Lettres. En 1996, Dunaway a joué au théâtre le rôle de Maria Callas dans Les leçons de Maria Callas d'après Terrence McNally. Depuis plusieurs années,  elle travaille son adaptation au cinéma et commence le tournage de Master Class en 2009.
     
    Entre les différents tournages de ce film, Dunaway se  rend à plusieurs festivals de cinéma pour apprendre les différentes techniques et connaissances sur la fabrication d'un film. À Cannes, en 2011,  elle annonce que le film sera prêt à la fin de l'année.Aujourd'hui, Faye Dunaway est toujours considérée comme l'une des plus grandes comédiennes depuis les années 60. Elle est en effet l'une des actrices les plus connues des années70 où sa popularité était alors à son comble. Lors de son passage au Grand Journal en 2008, le  présentateur Michel Denisot la présente en utilisant le terme « légende ». Dunaway reste néanmoins une actrice mystérieuse et n'accorde que très  rarement des entrevues.
     
    Sa carrière d'actrice est considérée par beaucoup comme exceptionnelle. Stephen Rebello écrit dans l'article Throught the Eyes of Faye Dunaway en 2002 ,qu'aujourd'hui « une actrice aurait de la chance avec seulement une fraction des films de Dunaway sur sa filmographie. » Lorsqu'il lui remet les insignes d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres, Frédéric Mitterrand lui déclare : « Votre impressionnante filmographie conjugue le cinéma d'auteur et le cinéma grand public, contribuant à forger votre mythologie personnelle à mi-chemin entre la star inaccessible – à  l'instar d'une Garbo – et la simplicité d'une Jane Fonda.  Vous incarnez un rêve américain frotté aux failles de l'humanité. »
     
    Elle est également réputée pour être une actrice au tempérament difficile et plusieurs anecdotes ont été racontées à son sujet sur différents  tournages à ce propos. Jerry Schatzberg déclare qu'elle est « peut-être la dernière diva du cinéma, même si ce n’est pas une actrice facile. Et elle  ne l’a jamais été, à part peut-être au tout début. ». George C. Scott, quant à lui, la définit comme « difficile et qui manque de professionnalisme  comme je n'ai jamais pensé l'être»
     
    En 2008, lors d'une interview sur sa carrière, le journaliste Xan Brooks lui demande s'il est vrai qu'elle a jeté un pot d'urine à la figure de Roman  Polanski pendant le tournage de Chinatown. Elle met alors un terme à l'interview : « C'est comme si un courant électrique avait traversé son  corps » remarque le journaliste.
    Sur le même tournage,le réalisateur est contraint de lui arracher un de ses cheveux qui accrochait la lumière.  "C'était le genre de situation  épouvantable où, si l'on ne faisait rien, toute l'attention du public serait mobilisée par un cheveu illuminé. »
     
    Après s'être fait arracher ce cheveu,  Dunaway se met à hurler : « Non mais c'est pas vrai ! Cet enculé m'arrache les cheveux maintenant ! » Elle refuse de revenir sur le plateau finir la  scène et, lorsque Polanski lui affirme devant le producteur et l'agent de l'actrice qu'elle n'est qu'une « dingue et une emmerdeuse » Faye, au  paroxysme de la fureur, déversa un tel flot d'injures épouvantables que ni Evans ni Fields ne savaient plus ou se mettre. »
     
    Dunaway s'en défend et déclare « Lorsqu'un homme est difficile, les gens l'applaudissent... alors qu'une femme qui essaie de faire ce qu'il faut pour  réussir est considérée comme une emmerdeuse.» En ce qui concerne ses différends avec Roman Polanski, elle écrit dans son  autobiographie : « Roman était très autocrate, toujours à vouloir forcer les choses. Cela allait du physique au mental. Il était très autoritaire et a  clairement indiqué qu'il voulait manipuler les performances. Cette approche n'a jamais réussi avec moi.» et pense que ce qu'il lui a fait  subir sur le tournage de Chinatown est proche du harcèlement sexuel. Selon certains critiques, le fait que sa carrière ait décliné après  Maman très chère viendrait plus de son tempérament que du film lui-même.
     
    L'actrice vue par elle-même
     
    L'art et le fait d'être un artiste sont d'après elle deux choses très importantes.Elle estime qu'il faut être  "fort  pour devenir acteur.Le jeu est une affaire d'instinct,de confort  de satisfaction mais également d'angoisse»
    — Faye Dunaway
    *
     
    Elle se considère comme quelqu'un qui a eu beaucoup de chance en début de carrière. Son rôle de Bonnie Parker est son favori parce qu'elle a pu  s'identifier à elle."C'est le rôle le plus proche de moi. Je suis une fille du Sud comme Bonnie. Nous partageons la même frustration de vivre dans  ce petit environnement.» Elle pense également que certains de ses rôles ne sont pas formidables, comme l'affirment certains journalistes "Je ne sais pas si j'étais formidable. Peut-être que certains des rôles l'ont été. Mais vous ne pouvez pas dire Bonnie and Clyde a été formidable,ni même Chinatown 
    Network a été formidable dans le sens où je jouais une femme avant-gardiste. »
    — Faye Dunaway, The Guardian.
    *
    Le rôle dans Bonnie and Clyde permet à Faye Dunaway d'accéder au-devant de la scène. Pour ce film, la critique est enthousiaste pour son  interprétation de Bonnie Parker.Roger Ebert la décrit comme "impeccable et ajoute qu'avec Beatty « ils surpassent tout ce qu'ils ont fait sur  l'écran auparavant et deviennent (un peu à ma surprise) des acteurs importants.» Cependant, après L'Affaire Thomas Crown et jusqu'à  Chinatown, les critiques déplorent plusieurs de ses films.
     
    Le choix de ses films durant les années 70 fait l'unanimité. Le directeur général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, estime qu'elle possède  « l'une des plus merveilleuses filmographies qu'aucune autre actrice. Regardez ses films dans les années 70, elle n'a fait que des bons choix. Elle a  une carrière incroyable. » Sa prestation dans Chinatown (1974) est acclamée et « force le respect» et le personnage de Evelyn Mulwray  est considéré comme l'un des meilleurs de ceux qu'elle a joués. Malgré leurs différends, Roman Polanski déclare : « Je n'ai jamais rencontré  une actrice qui prend son travail aussi sérieusement. C'est une maniaque. »
     
    Son interprétation de productrice de télévision prête à tout pour faire grimper l'audimat dans Network et jugée « séduisante» et lui apporte la  reconnaissance de ses pairs. Elle remporte pour ce rôle son seul et unique Oscar à ce jour. Malgré son échec critique, sa performance de Joan Crawford dans Maman très chère est louée. « Sa personnification de Crawford est  incroyablement suggestive et convaincante » écrit Ebert, bien qu'il déteste le film. Néanmoins, elle reçoit pour ce même rôle le Razzie Award de  la pire actrice. Elle sera nommée à sept autres reprises dans la même catégorie, ce qui ne fait que confirmer que les films qu'elle tourne après  Maman très chère soient d'une qualité inférieure à ceux des années 70.
     
    Son rôle dans Barfly est salvateur. La critique est excellente : « Faye Dunaway ressemble à une ivrogne, mais elle a toujours ce chic qui lui  appartient » écrit Ebert dans sa critique, avant d'ajouter que le film lui permet, à elle et Mickey Rourke, « d'évoluer en tant qu'acteurs » ainsi que  d'avoir « l'opportunité de faire des choses extrêmes. »
     
     Vie privée
    Faye Dunaway épouse Peter Wolf, musicien et membre du groupe rock américain J. Geils Band le 1er août 1974. Ils divorcent en 1979.
     
    En 1983, elle épouse le photographe de mode britannique Terry O'Neill avec lequel elle a son fils unique, Liam Dunaway O'Neill, né en 1980. Ils divorcent 4 ans après en 1987. En 2003, Terry O'Neill révèle que leur fils a en réalité été adopté contrairement à ce que prétendait son ex-femme« Faye mourait d'envie d'avoir un bébé. Elle voulait être mère parce qu'elle a eu une enfance malheureuse. Mais nous n'avons pas réussi à en  avoir un. » a-t-il déclaré pour le magazine Star. Il poursuit en expliquant avoir demandé à Faye de dire la vérité sur l'adoption, ce qu'elle a  refusé. C'est à l'âge de six ans que son fils a appris la vérité.
     
    Faye Dunaway a également partagé sa vie avec le réalisateur Jerry Schatzberg de 1966 à 1968, l'acteur italien Marcello Mastroianni de 1968 à  1970 et l'acteur Harris Yulin de 1970 à 1972. Elle aurait également une liaison avec le réalisateur Robert Altman.

     

     

     







    © -DR- Faye Dunaway- (Filmo)

    26/02/2012 19:48

    © -DR- Faye Dunaway- (Filmo)


    Filmographie

    Cinéma
    1967 : Que vienne la nuit (Hurry Sundown) de Otto Preminger : Lou McDowell
    1967 : The Happening (The Happening) de Elliot Silverstein : Sandy
    1967 : Bonnie and Clyde (Bonnie and Clyde) de Arthur Penn : Bonnie Parker
    1968 : L'Affaire Thomas Crown (The Thomas Crown Affair) de Norman Jewison : Vicki Anderson
    1968 : Le Temps des amants (Amanti) de Vittorio De Sica : Julia
    1969 : The Extraordinary Seaman de John Frankenheimer : Jennifer Winslow
    1969 : L'Arrangement (The Arrangement) de Elia Kazan : Gwen
    1970 : Little Big Man (Little Big Man) de Arthur Penn : Mrs. Louise Pendrake
    1970 : Portrait d'une enfant déchue de Jerry Schatzberg : Lou Andreas Sand
    1971 : La Maison sous les arbres de René Clément : Jill
    1971 : Doc Holliday (Doc) de Frank Perry : Katie Elder
    1973 : L'Or noir de l'Oklahoma (Oklahoma Crude) de Stanley Kramer : Lena Doyle
    1973 : Les Trois mousquetaires (The Three Musketeers) de Richard Lester : Milady de Winter
    1974 : Chinatown (Chinatown) de Roman Polanski : Evelyn Cross Mulwray
    1974 : On l'appelait Milady (The Four Musketeers) de Richard Lester : Milady de Winter
    1974 : La Tour infernale (The Towering Inferno) de John Guillermin et Irwin Allen : Susan Franklin
    1975 : Les Trois Jours du condor (Three Days of the Condor) de Sydney Pollack : Kathy Hale
    1976 : Network, main basse sur la télévision (Network) de Sidney Lumet : Diana Christensen
    1976 : Le Voyage des damnés (Voyage of the Damned) de Stuart Rosenberg : Denise Kreisler
    1978 : Les Yeux de Laura Mars (Eyes of Laura Mars) de Irvin Kershner : Laura Mars
    1979 : Le Champion (The Champ) de Franco Zeffirelli : Annie
    1980 : De plein fouet (The First Deadly Sin) de Brian G. Hutton : Barbara Delaney
    1981 : Maman très chère (Mommie Dearest) de Frank Perry : Joan Crawford
    1983 : La Dépravée (The Wicked Lady) de Michael Winner : Lady Barbara Skelton
    1985 : Témoin indésirable (Ordeal by Innocence) de Desmond Davis : Rachel Argyle
    1984 : Supergirl (Supergirl) de Jeannot Szwarc : Selena
    1987 : Barfly (Barfly) de Barbet Schroeder : Wanda Wilcox
    1988 : Midnight Crossing (Midnight Crossing) de Roger Holzberg : Helen Barton
    1988 : The Gamble de Carlo Vanzina : Comtesse Matilda Von Wallenstein
    1988 : Burning Secret (Burning Secret) de Andrew Birkin : Sonya Tuchman
    1989 : Clair (In una notte di chiaro di luna) de Lina Wertmüller : Madame Colbert
    1989 : Wait Until Spring, Bandini  de Dominique Deruddere : Madame Hildegarde
    1990 : La Servante écarlate (The Handmaid's Tale) de Volker Schlöndorff : Serena Joy
    1990 : The Two Jakes (The Two Jakes) de Jack Nicholson : Evelyn Mulwray (voix uniquement)
    1991 : Scorchers (Scorchers) de David Beaird : Thais
    1992 : Lahav Hatzui de Amos Kollek : Faye Milano
    1993 : Arizona Dream de Emir Kusturica : Elaine Stalker
    1993 : Meurtre par intérim (The Temp) de Tom Holland : Charlene Towne
    1995 : Don Juan DeMarco de Jeremy Leven : Marilyn Mickler
    1995 : Drunks (Drunks) de Peter Cohn : Becky
    1996 : Dunston : Panique au palace (Dunston Checks In) de Ken Kwapis : Madame Dubrow
    1996 : Albino Alligator (Albino Alligator) de Kevin Spacey : Janet Boudreaux
    1996 : L'Héritage de la haine (The Chamber) de James Foley : Lee Cayhall Bowen
    1997 : The Twilight of the Golds (The Twilight of the Golds) de Ross Kagan Marks : Phyllis Gold
    1997 : Le Jeune Homme amoureux (En brazos de la mujer madura) de Manuel Lombardero : Condesa
    1999 : Love Lies Bleeding (Love Lies Bleeding) de William Tannen : Josephine Butler
    1999 : Thomas Crown  de John McTiernan : La Psychiatre de Thomas Crown
    1999 : Jeanne d'Arc (The Messenger: The Story of Joan of Arc) de Luc Besson : Yolande D'Aragon
    1999 : The Yards (The Yards) de James Gray : Kitty Olchin
    2000 : Stanley's Gig (Stanley's Gig) de Marc Lazard : Leila
    2001 : Yellow Bird (également producteur et scénariste) de Faye Dunaway : Aurora Beavis
    2001 : Festival in Cannes de Henry Jaglom : Elle-même
    2002 : Mid-Century de Scott Billups : Blue/Mother
    2002 : Changing Hearts de Martin Guigui : Betty Miller
    2002 : Les Lois de l'attraction (The Rules of Attraction) de Roger Avary : Eve Denton
    2002 : The Calling (Man of Faith) de Damian Chapa : Mae West
    2003 : Blind Horizon de Michael Haussman : Madame K
    2004 : Last Goodbye de Jacob Gentry : Sean Winston
    2004 : El Padrino de Damian Chapa : Atty. Gen. Navarro
    2004 : Jennifer's Shadow de Daniel de la Vega et Pablo Parés : Mary Ellen Cassi
    2005 : Ghosts Never Sleep de Steve Freedman : Kathleen Dolan
    2006 : Cut Off de Gino Cabanas : Marilyn Burton
    2006 : Love Hollywood Style de Michael Stein : Dieu
    2006 : Rain de Craig DiBona : Isabel Hudson
    2007 : Killer Hacker (The Gene Generation) de Pearry Reginald Teo : Josephine Hayden
    2007 : Cougar Club de Christopher Duddy : Edith Birnbaum
    2007 : Say It in Russian de Jeff Celentano : Jacqueline de Rossy
    2007 : Flick de David Howard : Lieutenant Annie McKenzie
    2008 : Fashion: The Movie de Jeff Espagnol : Flora Fortuna
    2009 : The Seduction of Dr. Fugazzi de October Kingsley : Detective Rowland
    2009 : Balladyna de Dariusz Zawislak : Dr Ash
    2009 : The Magic Stone de Jowita Gondek : Filomena
    2009 : 21 and a Wake-Up de Chris McIntyre : Major Rose Thorn
    2012 : Master Class (également producteur et scénariste) de Faye Dunaway : Maria Callas
     
    Télévision

    1965 : Seaway (Série, S1e5: The 34th Man) : Alexis Webster
    1969 : The Trials of O'Brien (Série, S1e16: The 10-Foot, 6-Inch Pole) : Myra
    1971 : Hogan's Goat de Glenn Jordan (Téléfilm) : Kathleen Stanton
    1972 : The Woman I Love de Paul Wendkos (Téléfilm) : Wallis Warfield Simpson
    1974 : After the Fall de Gilbert Cates (Téléfilm) : Maggie
    1976 : The Disappearance of Aimee de Anthony Harvey (Téléfilm) : Sœur Aimee Semple McPherson
    1981 : Evita Peron de Marvin J. Chomsky (Téléfilm) : Eva 'Evita' Duarte Peron
    1982 : The Country Girl de Gary Halvorson et Michael Montel (Téléfilm) : Georgie Elgin
    1984 : Ellis Island, les portes de l'espoir de Jerry London mini-série : Maud Charteris
    1985 : Christopher Columbus de Alberto Lattuada mini-série : Reine Isabelle d'Espagne
    1985 : Le couteau sur la nuque de Lou Antonio (Téléfilm) : Jane Wilkinson et Carlotta Adams
    1986 : Raspberry Ripple de Nigel Finch (Téléfilm)
    1986 : Les reines de la nuit de Harvey Hart (Téléfilm) : Lil Hutton
    1987 : Casanova de Simon Langton (Téléfilm) : Madame D'Urge
    1989 : La destinée de Melle Simpson de Joan Tewkesbury:(également Producteur exécutif)
    1990 : Silhouette de Carl Schenkel : Samantha Kimball (également co-producteur exécutif
    1993 : It Had to Be You (Série, 6 episodes) : Laura Scofield
    1993 : Columbo – Le meurtre au deux visages de Vincent McEveety (Téléfilm) : Lauren Staton
    1995 : Face au silence de Donald Wrye (Téléfilm) : Karen Billingsley
    1995 : Les contes d'Avonlea (Série, S6e11: What a Tangled Web We Weave) : Comtesse Polenska
    1996 : La Confiance d'une mère (The People Next Door) de Tim Hunter (Téléfilm) : Ellen Morse
    1997 : Rebecca de Jim O'Brien (Téléfilm) : Mme. Van Hopper
    1998 : Femme de rêve de Michael Cristofer (Téléfilm) : Wilhemina Cooper
    1998 : A Will of Their Own de Karen Arthur (mini-série) : Margaret Sanger
    2000 : Running Mates de Ron Lagomarsino (Téléfilm) : Meg Gable
    2001 : Les Anges du bonheur (Série, S7e24/25: Shallow Water) : Dr. Rebecca Markham
    2002 : Soul Food (Série, S3e1: Tonight at Noon) : Katherine Burke
    2002 : Diana - La vérité interdite de Philip Saville (Téléfilm) : Amanda Washington
    2002-2003 : Alias (Série, S2e10/11/12: Abduction/Sables mouvants/Maître-chanteur) : Ariana Kane
    2004 : Anonymous Rex de Julian Jarrold (Téléfilm) : Shin
    2004 : Back When We Were Grownups de Ron Underwood (Téléfilm) : Tina
    2006 : Les Experts (Série, S6e13: Dernier Acte) : Lois O'Neill
    2007 : Pandemic : virus fatal de Armand Mastroianni (Téléfilm) : Govenor Shaefer
    2009 : Grey's Anatomy (Série, S5e16: ...et tout dérape !) : Dr. Margaret Campbell
    2009 : Un amour éternel (Téléfilm) : Odette
     
    Théâtre (voir sur IMDb)
     
    Récompenses et propositions de récompenses
    Au cours de sa carrière, Faye Dunaway a reçu et a été nommée pour plusieurs récompenses parmi lesquelles un Oscar, deux BAFTA et quatreGolden Globes. Depuis le 2 octobre 1996 une étoile lui est attribuée sur le Hollywood Walk of Fame au 7021 Hollywood Boulevard. De plus, en octobre 1997, le magazine Empire la classe 65e plus grande star de tous les temps.

    En plus des distinctions personnelles qu'elle a reçues, trois de ses films : Bonnie and Clyde, Chinatown et Network, main basse sur la télévision figurent au National Film Registry] et sont classés dans le « top 100 » de l'American Film Institute. Toujours dans les classements établis parl'American Film Institute, deux des personnages qu'elle a interprétés, Bonnie Parker et Joan Crawford, figurent dans le « top 50 » des plus grands méchants du cinéma.

     






    © -DR-Steve McQueen- THE REIVERS

    27/02/2012 08:15

    © -DR-Steve McQueen- THE REIVERS


    The Reivers
    est un film américain réalisé par Mark Rydell en 1969.
    C'est l'adaptation du roman Les Larrons (The Reivers) de William Faulkner
     
    *
     

    Résumé
    1905. A Jefferson, par un bel été, un garçonnet de 12 ans, Lucius, va brusquement prendre conscience de certains problèmes d'adultes, par le truchement de deux joyeux drilles, qui vivent dans la grande propriété familiale, au service de son respectable grand'père. Tandis que le grand'père et ses parents sont partis pour quelques jours aux obsèques d'un aïeul, Lucius - contre toute promesse d'obéissance - s'empare de la torpédo neuve de son grand'père, prenant, ses premières leçons de conduite avec Bun (Steve Mc Queen)
     
    Fiche technique
     
    Titre français : Reivers
    Titre original : The Reivers
    Réalisation : Mark Rydell
    Scénario : Irving Ravetch et Harriet Frank
    d'après le roman Les Larrons de William Faulkner
    Producteur : Irving Ravetch
    Musique : John Williams
    Photo : Richard Moore
    Montage : Tom Stanford
    Pays d'origine : États-Unis
    Format : couleurs - 2,35:1 - Mono - 35 mm
    Genre : comédie
    Durée : 112 minutes (1h52)
    Date de sortie :  États-Unis : décembre 1969
    France : avril 1970





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